Avis Lecture : Le mythe de Cthulhu (H.P. Lovecraft)

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Résumé :

Partout dans le monde renaissent des rituels hideux, typiques d’un culte blasphématoire que l’on croyait disparu à jamais : le culte de Cthulhu. Les peuplades primitives se révoltent pour adorer d’odieuses idoles à l’effigie de la monstrueuse créature céphalopode, endormie depuis des millions d’années dans sa demeure sous-marine de R’lyeh. Les temps seraient-ils venus ? A travers les Etats-Unis, quelques hommes courageux, comme le professeur Angell, de Providence, l’inspecteur Legrasse et le premier lieutenant Johansen, vont tenter de s’opposer au réveil de Cthulhu. Mais que peut le courage contre une abomination venue d’outre-espace, dont la simple vue suffit à vous faire perdre la raison ?

Auteur, H.P.Lovecraft, un succès trop longtemps incompris

« Né en 1880 et décédé en 1937, Howard Phillips Lovecraft est un écrivain américain connu pour ses récits d’horreur, fantastique et de science-fiction.
Il connaît une enfance difficile, son père est interné dans un hôpital psychiatrique alors qu’il n’a que trois ans et y meurt de la syphilis. A 6 ans, il rédige ses premiers poèmes et à 13 ans sa première nouvelle.
En 1921, il perd sa mère, Sarah Susan Philips. Comme son époux, elle souffrait de troubles psychiques graves liés à la syphilis. La même année, Lovecraft vend sa première histoire « Herbert West : Reanimator » au magazine Home Brew.
En 1922, Lovecraft fait la rencontre de Sonia Heft Green (1883-1972), une journaliste amateure, d’origine juive et ukrainienne. Il l’épouse en 1924 et s’installe chez elle dans le quartier de Brooklyn, à New York.
Mais Sonia perd son emploi, et Lovecraft doit trouver un travail, ce qui s’avère bien au-delà de ses capacités: il est asocial, incapable de s’adapter au monde du travail, et de plus en plus amer face à cette précarité. Ils se séparèrent quelques années plus tard.
En 1926, il quitte New York, pour retourner à Providence, où il vit avec ses tantes jusqu’à la fin de leur vie.
De retour à Providence, Lovecraft connait une période d’écriture fructueuse. C’est l’époque de ses plus grands textes : « The Case of Charles Dexter Ward » (1928), « The Call of Cthulhu » (1926) ou « The Colour out of Space » (1927).
Il est également nègre littéraire: Le Tertre, La Mort ailée, Prisonnier des Pharaons (pour Harry Houdini) et Le Journal d’Alonzo Typer.
Bien que Lovecraft soit surtout connu pour ses travaux de fiction, la majeure partie de ses écrits est constituée de lettres traitant de sujets divers tels que la fiction, l’art, la politique et l’histoire.
En 1936, on lui découvre un cancer de l’intestin, tandis qu’il souffre de malnutrition. Il vit dans une douleur permanente jusqu’à sa mort à l’age de quarante-six ans.
Exceptées les parutions confidentielles dans le magazine Weird Tales, Lovecraft n’a jamais connu de succès de son vivant. Une seule de ses nouvelles a été publiée dans un livre avant sa mort, et ce fut grâce à un admirateur. La majorité de ses textes a été publiée après sa mort.
Même si les lecteurs de Lovecraft étaient peu nombreux de son vivant, sa réputation évolue au fil des décennies et il est à présent considéré comme l’un des écrivains d’horreur les plus importants du XXe siècle. » (Babelio)

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Titre, couverture et quatrième de couverture, une tête de poulpe moins sympathique que Paul

En ce qui concerne l’édition, j’ai trouvé celle de J’ai lu (2014) très séduisante. J’avais remarqué le livre au milieu de centaines d’autres, son épaisseur m’intriguait. En le prenant en main, j’ai remarqué les yeux de Cthulhu qui me fixaient, m’appelaient, me « forçaient » à le prendre pour qu’en j’en lise le contenu. Une sensation plutôt curieuse pour démarrer un voyage dans la source même du Fantastique du début du XXème siècle.

Nous avons ici un petit livre d’environs 191 pages reprenant 6 nouvelles. Lorsque le titre annonce « le mythe de Cthulhu », le profane que j’étais s’attendait à 6 nouvelles sur notre ami dieu des poulpes et en apprendre plus sur ce qu’il était et sur son influence dans la grande fresque lovecraftienne. Ce fut en partie vrai. En partie car il n’y a que deux nouvelles (dont une où on en parle sans vraiment en parler, vous voyez ?) où l’on explique qui est Cthulhu et sa place dans la grande chaîne des démons inventés par notre ami douteux.

La quatrième de couverture peut être trompeuse également, nous parlant de trois hommes qui allaient se mettre en travers du réveil de la bête. Hors, c’est faux, car ils ne combattent pas l’arrivée du monstre, ils subissent les conséquences de leurs découvertes, en poussant leur curiosité malsaine jusqu’à des recoins qu’ils n’auraient jamais du découvrir. Je ne dirais pas que ce résumé est mensonger mais je me doute que faire un synopsis d’une oeuvre aussi glauque étalée sur 6 nouvelles et pas vraiment égales, cela doit être compliqué.

Mes impressions, un début compliqué, un entre-deux angoissant, une fin trop longue

191 pages en presque deux semaines. La honte. Non mais voilà, faut avouer que lire Lovecraft, ben c’est pas facile facile. J’avais effectué une première tentative il y a quelques mois. Après 5 pages, j’ai lâché l’affaire. Aujourd’hui, j’ai tenu bon.

Début compliqué car le vocabulaire, la tournure des phrases, le contexte, tout ça, machin, eh bien l’on se rend compte que l’on est dans le premier quart du XXème siècle. Nous atterrissons dans une pensée philosophique des plus pessimiste, sur les mystères du Monde et de l’univers, et vous, vous êtes là à vous demander dans quoi vous vous êtes embarqué.

Pas de panique, on entre vraiment dans le cœur du sujet après le premier chapitre. Nous avons droit à 6 nouvelles donc intitulées et éditées de la sorte :

  • L’appel de Cthulhu (en trois parties : L’horreur d’argile, le récit de l’inspecteur Legrasse, la démence qui vient de la mer)
  • Par-delà le mur du sommeil
  • La tourbière hantée
  • La peur qui rôde (en quatre parties : La peur qui rôde, un passant dans la tempête, la vérité sur la lueur rouge, l’horreur dans les yeux).
  • La couleur tombée du ciel
  • Celui qui chuchotait dans les ténèbres

6 nouvelles de tailles et de qualités inégales. Les passages les plus marquants, à mon sens, sont le récit de l’inspecteur Legrasse, la démence qui vient de la mer (passage important où Cthulhu nous est révélé) et la peur qui rôde. Un petit conseil, ne lisez pas ce passage à 1h du matin comme je l’ai fait, surtout si vous avez un chat. Je n’ai peur de pas grand chose mais quand vous allez dormir et que le chat fait grincer la porte en plein milieu de la nuit, votre cœur prend ses artères à son cou et vous dit « Ciao ». Les autres nouvelles ont leurs qualités, je repense à la Tourbière hantée et la Couleur venue du ciel qui étaient vraiment pas mal, mais qui m’ont moins emballées malgré tout. Je n’ai pas accroché du tout à Par-delà les murs du sommeil et j’ai trouvé Celui qui chuchotait dans les ténèbres trop long.

Les concepts de rêves horribles, de fatigue inhabituelles et de pouvoir hypnotiques sont très souvent cités. L’auteur joue également avec nos sens, en dévoilant des odeurs, des textures improbables et des décors glauques. C’est un schéma tout en description que nous propose Lovecraft, et il le fait très bien, même si c’est parfois trop long, il a cette capacité à vous immerger totalement dans son récit pour vous faire vivre l’angoisse.

Les personnages, plus de Cthulhu, moins de scientifiques

Nous sommes en présence de différents personnages, tous de haute naissance, tous très bien éduqués, tous avec la même estime des montagnards (C’est-à-dire des dégénérés). Ils ont tous plus ou moins la même approche du danger que représente les recoins sombres où se terrent les monstres et les mauvais sorts. Alors que tout appel à la prudence, ils poussent tous leur investigations jusqu’à mettre leur vie en danger par « curiosité » tels des reporters de l’extrême.

Après, les conceptions de l’époque et la mentalité différaient énormément. On ne peut pas vraiment coller notre personnalité à l’une d’elles tant les différences d’opinion et de concepts divergent. Donc peu de chance de s’émouvoir pour l’un ou l’autre personnage, trop peu pour s’identifier. Mais l’écriture est telle que vous ne pouvez faire autrement que de vous immerger à l’intérieur de chacun, ressentant ses moindres appréhensions, car vous allez entrer comme eux dans un monde qui n’est pas le vôtre, un monde obscur où les rêves ne seront peuplés que de créatures étranges. 

Et comme mentionné plus haut, on ne parle de Monsieur Cthulhu qu’à l’une ou l’autre reprise, on aurait voulu en savoir encore plus. Le voir beaucoup plus en action ou sur ce qu’il adviendrait s’il devait revenir à la vie (on en parle, mais vaguement).

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Ce que j’ai aimé 

Monsieur Lovecraft nous plonge littéralement dans un monde tordu, où les paysages ne sont que sujets d’inquiétudes et où les légendes et les monstres se tapissent dans les ténèbres, attendant que la lune soit cachée pour apparaître et vous emporter dans un tourbillon de cauchemars sans fin. Même si la lecture est compliquée, surtout au début, une fois que votre esprit s’est calqué à ceux des intervenants, vous vivez pleinement l’angoisse que subit chacun d’entre eux. À plusieurs reprises, mon genou s’emballait ou je triturai mes cheveux sans m’en rendre compte. Il faut réussir à s’évader mentalement et vous ôter de toute entrave pour entrer de plein pieds dans les aventures et les enquêtes de chacun, sinon vous risquez de passer à côté du voyage proposé par le Maître.

Le Monde merveilleux des hommes crabes, des monstres composés de mille singes ailés et des têtes de poulpe géantes. Quelle formidable petit bordel ténébreux nous a concocté le petit Lovecraft. Non, il faut avouer que dans l’esprit dérangé du bonhomme, il y avait mille idées improbables et impies (surtout pour l’époque), avec un appel non masqué sur le fait que d’autres vies pourraient peupler l’univers (alors que beaucoup de têtes pensantes suggèrent que nous sommes les seuls nombrils de la galaxie, encore aujourd’hui). Pas étonnant que de nombreux auteurs s’inspirent de son esprit foisonnant dans leurs propres récits, tant l’originalité est grandiose.

Ce que j’aurai aimé, ce qui m’a dérangé

Les concepts d’époque, où l’on se rend compte que l’homme ferait peut-être bien de tomber devant ses maîtres pour lui inculquer le respect d’autrui, d’être humble face aux mystères de l’univers et à sa place dans celui-ci. Nous sommes dans une époque où la police torture les prisonniers en toute légalité, où les africains sont appelés par ce mot abject qu’est le mot « nègre », et où les hommes de sciences se croient ouvertement supérieurs aux autres (pas sûr que cela ait changé depuis). Les « petits blancs du sud » ont un niveau mental bien inférieur à celui d’un américain de souche et les montagnards n’évoluent pas contrairement aux gens vivant dans les districts. Mais voilà, autre époque, autre mentalité, vous voyez le genre ?

Le début trop théorique et philosophique qui m’a empêché de rentrer dedans dès le début. Une fin sous forme de courriers, avec un suspens intense mais qui vous détache néanmoins de l’action. Un vocabulaire et une mise en forme début des années 1900 qui peut ne pas plaire à tous.

Des textes inégaux, aux longueurs inégales, et à la cohérence entre eux trop peu explicite.

Conclusion

Avec l’émergence des différents sujets à propos de Cthulhu et de l’oeuvre de H.P. Lovecraft en général, je ne pouvais pas passer à côté de cette mouvance soudaine. Je pense que le mythe de Cthulhu est un bon premier livre pour celui qui souhaite entrer doucement dans l’univers du bonhomme. Mais cela reste très en surface de toute l’œuvre qu’il a pu mettre sur pied. L’ambiance très glauque et les moments de tensions sont très présents, le suspens nous prend parfois aux tripes et l’on se surprend à regarder derrière soi si nous sommes bien seuls devant notre lecture. Après, les inégalités des textes et les conceptions d’époque peuvent peut-être vous faire décrocher dans cet univers si spécial. Un début difficile et une fin trop longue ternissent, à mon sens, une qualité d’ensemble relativement bonne. À conseiller pour celui qui n’a jamais mis un pied à R’lyeh et qui souhaite en apprendre un peu plus sur le culte de Cthulhu pour ensuite passer à des œuvres plus poussées.

Note

7/10

Si vous avez apprécié cette critique (ou pas), n’hésitez pas à commenter. Si vous l’avez déjà lu ou si vous avez des questions spécifiques au récit, laissez une trace de votre passage 🙂

24 réflexions au sujet de « Avis Lecture : Le mythe de Cthulhu (H.P. Lovecraft) »

  1. Critique très bien documentée! J’ignorais la biographie de Lovecraft, ça remet en perspective..
    Ah le fameux Lovecraft! Ça va peut-être paraître improbable mais je n’ai jamais lu Cthulu… (sifflets dans le public) Et très franchement, cela ne m’attire pas du tout… Je sais que c’est un mythe (^^) de la SF mais je ne sais pas, le côté horror SF ne m’attire pas des masses

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    1. Merci ^^ (vive internet ❤ )
      Tu sais, c'est le seul livre que j'ai lu de l'auteur et je viens juste de le finir, et j'ai appris à épeler le mot Cthulhu correctement il y a peu lol, donc pas de honte à ne jamais l'avoir lu. Oui je peux comprendre les réticences, c'est très spécial. Après, moi j'aime quand y a des grosses bêtes dans les histoires, celles qui mangent les gens et tout et tout, Mouahaha ^^
      Donc quoi, tu n'aimes pas Aliens ??? :-O Shame ! lol
      Pour Lovecraft, tu seras peut-être plus attiré par des Encyclopédies ou des Artbook, des représentations visuelles plutôt que les écrits pour te donner une idée de la complexité de son oeuvre. Le Necronomicon est un pavé monstrueux regroupant toute la folie du Maître.
      Pour ma part, même si je dois encore digérer ce premier livre, je suis chaud pour tenter une nouvelle expérience Lovecraftienne.

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      1. Oui, j’étais plutôt partant sur l’appel de Cthulu version illustrée par F. Béranger. Le livre à l’air magnifique et ce doit être une bonne entrée en matière mais malgré cela ce ne sera pas pour tout de suite je pense!
        Et en parlant d’Alien, je n’ai vu aucun des films non plus… Je suis trop sensible^^!

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      2. Oh mon Dieu ! Méga Shame on you !!! Lol.
        Après, chacun sa sensibilité ^^ Genre, moi tu vas me montrer des licornes je serai pas bien, en gros stress et tout Hahaha 😀
        Oui, le livre illustré par Béranger à l’air superbe, j’ai bien envie de me le procurer un des ces quatre. D’autant plus que F.Béranger est un illustrateur au talent incroyable.

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  2. J’ai lu plusieurs Lovecraft durant l’adolescence, mais je n’ai comme souvenir qu’une vague impression de malaise!
    Ta chronique est très bien documentée et me donne envie de m’y remettre (alors que je suis une trouillarde intersidérale). J’ai un recueil de ses nouvelles « La contrée du rêve », je vais me motiver à le redécouvrir^^

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    1. Haha j’aime ton auto-description ^^ Après, je ne sais pas ce que valent les autres romans et recueils mais j’en ai quelques-uns dans ma wishlist que je dévoilerai petit à petit ^^ Les artbooks ont l’air très bons aussi (notamment le dernier en date de Béranger).
      Merci en tout cas 🙂

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      1. Haha, j’avoue avoir été surpris par les prises de positions dans ce livre (les montagnards notamment ou les personnes n’habitant pas en district) mais il faut bien se dire que c’était clairement la mentalité de l’époque, à des années lumières de notre méthode de pensée actuelle (quoique certains Conn…rd pédant de la société actuelle ne feraient pas tâche dans les années où vécu Lovecraft).
        Je pense qu’il faut approcher son oeuvre vraiment avec un détachement pour la pensée qu’il exprime et se concentrer sur l’essence même de ses textes, càd le Fantastique et l’horrifique. Le reste finalement n’est que de la mise en situation pour agrémenter un sujet difficile à contextualiser (je sais pas si c’est super clair ça pour le coup ^^’).

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      2. Si, si tu es super clair. Mais prôner l’anti-sémitisme, le racisme, et le tout y quanti même à l’époque ( les années 1910 et après) n’est pas à relativiser forcément. Bien d’autres auteurs de sa génération et des antérieures ne l’ont pas été aussi ouvertement au moins sur le papier.

        Je te suggère la lecture On the creation of the niggers, qui est édifiante.

        Mais, ensuite, ce boycott m’est personnel, je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, même si la schizophrénie actuelle me fait beaucoup sourire avec des débordements de langage si férocement combattus et l’encensement de Lovecraft partout. LOL

        Par ailleurs, impossible de nier l’impact majeur de son œuvre sur l’imaginaire fantastique et horrifique.

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      3. C’est marrant mais, je n’ai jamais lu Lovecraft et j’en ai jamais eu envie (sans doute les thèmes horrifiques qui ne m’intéressent pas plus que ça) et j’apprends également ce qu’il était et ça ne me pousse pas à le lire, clairement. L’impression d’être le dernier des Mohicans parce que j’ai pas lu Lovecraft mais franchement… Tellement d’autres choses à lire

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      4. Bah, c’est délicat comme sujet. Si tu n’est pas fan d’horrifique de base, ok, tu peux passer à côté sans passer pour un inculte aux yeux des pro-lovecraftiens. Après, pour ceux qui aime le genre, il est intéressant d’analyser son oeuvre, comme je le disais à Lutin, sans prendre en considération l’environnement décris (sauf pour les descriptions de paysages improbables et glauques) de l’époque avec les prises de position totalement décalées, mais vraiment s’en tenir à l’aspect horreur et aux folies sorties de son esprit avec les divinités, Cthulhu et sa place dans le délire de Lovecraft.
        Après, je rejoins Lutin dans le sens où il y a une vague soudaine qui abonde vers Lovecraft alors qu’avant personne n’en parlait et c’est assez strange. Mais bon, je l’ai lu surtout par curiosité et pour découvrir ce que l’homme a pu pondre et je lirai probablement encore l’une ou l’autre oeuvre. Mais c’est sûr que c’est pas un style qui me fait sauter au plafond (ou pas pour les bonnes raisons).

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      5. Oui! C’est un jugement purement personnel, tout ce qui touche à l’horrifique ne m’a jamais plu (je crois que c’était avec toi que je disais la dernière fois que je n’ai jamais vu Alien! C’est pour dire!) après je fais aussi la part des choses, ses œuvres sont des références du genre et semblent faire l’unanimité, ça on pourra pas l’enlever, c’est certain. Il me fait un peu penser à Céline dans le genre controversé…
        En tout cas, et comme je veux pas mourir idiot, j’étais très intéressé par la version de Baranger, un livre magnifique qui met bien en valeur le texte. A voir éventuellement, ça me permettra quand même de mettre un pied dans l’univers de Lovecraft

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      6. Oui, et peut-être que les parutions plus actuelles rédigés par les auteurs du moment seront plus à même de satisfaire un public plus large que les textes originaux de Lovecraft.
        Oui c’était avec moi que tu avais dis ça ^^ Et je le redis –> Shame ! 😀 lol. Mais bon, entre lire un livre et voir un film, y a une certaine marge quand même que tu peux peut-être essayer de traverser.

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