Avis Lecture : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation (Isaac Asimov)

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Informations :

  • Édition : Hachette/Gallimard, Denoël, France Loisirs, Folio SF, Audiolib
  • Parution : 1951 (1957 en France)
  • Nombre de pages :  Entre 251 et 400 selon l’édition
  • ISBN : 978-2070360536
  • Prix : Varie selon l’édition

Résumé :

En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la Galaxie. C’est dans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici cinq siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs…

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« – J’ai de l’argent.
– Ça peut aider. Mais les préjugés ont la vie dure… sale smyrnien.
– J’ai beaucoup d’argent.
– Bon, je vais voir ce que je peux faire. »

Mes impressions, comment gagner une guerre par le pacifisme ?

Le récit :
Depuis plus de 12000 ans, l’Empire règne sur toute la galaxie connue. Mais se règne semble toucher à sa fin. Comment ? Comment une puissance aussi monstrueuse dirigée par des empereurs qui se succèdent peut-elle être un jour mise en danger ? C’est ce que tentera de nous démontrer un psychohistorien du nom d’Hari Seldon. La psychohistoire est, en gros, une science mathématique basée sur des statistiques en prenant en compte les grands courants sociologiques et historiques pour prévoir l’avenir d’une société. Grâce à cette méthode, le docteur Seldon nous expliquera comment un empire aussi vieux et puissant peut succomber, et tentera d’y apporter une solution qui prendra plusieurs siècles à se mettre en place. Pas une solution pour le sauver de son extinction qui est inéluctable, mais plutôt pour réduire de plusieurs milliers d’années la période de barbarisation qui touchera toute la galaxie.

Cette histoire, qui est l’un des monuments fondateurs de la Science-fiction moderne, est composée de 5 nouvelles, qui peuvent se lire indépendamment mais qui suivent une logique basée sur l’expérience de la nouvelle précédente. Ce regroupement de textes est donc on ne peut plus important qu’il permet de suivre l’ensemble de l’évolution de la Fondation, et ceux même si les personnages sont différents à chaque nouvelle.

Difficile de passer à côté de ce monstre du genre qu’est Asimov, comptant parmi les « 3 Grands » de la Science-Fiction au même titre que Robert Heinlein et Arthur C. Clark. Son Cycle de Fondation a tout de même remporté, en 1966, le prix Hugo de « la meilleure série de science-fiction de tous les temps », rien que ça. Mais si vous voulez en apprendre plus sur lui, je vous invite à cliquer sur CE LIEN qui vous redirigera vers un article que j’avais écrit concernant l’auteur d’origine soviétique et qui aurait eu 100 ans cette année. Un petit hommage donc à une personne qui aura indéniablement marqué la littérature de l’Imaginaire de par son ingéniosité et une vision tout à fait futuriste pour son époque.

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Voici en détails (sans trop vous spoiler mais ça sera très compliqué) les différentes nouvelles qui composent ce livre devenu un véritable Must-Have de la littérature de genre.

  • Première partie : Les Psychohistoriens
    Gaal Dornick arrive sur la planète-capitale de l’Empire, Trantor, une planète purement administrative et entièrement sous dômes métalliques, où il est censé travailler sous les ordres du fameux psychohistoriens Hari Seldon. Ce dernier l’attend devant sa chambre d’hôtel et, par un bref calcul suivant les méthodes employées pour calculer un événement sociétal majeur dans le futur (principe de la psychohistoire), lui démontre que l’Empire, aussi puissant soit-il, mourra d’ici trois siècles. Et cette hypothèse ne plaît pas du tout aux agents et aux véritables détenteurs du pouvoir de l’Empire.
  • Deuxième partie : Les Encyclopédistes
    50 ans après les faits qui se sont déroulés sur Trantor, les partisans d’Hari Seldon sont installés sur une colonie nommée Terminus, dans la bordure extérieure de l’Empire. Ces « exilés » ont pour mission de créer l’« Encyclopedia Galactica », un condensé de toutes les connaissances acquises par l’humanité au cours de son Histoire et qui devra réduire la période de barbarisme dans laquelle sera plongée la galaxie suite aux événements prédis par Seldon. Entourée de quatre mondes libérés du joug de l’Empire et devenus des royaumes forts et indépendants, la Fondation devra faire face à sa première grande crise car sa planète attise les convoitises. Le maire de Terminus, Salvor Hardin, saura-t-il convaincre les encyclopédistes de tout mettre en œuvre pour sauver la nouvelle colonie ?
  • Troisième partie : les Maires
    30 ans sont passés depuis la première crise Seldon durant laquelle Salvor Hardin a pris le pouvoir au nez et à la barbe des encyclopédistes. Ce dernier a su mettre en place une politique basée sur deux aspects, l’énergie nucléaire et la Religion. Forte de ses connaissances et de sa façon de distiller son savoir, la Fondation a su tenir à l’écart les quatre royaumes qui l’entourent jusqu’au jour où le royaume d’Anacréon se montre plus intrépide que ses voisins et montre une hostilité ouverte vis-à-vis de Terminus. Une nouvelle crise Seldon va poindre à l’horizon et Salvor Hardin devra, à nouveau, faire preuve de toute son ingéniosité pour contrer celle nouvelle menace. Mais comment combattre un ennemi armé jusqu’aux dents alors que la Fondation mène depuis ses débuts une politique résolument pacifiste ?
  • Quatrième partie : les Marchands
    Plus de cinq siècles plus tard, Ponyets, un marchand membre de la Fondation et ancien étudiant en théologie, est appelé dans une mission risquée : sauver un membre estimé de la Fondation retenu prisonnier sur un monde, nommé Askone, où la technologie nucléaire et tout ce qui est attrait à la religion est banni. Si Ponyets n’agit pas rapidement, cet homme qui ne lui est pas inconnu risque tout simplement d’être exécuté. Comment le sauver dans un monde qui rejette les deux valeurs les plus importantes qu’a à offrir la Fondation ? Comment continuer à s’étendre dans une partie de la galaxie qui rejette en bloc leurs connaissances ?
  • Cinquième partie : les Princes Marchands
    20 ans après les événements d’Askon, des astronefs de la Fondation sont portés disparus dans le secteur de Korell et tout porte à croire que des engins atomiques sont à l’œuvre. Hober Mallow, natif de la planète Smyrno, capitale d’un des Quatre Royaumes qui entourent la Fondation, est un marchand ambitieux qui dérange. Suite à la disparition des vaisseaux, on lui confiera la mission ultra secrète d’enquêter du côté de Korell. Mallow ne sera pas au bout de ses peines et découvrira des vérités bien troublantes comme la présence de l’Empire, toujours bien vivant, ou des machines atomiques gigantesques. Mallow devra faire face à de nombreux traquenards, faire face à sa différence auprès des natifs de la Fondation et prouver que la Religion dans sa stratégie d’expansion spatiale a fait son temps.

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Chaque histoire, prise séparément, est assez courte et poursuit un schéma assez similaire. Pendant presque la moitié de chaque texte, on ne voit pas trop où on veut en venir, avec quelques faits qu’on pense avant tout sans importance. Puis arrive la crise, le genre de crise qui ne propose qu’une seule solution et qu’il faut emprunter même si le monde entier propose autre chose, quitte à passer pour un traître. Puis l’aboutissement, et les explications précises qui nous amènent à nous dire « ben mince, tout ce qui avait été dit avant était important en fait ».

C’est bien écrit, et c’est surtout un texte extrêmement intelligent, se basant sur la puissance de la religion d’abord, qui sert à contrôler les masses et à imposer sa vision de la technologie nucléaire, puis sur la puissance de l’économie en rendant les mondes dépendants des produits que la Fondation leur vend. Très bien ficelé, le texte est également enrichit par des personnages forts et d’une intelligence rare (au même titre que le texte). Des hommes d’exceptions tel que Mallow ou encore Salvor Hardin, que j’ai particulièrement apprécié, apportent cette véritable touche de suspens alors que le monde, que dis-je, l’univers, se ligue contre eux, ils vont trouver les ressources nécessaires pour retourner une situation désespérée à leur avantage, et de quelle manière !

Asimov s’appuie sur des concepts intéressants et concrets. Lui qui a connu la guerre, il propose la résolution des conflits par le pacifisme, un concept novateur dans un genre littéraire qui a l’habitude, à l’instar de la Fantasy, de proposer des solutions guerrières et de décrire du grand spectacle sanglant pour les lecteurs tous plus sadiques les uns que les autres… Ahem… La puissance du peuple puis des grands entrepreneurs, le concept de religion pour dominer les échanges, puis le marchandage (argent, confort,…), simples mais efficaces dans leur traitement, où Asimov donne à ces différents concepts une puissance universelle. Même si je n’ai pas énormément de Science-Fiction dans mon bagage littéraire, c’est un livre très différent de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. Il n’est pas étonnant que les droits aient été rachetés pour en faire une série courant 2020.

Des points négatifs sont présents mais heureusement assez rares comme je vous l’explique plus bas.

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« Au nom de l’Esprit Galactique, de son prophète Hari Seldon, et de ses interprètes, les saints hommes de la Fondation, je maudis ce vaisseau. Que les visiophones de cet appareil qui sont ses yeux deviennent aveugles. Que les grappins qui sont ses bras soient paralysés. Que ses canons atomiques qui sont ses poings perdent toute vigueur. Que ses moteurs qui sont son cœur cessent de battre. Que son système de communication qui est sa voix devienne muet. Que ses ventilateurs qui sont son souffle s’immobilisent. Que ses lumières qui sont son âme s’éteignent et disparaissent. Au nom de l’Esprit Galactique, je maudis ce vaisseau. »

Ce que j’ai aimé

  • Livre assez court, rapide et fluide dans sa lecture.
  • Partir d’un postulat connu (la fin de l’Empire) et prévoir l’avenir à travers de calculs scientifiques prenant en compte l’Histoire et les grandes évolutions sociologiques. Le principe même est intéressant quoi qu’un peu tiré par les cheveux. Mais le tout fonctionne bien, très bien même.
  • Une écriture agréable et extrêmement intelligente qui, malgré l’époque de son écriture, a très bien vieilli. Le texte en lui-même peut être perçu comme visionnaire en traitant du nucléaire, les masses populaires, la disparition des connaissances au fil du temps pour nous entraîner lentement mais surement vers des âges plus sombres,… Il suffirait de post-poser ce texte à notre époque (en modifiant les anciens termes et concepts par des éléments plus actuels) qu’il n’aurait rien perdu de sa force de percussion.
  • Des thématiques puissantes comme la force des masses, la guerre par le pacifisme, la science comme religion ou le pouvoir du commerce dans l’espace, des notions qui semblent simples mais qui sont redoutablement bien utilisées dans ce texte.
  • Des personnages forts qui réussissent à trouver des ressources alors que tout semble perdu pour eux. Ils jouent de leur intelligence et s’appuient sur leurs principes, quoi qu’il en coûte, pour mener à bien leur mission, même si l’univers entier est contre eux. Des exemples à suivre, assurément.
  • Beaucoup d’informations, de nombreux points qui semblent être expliqués à titre indicatif. Erreur s’il en est que de ne pas prendre l’ensemble du texte en compte car les éléments qui paraissent anodins sont en réalité d’une importance dont on ne soupçonne pas la portée avant que tout ne soit expliqué. Chaque détail compte ! Il faut donc rester attentif à chaque paragraphe.

Ce que j’aurai aimé, ce qui m’a dérangé

  • Si le texte est marqué par des personnalités masculines fortes et charismatiques, il manque cruellement de femme dans cet univers. Que l’on parle de personnage principal ou secondaire, on ne fait pas une seule fois mention d’une femme tout au long de notre lecture (allez, peut-être une ou deux fois, et encore, je n’en suis vraiment pas sûr). Une touche de féminité n’aurait vraiment pas fait de tort mais il faut replacer le texte dans son contexte j’imagine, ou attendre les prochains tomes.
  • Après les deux premières nouvelles, on comprend un peu la thématique ainsi que la façon dont les choses vont se dérouler pour les autres. C’est assez linéaire dans son approche même si les éléments qui entourent le fil rouge sont très différents. On peut dès lors anticiper la réussite des protagonistes mais les situations sont tellement complexes qu’on ne peut s’empêcher d’aller au bout pour découvrir le pourquoi du comment.
  • Nous sommes dans une aventure à échelle de l’univers. Rien de moins. Pas trace de vie extraterrestre. Que de l’humain. On regrette ce manque de diversité racial alors que le texte est suffisamment riche que pour en introduire certains aliens sans qu’ils ne modifient la trame de l’histoire.

Conclusion

Monument de la SF moderne, ce premier tome du célèbre cycle de Fondation ne m’aura pas déçu. On attend toujours au tournant un livre auréolé du titre de chef-d’oeuvre et qui traverse les âges avec toujours autant de passion. Et bien m’en a pris, car moi qui suis toujours réticent à tenter les livres « qu’il faut absolument lire une fois dans sa vie », je me suis laissé tenter et j’ai enfin rebouché un gouffre d’ignorance dans ma culture littéraire SF. Texte composé de 5 nouvelles, de prime abord simple mais incroyablement bien traité, l’intelligence d’Asimov transpire véritablement de toute l’oeuvre. Personnages forts, concepts solides, visions futuristes (le texte a tout de même été publié début des années 50), Asimov était clairement en avance sur son temps et propose de véritables thématiques (la fin d’un Empire, la puissance du peuple, la science comme religion, la guerre par le pacifisme,…) et il aurait été intéressant de relire ce texte avec les avancées technologiques que nous connaissons aujourd’hui. La mention à une deuxième Fondation est une porte ouverte vers d’innombrables questions sur le futur du cycle. Quelques bémols comme l’absence totale de femmes (surement lié au contexte de l’époque), le manque de diversité de race alien (il n’y n’a tout simplement pas) ou encore l’anticipation de chaque nouvelle, mais rien qui ne pèse bien lourd lorsque l’on referme le livre. L’auteur, qui aurait eu 100 ans cette année, ne verra pas son cher Fondation adapté en série télévisée (en espérant que les réalisateurs rendent hommage à l’auteur en ne sabotant pas son oeuvre). Si vous devez démarrer un texte de SF, allez-y les yeux fermés sur celui-ci. Fluide, rapide, tout à fait compréhensible, je suis certain que Fondation ne vous laissera pas indifférent !

Note

9/10

Si vous avez apprécié cette critique (ou pas), n’hésitez pas à commenter. Si vous l’avez déjà lu ou si vous avez des questions spécifiques au récit, laissez une trace de votre passage 🙂

D’autres avis d’experts, c’est par ici –> Le Bibliocosme, Charmant Petit Monstre, La Biblio de Koko,…

12 réflexions au sujet de « Avis Lecture : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation (Isaac Asimov) »

  1. Pour l’apparition des femmes dans l’univers de la fondation…c’est juste après avec Bayta Darel qui va être la seule capable de tenir tête à la plus grande menace pour la Fondation, le Mulet. Ainsi que Dors Venabilis…mais c’est pour bien plus tard dans la série…

    Aimé par 1 personne

    1. Fondation, Fondation et Empire puis Seconde Fondation, dans cet ordre, constituent les trois indispensables. Le prélude retrace la vie de Seldon, précurseur de tout ce qui va arriver dans le cycle de Fondation. Plusieurs ordres de lecture sont possibles donc vous êtes libre de démarrer par le prélude ou par Fondation comme je l’ai fait avec ce livre.

      Aimé par 1 personne

  2. L’article commence à dater, mais je me permets de rebondir concernant l’absence d’extraterrestres dans Fondation. Il me semble que la raison pour laquelle il n’y en a pas, c’est qu’Asimov n’était pas d’accord avec son éditeur, Campbell, sur la façon de traiter le sujet. Campbell avait une vision très impérialiste et refusait les manuscrits d’Asimov si ceux-ci ne montraient pas explicitement la supériorité des humains sur les extraterrestres. Asimov aurait préféré ne pas introduire d’extraterrestres du tout plutôt que de se plier à cette idée (qui aurait considérablement gâché l’œuvre si c’était traité de cette manière…)

    Par la suite, certains ont trouvé que cette absence d’extraterrestres, le fait que les humains se répandent dans un espace galactique vide ou quasi-vide, donnait une saveur particulière à l’univers créé par Asimov. Cela dit, la question de la vie extraterrestre est abordée en creux par moments, mais je préfère ne pas développer là-dessus tant que je ne saurai pas ce que vous avez lu ou non parmi la totalité du cycle (et j’aime mieux ne pas conditionner vos attentes là-dessus, vous risquez d’être un peu déçu sinon)

    Au sujet de la structure répétitive, ça change justement avec l’histoire du Mulet… juste après la série que vous venez d’évoquer ^^’
    Et pour les personnages féminins, c’est effectivement un gros point noir. Lorsqu’on lit ses œuvres les plus récentes du cycle, celles écrites dans les années 80, on voit qu’Asimov a tenté de faire des efforts là-dessus, mais malheureusement, ça n’est pas toujours réussi (le personnage de Bliss/Joie est particulièrement insupportable). Je rejoins tout de même le commentaire du dessus concernant Bayta Darell et Dors Venabili que j’ai trouvées intéressantes.

    Avez-vous avancé dans le cycle depuis la parution de l’article?

    Aimé par 1 personne

    1. Bonsoir et merci pour ce long commentaire qui a su éclairer mes interrogations sur certains points.
      En effet, je ne connaissais pas cette anecdote entre Asimov et son éditeur. Après c’est comme pour le traitement de la femme dans ses récits ou dans ceux de ses contemporains, il faut se mettre dans le contexte de l’époque, une époque où l’homme (blanc notamment) est tout puissant et où la femme n’a pas ou peu son mot à dire. Au moins aura-t-il essayé de corrigé le tir. Mais je rejoins sur la saveur d’un espace sans aliens, vide, c’est en effet particulier et alors que la SF actuelle tend à être originale jusqu’à l’excès, cette sobriété est la bienvenue.
      Malheureusement je n’ai pas encore pris le temps d’avancer dans ce cycle, j’essaie d’explorer d’autres univers d’autres auteurs avec le peu de temps que j’ai à leur consacrer ^^
      Encore merci pour votre commentaire éclairant.

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