Avis Série : Love, Death & Robots (Vol. 1)

Type de série : Anthologie
Genre : Science-Fiction, Horreur, Steampunk, Fantastique
Réalisateur : Multiples
Scénario :   Multiples
Production : David Fincher et Tim Miller
Acteurs : Scott Whyte, Nolan North, Matthew Yang King,…
Date de sortie : 15 mars 2019 (France)
Nombre d’épisodes : 18 épisodes
Durée : Entre 7 et 18 min.
Pays d’origine : États-Unies
Diffuseur : Netflix

Résumé

« Créatures terrifiantes, méchantes surprises et comédie noire convergent dans cette anthologie d’animation pour adultes présentée par Tim Miller et David Fincher. »

Épisodes & AVIS

L’Avantage de Sonnie (Sonnie’s Edge):

De quoi ça parle ? Sonny et son groupe participent à des combats underground. Après de nombreuses victoires, un homme riche vient lui proposer de perdre contre une grosse somme. Elle refuse. Par fierté ? Parce qu’elle est la seule femme à jouer dans l’arène ? Ou Sonny cache-t-elle une histoire bien plus sordide ?

Avis : Combats de monstres contrôlés par implants dans un monde cyberpunk ultra coloré. Un premier épisode qui donne le ton de toute la série : noirceur, twist final très satisfaisant, une qualité graphique indéniable, un scénario que ne renierait pas une production de blockbuster. Bref, tous les ingrédients réunis pour passer un moment décapant. Tension sexuelle et boucherie sanglante sont également de la partie. Bien que plusieurs personnes l’aient comparé à une intro de jeux vidéo, je trouve que c’est réduire l’aspect « nouvelle » du bien connu P.F. Hamilton à une simple cinématique, ce qui est une grave erreur. Et si le côté gore peut déranger, il ne faut pas regarder la suite. Un excellent épisode, et ce passage dans le tunnel avant d’entrer dans l’arène transpire la classe !

Réalisation : Dave Wilson
Scénario : Philip Gelatt
Basée sur une œuvre de : Peter F. Hamilton
Studio : Blur Sudio (USA)

Les Trois Robots (Three Robots):

De quoi ça parle ? Trois robots font du tourisme dans une ville apocalyptique et tentent de comprendre ce qui a amené l’extinction de la race humaine.

Avis : Tiré d’une nouvelle de John Scalzi, cet épisode est d’une qualité narrative et visuelle indéniable. Elle est une forme de satire du tourisme, de l’être humain en tant qu’être vivant mais également en tant que société. Le message écologique est assez fort également et on joue avec une trend qui nous prend complètement à contre-pieds avec les chats. L’une des premières images nous rappelle forcément Terminator et les trois robots touristes sont complètement décalés et hilarants. Le twist de fin est à la fois marrant et effrayant. Probablement un des meilleurs épisodes.

Réalisation : Victor Maldonado & Alfredo Torres
Scénario : Philip Gelatt
Basée sur une œuvre de : John Scalzi
Studio : Blow Studio (Esp.)

Le témoin (The Witness):

De quoi ça parle ? Une jeune femme assiste indirectement à l’assassinat d’une inconnue dans l’immeuble d’en face. Manque de chance, le meurtrier la voit et se met à sa poursuite à travers une ville où les immeubles immenses sont plus nombreux que les humains en rue.

Avis : Alors graphiquement, bien que les couleurs ne m’excitent pas du tout, on atteint un niveau, mais un niveau ! Je ne sais pas comment on appelle ce style de prise de vue mais j’ai vraiment été bluffé par le travail réalisé sur le visuel. Pour l’histoire, je suis un peu moins fan, le style est très cru, on ne cache rien au spectateur, on ressent un sentiment de malaise tout du long de par les décors et l’ambiance qui se dégage de l’ensemble (la salle SM fait grimper le niveau du malaise). Pas mon préféré scénaristiquement, mais un gros coup de cœur sur le visuel.

Réalisation : Alberto Mielgo
Scénario : Alberto Mielgo
Basée sur une œuvre de : /
Studio : Pinkman.TV (Esp.)

Des fermiers bien équipés (Suits):

De quoi ça parle ? Hank et sa femme tiennent une ferme isolée et doivent régulièrement faire face à des « brèches » d’où sortent des monstruosités qui tuent tout ce qui bouge et respire. Habitués de ce genre d’événements, les fermiers possèdent des méchas suréquipés qui leur permet d’éliminer rapidement les intrus. Cependant, une brèche plus importante mettra à mal Hank et ses amis Melle la Folle et Jake ne seront pas de trop pour empêcher l’invasion.

Avis : Graphiquement réussi et très esthétique, le scénario est assez simple mais permet de mettre en avant les personnages et d’accentuer les moments d’action. Les méchas sont réussis et les monstres nous font penser aux Tyranides de Warhammer 40K. Un très bon épisode où on se laisse porter par la tension du moment. La dernière scène est inattendue.

Réalisation : Franck Balson
Scénario : Philip Gelatt
Basée sur une œuvre de : Steven Lewis
Studio : Blur Sudio (USA)

Un vieux démon (Sucker of Souls):

De quoi ça parle ? Deux archéologues, accompagnés d’un groupe de mercenaires, sont en passe de découvrir les lieux où repose Vlad l’Empaleur, Dracula. Le souci, c’est qu’ils ne s’attendaient pas à ce que le tombeau soit habité par une entité bien vivante.

Avis : Dans un style graphique unique avec un petit côté vintage, c’est peut-être celui qui m’a le moins impressionné visuellement, bien que la fluidité des scènes d’action était plus qu’appréciable. Niveau personnages également, il s’agit d’un épisode où on a assez peu d’empathie pour eux, où les réflexions de ces derniers sonnent un peu creux. Après, pour le côté action et sang, vous serez largement servi. Le twist final est vraiment sympa même si on le voit un peu venir. Il est intéressant de noter qu’à chaque fois qu’il y a une expédition (dans des lieux censés être désert), il y a toujours un groupe armé qui y est rattaché…

Réalisation : Owen Sullivan
Scénario : Philip Gelatt
Basée sur une œuvre de : Kirsten Cross
Studio : Studio La Cachette (FR)

La Revanche du yaourt (When The Yogurt Took Over):

De quoi ça parle ? Après quelques tests en laboratoire, un yaourt génétiquement modifié devient vivant, développe son intelligence jusqu’à pouvoir s’exprimer. Sa première exigence est de pouvoir discuter avec le gouvernement américain.

Avis : Épisode court (6min.) basé sur une nouvelle de John Scalzi où l’on retrouve l’humour et le sentiment de ridicule que l’auteur peut mettre dans ses écrits (l’épisode des robots en était le parfait exemple). C’est vrai, à quel moment l’être humain se dit qu’il va écouter un yaourt et se laisser gouverner par lui ? Le twist de fin est tout autant plus ridicule qu’il nous laisse avec une impression de réflexion intense sur notre comportement et notre incapacité à suivre à la lettre les recommandations faites pour améliorer le monde. Court, ridicule et philosophe. On adore !

Réalisation : Victor Maldonado & Alfredo Torres
Scénario : Janis Robertson
Basée sur une œuvre de : John Scalzi
Studio : Blow Studio (Esp.)

Derrière la faille (Beyond the Aquila Rift):

De quoi ça parle ? Le Merle Noir, un vaisseau de transport, doit passer la Faille pour atteindre sa destination. L’équipage plonge en hyper sommeil mais suite au réveil de son capitaine, Tom, ce dernier se rend compte que quelque chose cloche. Le vaisseau a dévié ! Mais jusqu’à quel point ?

Avis : Unit Image, le studio français derrière cet épisode, a réalisé un travail remarquable ! Les images de synthèse sont probablement les meilleures de toute la série. Le scénario est sympa également, bien aidé par la nouvelle écrite par l’auteur de Hard SF Alastair Reynolds. Entre rêve et réalité, entre mensonge et vérité qu’il vaut mieux ne pas découvrir, qu’est-il vraiment arrivé à Tom et son équipage ? Le twist final est génial et on souhaiterait vraiment connaître l’origine de ce que l’on voit à la fin de l’épisode.

Réalisation : Léon Bérelle, Dominique Boidin, Rémi Kozyra, Maxime Luère
Scénario : Philip Gelatt
Basée sur une œuvre de : Alastair Reynolds
Studio : Unit Image (FR)

Bonne chasse (Good Hunting):

De quoi ça parle ? Un père et son fils chassent les Djinns, mais le jeune garçon rencontre une jeune Djinn qui lui montrera une autre facette de ces êtres magiques que son père aime tant à qualifier de maléfique. Des années plus tard, la technologie prend le pas sur la magie du monde et la jeune Djinn n’arrive bientôt plus à se transformer, tandis que le jeune garçon pense à quitter le village et à s’épanouir du côté de Hong-Kong colonisé par les Anglais.

Avis : Sans doute l’un des meilleurs épisodes du côté de l’écriture (normal, Ken Liu en est l’auteur). Le scénario est très bon, le rendu visuel mélange très bien le côté magie et le contraste technologique. Un épisode aboutit où l’ironie de la vie est souvent mise en avant. Dans cette Chine sauce Steampunk, on découvre un autre monde, on touche au transhumanisme, à la cruauté humaine (surtout des occidentaux envers les locaux), à la révolution industrielle,… De plus, les personnages sont attachants et on ressent une profonde empathie pour la Djinn. Là encore, difficile de ne pas vouloir une suite ou un long-métrage de cet épisode excellent et presque poétique.

  • Réalisation : Oliver Thomas
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur une œuvre de : Ken Liu
  • Studio : Red Dog Culture House (Corée du S.)

La décharge (The Dump):

De quoi ça parle ? Mr. Tvortchak, résident d’une décharge immense, est invité à quitter les lieux dans les plus brefs délais par un employé sans scrupule. Le problème, c’est que le vieil homme tient à sa décharge qui abrite un lourd secret.

Avis : Encore une très belle réalisation graphique dans cet épisode assez court (10min.). Question scénario, on est dans l’original mais malgré tout en terrain plutôt connu. La bestiole de l’épisode m’a, d’une certaine façon, fait penser à « The Thing ». Pas l’épisode le plus incroyable mais la fin est tellement satisfaisante, bien qu’on l’anticipe à des kilomètres.

  • Réalisation : Javier Recio Gracia
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur une œuvre de : Joe Lansdale
  • Studio : Able & Baker (Esp.)

Métamorphes (Shape-Shifters) :

De quoi ça parle ? L’armée américaine, aidée d’un duo de loups garous, patrouille dans les rues en Afghanistan. Pas du tout intégré par les soldats qui composent leur groupe, les deux mutants doivent survivre aux tirs des terroristes en plus des injures qui leur sont faites chaque jour. Mais un ennemi mystérieux va venir mettre le désordre. L’occasion aux hommes-loups d’enfin prouver leur valeur ?

Avis : Encore une fois, une claque visuelle sans nom. De plus, intégrer des loups-garous au corps de l’armée américaine, c’est vraiment bien vu, une idée originale et brillante. Cela nous fait un peu penser aux expériences qu’ont pu mettre en place les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale (ou en tout cas, les rumeurs qui parlaient de ça) mais en plus moderne, et du côté des « bons américains ». Bien que le racisme soit un sujet brulant, là elle est contournée en mettant cette fois en faute des hommes plus proche de l’animal que de l’homme, et l’être humain n’aime pas ce qui est différent de lui. En plus de cette réflexion, on a le droit à un combat formidable sur le dernier tiers de l’épisode. J’ai beaucoup apprécié !

  • Réalisation : Gabriele Pennacchioli
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur une œuvre de : Marko Kloos
  • Studio : Blur Sudio (USA)

Le Coup de main (Helping Hand) :

De quoi ça parle ? Suite à un accident lors d’une manœuvre d’entretien quelconque sur une station spatiale, Alex se trouve en train de dériver dans l’espace avec tout son équipement qui fout le camp. Comment arrivera-t-elle à se sortir de ce mauvais pas ? Y arrivera-t-elle seulement ?

Avis : Dans la même veine que le film Gravity, on sent une véritable angoisse sourdre tout du long de cet épisode. Personnellement, j’ai été mal à l’aise tout du long. Graphiquement extrêmement bien réussit encore une fois, on est content lorsque l’épisode se termine. Pas mon grand délire mais on ne peut nier que l’épisode marque.

  • Réalisation : Jon Yeo
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur une œuvre de : Claudine Griggs
  • Studio : Axis Studios (Écosse)

• Les Esprits de la nuit (Fish Night):

De quoi ça parle ? La voiture de deux vendeurs à domicile lâche en plein milieu du désert. Le plus vieux des deux parlent que le désert où ils se trouvent était occupé par l’océan auparavant. L’homme se demande également si les fantômes des hommes peuvent revenir, pourquoi pas ceux des créatures qui peuplaient cette région ? Il ne croyait pas si bien dire.

Avis : Dans un style graphique qui me botte moins, le rendu visuel est tout de même excellent. L’idée, en plus d’être très bonne, nous fait voyager entre passé et présent. On nous place dans un faux sentiment de sécurité et la fin est aussi inattendue que brutale. Bon épisode où l’on retiendra surtout la deuxième partie, très colorée et magique.

  • Réalisation : Damian Nenow
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur une œuvre de : Joe Lansdale
  • Studio : Platige Image Studio (Pologne)

Lucky 13 (Lucky 13) :

De quoi ça parle ? Un bizut prend en main un vaisseau de transport qui possède une très mauvaise réputation, celui dont personne ne veut, le numéro 13. Pas de souci technique mais a déjà perdu deux équipages. La pilote Colby apprendra que ce vaisseau n’est pas qu’un simple tas de ferraille.

Avis : Quand la machine dépasse les superstitions. L’œuvre de Marko Kloos est ici basé sur la superstition improbable qui nous relie au chiffre 13. Mais quand quelqu’un y croit, peu importe le chiffre, tout peut arriver. Le lien que tisse la pilote avec son vaisseau est très fort et on ressent toute l’émotion qu’elle éprouve à chaque moment que l’on peut voir quand elle vole à son bord. Action, explosions, graphismes époustouflants (peut-être le rendu visuel le plus ouf en termes de réalisme de toute la série), lien privilégié entre l’Homme et la machine. Bref, un très bon épisode où l’on se surprend également à vouloir une suite.

  • Réalisation : Jerome Chen
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur une œuvre de : Marko Kloos
  • Studio : Sony Pictures Imageworks (Canada)

L’Œuvre de Zima (Zima Blue):

De quoi ça parle ? Zima Blue, une couleur bien particulière. L’artiste Zima est reconnu dans l’univers entier pour ses fresques à échelle planétaire. Mais cet artiste insatisfait a accueilli un membre de la presse pour une bonne raison, lui parler de sa vie pour qu’elle la retranscrive, et présenter au public sa dernière œuvre.

Avis : Magnifique épisode, qu’il s’agisse du visuel (même si les humains ont des jambes trop longues par rapport au corps, mais c’est un style) que de l’histoire en elle-même (pondue par Alastair Reynolds). Une quête de vérité, un retour aux sources et un final qui donne la chair de poule. L’art au service du transhumanisme ou l’inverse ? À vous d’en juger.

  • Réalisation : Robert Valley
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur une œuvre de : Alastair Reynolds
  • Studio : Passion Pictures (Angleterre)

Angle mort (Blindspot):

De quoi ça parle ? Quatre chasseurs de puce s’attaquent à un convoi ultra-protégé. Le souci, c’est que tout ne se passera pas comme prévu.

Avis : Un épisode bourré d’action et d’humour créé par des studios russes. Pas grand-chose à dire d’autre car l’ensemble de l’action sera basée sur cette mission. On se prendra peut-être rapidement d’affection pour les quatre chasseurs qui sont devenus plus robots qu’humains.

  • Réalisation : Vitaliy Shushko
  • Scénario : Vitaliy Shushko
  • Basée sur une œuvre de : /
  • Studio : Elena Volk’s Animation Team (Russie)

L’Âge de glace (Ice Age):

De quoi ça parle ? Un couple emménage dans un nouvel appartement. L’ancien propriétaire y a laissé son vieux frigidaire. En y prenant un glaçon pour le mettre dans son verre, le compagnon fait une découverte pour le moins improbable.

Avis : Seul épisode avec prise de vue réelle, ce qui dénote un peu avec le reste de la série mais ça ne dérange pas le moins du monde, l’histoire nous propose une vision très personnelle, basée sur une histoire de Michael Swanwick, de l’évolution de la civilisation humaine. Un épisode de 10 minutes pas inoubliable mais qui propose un scénario créatif et un visuel magnifique (surtout sur la fin).

  • Réalisation : Tim Miller
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur une œuvre de : Michael Swanwick
  • Studio : Atomic Fiction (Canada)

Histoires alternatives (Alternate Histories) :

De quoi ça parle ? Multiversity, application américaine numéro 1 de l’Histoire alternative. Le principe ? On modifie un élément du passé et l’application nous propose différentes alternatives à l’histoire suite au changement apporté et ses conséquences.

Avis : Épisode sympa où l’exemple donné est la date de la mort d’Adolphe Hitler comme élément modifié. On part dans de très grands délires avec des femmes venus d’une autre planète ou des calamars pacifistes mettant le tentacule sur la Lune,… histoire vraiment tirée par les cheveux mais sympa dans sa conception (puis le côté humoristique, c’est encore une fois Scalzi). Pas inoubliable mais créatif et drôle.

  • Réalisation : Victor Maldonado & Alfredo Torres
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur l’histoire de : John Scalzi
  • Studio : Sun Creature Studio (Danemark)

Une guerre secrète (Secret War):

De quoi ça parle ? Au fond d’une Russie glaciale lors de la Seconde Guerre Mondiale, des troupes d’élite de l’Armée Rouge poursuivent des entités maléfiques sorties tout droit de vos pires cauchemars. Alors que le gros des troupes est en prise avec les forces allemandes à Stalingrad, le petit groupe suit la trace des créatures qui massacrent les villages ayant le malheur de se trouver sur leur chemin.

Avis : Ah j’adore ! On a démarré la série avec une histoire de monstre bien sanglante et on la clôture de la même façon, c’est tout ce que j’aime ! Entre occultisme, monstres à l’apparence hideuse, combats à la mitrailleuse et jugulaires tranchées pour le plaisir des yeux, tout indique que cet épisode n’est pas réservé aux âmes sensibles. Graphiquement très bon (presque aussi bon que l’épisode « Derrière la Faille »), certains ne sont pas fan de l’épisode pour son scénario simpliste. Personnellement je ne rejoins pas ces avis. Je trouve que le background avec la police secrète, l’occultisme, les tanières de monstres,… rien de très créatif certes mais l’ensemble vaut la peine de s’y attarder et on ne serait pas contre un bon film sur le sujet. Habituellement, on pense que les nazis auraient eu recours à ce type d’expérience pour changer le destin de la guerre, mais après tout, pourquoi pas les russes ou même les européens ?

  • Réalisation : István Zorkóczy
  • Scénario : Philip Gelatt
  • Basée sur l’histoire de : David W. Amendola
  • Studio : Digic Pictures (Hongrie)

CONCLUSION

Une série et un premier volume qui dépote ! Pas ou peu de défauts (forcément, il y aura toujours des épisodes que l’on aimera moins que d’autres), une bande-son géniale à chaque épisode, des CGI extraordinaires, des adaptations de nouvelles d’auteurs connus rafraîchissantes qui nous sortent des énième reboot ou remake dont on nous sauce depuis des années, et j’en passe et des meilleurs. L’autre côté appréciable c’est qu’il s’agit ici d’une série pour adulte (-18ans), Netflix aura été très inspiré de proposer quelque chose qui nous sort là encore de la énième série Young Adult avec ses problèmes de cœur à gogo. Ici, c’est trash. Ici, vous verrez du sang, des injustices, de la cruauté. Mais vous verrez également des couleurs magnifiques, des liens forts, des histoires émouvantes. Le tout chapeauté par des studios différents à travers le monde ! De la Russie au Canada, en passant par la France ou la Hongrie, cette diversité se ressent aussi bien dans le montage que dans les scénarios proposés. De plus, cette manière de créer une série de de façon anthologique nous donne vraiment l’impression de lire un recueil de nouvelles avec le fil conducteur bien défini fans le titre. Avec la sortie du Volume 2, c’est un vrai plaisir de se replonger dans ces 18 premiers épisodes et si, par malheur, vous n’avez pas encore tenté l’expérience, je vous en conjure, arrêtez tout et commencez dès aujourd’hui Love, Death & Robots ! Coup de cœur pour un grand nombre de spectateurs (dont moi ❤ ).

NOTE

9,5/10 (Coup de cœur ❤ )

L’avis d’autres experts –> Au pays des cave Trolls, le Dragon Galactique, Xapur, Lorhkan,…

BANDE-ANNONCE

5 réflexions au sujet de « Avis Série : Love, Death & Robots (Vol. 1) »

  1. J’ai eu un gros coup de coeur aussi pour cette série qui m’avait été chaudement recommandée par Audrey Pleynet. Trois robots est mon épisode préféré avec celui de Ken Liu. Et la conclusion avec les chats m’a fait mourir de rire! Je n’en pouvais plus! Du coup, je l’ai fait regarder à mon compagnon.

    Aimé par 1 personne

    1. Moi je l’avais vu au hasard sur le mur de quelqu’un qui avait été bluffé par la série, j’ai checké le trailer et je me suis dit que c’était de la balle ! Et j’ai pas été déçu.
      Trois Robots est génial en effet avec ce twist final avec les chats auquel on s’attend tellement pas. L’épisode de Ken Liu c’est poétique et tragique, ça fonctionne du feu de dieu. Ma compagne est pas très fan de tout ça mais elle a tout de même regardé les 3 robots qu’elle a plutôt bien appréciée, preuve que cet épisode fonctionne pour tout le monde ^^

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