Avis Lecture : Outsphere (Guy-Roger Duvert), tome 1

 

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Informations :

  • Édition : Auto-édition
  • Parution : 6 mai 2019
  • Nombre de pages :  312 pages
  • ISBN : 9781794329898
  • Prix : 19,99€ (Broché), 4,99€ (numérique)

Résumé :

Après avoir quitté une Terre mourante du fait des erreurs de nos sociétés, l’Arche, premier vaisseau à coloniser une exoplanète, arrive au bout d’un long voyage de 80 ans. Les colons sortent de leurs caissons cryogéniques et découvrent ce qui doit devenir un nouveau commencement pour l’humanité. Une nouvelle planète, un monde principalement végétal baptisé Eden. Les surprises se cumulent vite : la surface abrite une espèce primitive mais intelligente, des ruines prouvent l’existence de civilisations passées avancées, le système climatique obéit à des règles très particulières. Mais malgré tout cela, la colonisation commence de manière somme toute très classique, avec les traditionnelles oppositions entre militaires, scientifiques, civils. Mais tout change avec l’arrivée d’un nouveau joueur : un second vaisseau spatial arrive, quelques mois seulement après l’Arche. A son bord, des Terriens partis 60 ans plus tard, bénéficiant d’une technologie plus avancée, et eux même fortement modifiés génétiquement. Capables de se synchroniser et de communiquer télépathiquement entre eux, ils sont devenus une espèce fondamentalement collectiviste, que tout oppose aux traditionnels Terriens individualistes de l’Arche. Les deux peuples essaient dans un premier temps de cohabiter et d’apprendre les uns des autres, mais les obstacles rencontrés, le passé de la planète qui s’avère beaucoup plus riche et mystérieux que prévu, vont rapidement augmenter les tensions. Eden représente-t-il un nouvel espoir, ou au contraire la fin d’une civilisation?

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Guy-Roger Duvert

« Nationalité : France
Né(e) le : 03/07/1975
Biographie :

Guy-Roger Duvert a débuté dans le secteur cinématographique comme compositeur de musiques de films.

Il a ainsi composé pour plusieurs long métrages, dont un sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs.
Installé à Los Angeles depuis le début des années 2010, il travaille également pour des bandes-annonces de blockbusters hollywoodiens, comme « Transformers 3 », « Green Lantern », « Prometheus », « Lone Survivor »…
En tant que réalisateur, il sort en 2014 son second court métrage, « Cassandra », qui fait une percée unique en festivals, avec plus de 100 sélections et 58 prix à l’international. En reprenant la même équipe, il tourne un an plus tard son premier long métrage, « Virtual Revolution » (2016), qui a reçu de nombreux prix.
Il a sorti en 2018 une bande dessinée, du même nom, explorant plus loin l’univers du film. Elle est illustré par Benjamin Sjöberg.

« Outsphere » (2019) est son premier roman. » (source : Babelio)

« – Je me disais simplement que certaines choses qui nous paraissaient tellement naturelles finiront par s’oublier…
– Comme ?

– Un œuf. Je veux dire un vrai œuf, pas un truc synthétique. Un truc avec sa coquille, quoi. Le plaisir de briser un œuf dans la poêle et de le cuire…Quelque chose d’aussi trivial que ça…Nous finirons tous par l’oublier… C’est un peu perturbant, non ? »

Mes impressions, dilemmes à gogo

Contexte:
Je remercie Anaïs Boisnard pour son démarchage ainsi que l’auteur, Monsieur Guy-Roger Duvert pour la mise à disposition de son oeuvre. En effet, je n’ai pas pour habitude de recevoir des demandes d’attachés promotionnels pour le livre d’un auteur auto-édité qui se trouve être une personne reconnue dans le milieu du cinéma. Surprise donc et suite à quelques échanges, nous nous sommes mis d’accord sur cette collaboration. Toujours sceptique sur les réalisations auto-éditées, j’avais malgré tout quelques sérieuses attentes aux vues de la belle plaquette promotionnelle envoyée par Anaïs. Qu’en est-il finalement de ce premier roman ?

Couverture :
Malheureusement, je n’ai pas trouvé qui avait réalisé la couverture de ce livre (aurais-je mal cherché ?). Mais quoi qu’il en soit, il faut lui tirer un beau coup de chapeau à cette réalisation qui attire directement l’œil, nous intrigue et semble vous inviter sans détour à une aventure hors norme. Comme je le dis souvent, une couverture réussie et un pitch accrocheur sont les clés d’attraction du public, la réputation fait le reste.

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Les personnages :
Autant vous le dire tout de suite, nous sommes dans un roman multichoral, ce qui signifie que l’auteur s’arrête sur de nombreux personnages à différents moments et parfois au cours d’un même chapitre. Les changements sont bien amenés et ne sont pas trop violents, ce qui facilite la lecture. De plus, je suis un amateur de ce type de narration. Du tout bon en somme.

Multichoral donc, mais quelques personnages ressortent du lot comme le colonel Jake Bowman, chef d’un groupe de militaires aguerris surtout utilisés pour escorter lors de missions extérieures. D’autres sortiront du lot comme la scientifique Fulton, l’amiral Suleiman, l’exilé Vincent Balcalde ou encore Héléna Cruz, représentante des civils sur Eden. Nous pouvons en citer encore une belle tripotée mais il y en a trop que pour tous les citer. De plus, chacun à sa manière aura son importance à un moment précis, ils ne sont pas passifs.

Cependant, en termes de personnalités, il y a un cruel manque de profondeur pour un grand nombre d’entre eux. Alors oui, il y a la rudesse militaire (cliché), la naïveté des exilés (cliché), la froideur des scientifiques (cliché) hormis Sheppard (tiens, un lien quelconque avec la trilogie Mass Effect ?) qui est un scientifique sanguin, ce qui peut paraître étrange mais qui a le mérite de sortir du lot. Donc voilà, on reste à la surface des sentiments et on manque de profondeur psychologique, ça manque de rondeurs pour apporter une vraie plus-value au récit. On manque de faits de vie du quotidien, des interactions entre eux hors des moments critiques ou hors des missions, pour donner un côté plus authentique à l’ensemble.

Des personnages assez neutres, mais qui auront le mérite de nous faire nous immerger en eux sans ressentir d’émotions trop fortes lors des prises de décisions critiques auxquelles ils seront constamment confrontés. Ce qui nous laisse suffisamment de recul pour analyser les situations sans être dans l’hyper émotionnel que ces moments devraient normalement susciter.

La bonne surprise provient probablement du traitement émotionnel des Atlantes, ou « Clones », Humains génétiquement modifiés fonctionnant comme un collectif. Par synchronisation, ils partagent leurs expériences propres et en font bénéficier toute la colonie. Cependant, c’est au contact des Humains qu’ils appellent les « Anciens » que des changements vont s’opérer et c’est ce traitement qui sera vraiment intéressant et vient combler un manque dans le traitement psychologique des humains « normaux ».

Le récit :
Alors que la Terre se meurt, le vaisseau nommé « l’Arche » est envoyé aux confins de l’univers à destination d’une planète qu’ils nommeront Eden. Un voyage de 80 ans dans l’espace et où la destination se révélera moins hospitalière que prévue. Entre indigènes, découvertes de structures pyramidales sur la planète, les dissensions au sein même de la communauté, l’apparition d’un autre vaisseau envoyé également de la Terre mais quelques décennies plus tard. Les impondérables et les situations critiques se succéderont et mettront la survie de l’humanité à rude épreuve. Le titre, Outsphere, correspond au nom donné au premier lieu où se poseront les Humains sur Eden.

Un pitch ressemblant en certains points au dernier opus du célèbre jeu « Mass Effect Androméda », dans l’idée de la découverte d’une nouvel univers, la colonisation d’une nouvelle planète et les recherches de la faune et de la flore ainsi que la présence de toute autre forme de vie intelligente, la séparation distincte militaires, civils, scientifiques et techniciens, un petit groupe de militaires surentraînés en mission d’escorte ou de reconnaissance, des pyramides très anciennes, des nanos-machines dans l’air, un satellite géant qui gravite autour de la planète sans que l’on sache de qui il s’agit,… On ressent l’emprunt de nombreuses idées à des récits qui ont utilisés le même sujet auparavant, la colonisation spatiale, mais ce livre possède bien ses propre spécificités.

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Les thèmes principaux sont nombreux mais l’un d’eux est particulièrement difficile à juger, c’est la différence entre l’individualisme et le collectivisme. L’individualité des humains normaux et qui en fait des êtres uniques mais instables et illogiques alors que la synchronisation des clones leur permet une totale cohérence mais efface une partie de leur humanité. L’émergence « d’individualités » en sein du collectif des clones est un aspect des plus intéressants pour le développement de l’histoire et sera un tournant dans les relations Anciens-Clones.

J’ai également apprécié les nombreux obstacles auxquels les Humains étaient confrontés. On ne colonise pas une planète comme ça. La planète possède de nombreux arguments, disons, frappants, et propose également un passif qui s’avère flou et rempli de surprises. Les indigènes comme les animaux, en fonction des zones, apportent un background sérieux à l’ensemble. À la fin du récit, beaucoup de question restent en suspens mais il est évident que nous en saurons plus dans les prochains tomes. Quoi qu’il en soit, ce premier livre est un concentré de découvertes, d’actions et de dilemmes qui nous poussent à chaque à nous répéter la même question : « Que ferais-je à leur place ? »

L’expérience de l’auteur en tant que réalisateur de films est un vrai plus dans la conception de l’histoire. On pourrait presque assister à une série ou à un long-métrage, mais avec les notifications des pensées et des descriptions en plus, ce qui permet une belle immersion générale tout au long du récit.

Après, le livre souffre de quelques faiblesses. Quelques facilités scénaristiques, un scénario parfois un peu convenu, le manque de profondeur psychologique des personnages principaux comme je le soulignais plus haut, des répétitions parfois désagréables et quelques petites fautes par-ci par-là. Sur les deux derniers points, c’est ce que je reproche le plus aux auto-éditions. Cela dit, certains textes édités par des maisons souffrent parfois de ce type de soucis donc bon… il faut relativiser. Mais l’utilisation de synonymes, de tournures de phrases différentes et une relecture par des professionnels seraient appréciables pour un texte sans défaut à ce niveau-là.

Ces différents inconvénients peuvent faire tiquer à certains moments mais n’empêchent pas une lecture somme toute agréable du début à la fin.

Reprenons plus bas les + et – d’Outsphere.

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« Elle, plus que beaucoup, avait compris que l’humanité sur Terre courait à sa perte… Le fait était qu’à la fin de son mandat, elle ne croyait plus du tout à la possibilité de sortir l’humanité du marasme économique, social et écologique dans lequel elle s’embourbait. L’humanité était fichue mais ne s’en rendait simplement pas encore compte. »

Ce que j’ai aimé

  • La couverture qui présente très bien l’esprit et avec des couleurs agréables. Difficile de passer à côté sans vouloir y jeter un œil. Beau travail de l’illustrateur.
  • Une histoire à la Mass Effect – Andromeda revisitée. Nous sommes propulsés avec les colons dans un nouvel environnement et découvrirons avec eux toutes les richesses et tous les dangers qu’il y a sur Eden. Un vrai livre d’aventure.
  • Bien qu’il s’agisse de Science-Fiction, la lecture est aisée et est tout à fait adaptée à tout type de public. Pas de Hard SF ici, juste un roman d’aventure sur une nouvelle planète pleine de surprises.
  • Le traitement psychologique des Atlantes (ou les Clones c’est selon). Fondés dans un système collectiviste, l’apparition de différences au sein de cette entité est une évolution du récit qui apporte son lot de questionnements et d’intérêts.
  • L’expérience de l’auteur en tant que réalisateur de films est un plus dans l’immersion générale du récit.
  • Le background de la planète est travaillé et promet de nombreuses surprises par la suite. Indigènes, faune hostile et flore salvatrice, orages magnétiques, nano-machines inconnues, pyramides extra-terrestres et satellite alien. Bref, les colons a de quoi s’occuper et ce n’est pas prêt de s’arrêter.
  • Les dilemmes continus qui jalonnent sans arrêt l’histoire. Difficile de faire les bons choix et ceux qui pensent être de fins stratèges se retrouvent pris à leur propre jeu. Et nous, que ferions-nous si nous étions à leur place ?

Ce que j’aurai aimé, ce qui m’a dérangé

  • Le manque de fond psychologique des Humains « normaux ». On reste trop en surface. Même si certains ont des spécificités intéressantes, le tout n’est pas assez fouillé. On sent que l’auteur a peut-être pris plus de plaisir à développer la psychés des Clones, vides de toute subtilité individuelle.
  • Un parti pris assez évident pour la gent militaire, les civils relégués au simple sentiment de moutons naïfs, contestataires et racistes. Les différentes castes sont un peu trop clichées.
  • Un scénario souffrant de plusieurs facilités scénaristiques un peu trop flagrandes.
  • Plusieurs répétitions et quelques petits fautes d’orthographe par-ci par-là. Une relecture serait un plus.

Conclusion

Donc, nous possédons ici un livre auto-édité nous proposant un futur peu glorieux pour la Terre et ses habitants, un voyage dans l’espace pour la colonisation d’une nouvelle planète et de partir pour un « nouveau départ ». Les obstacles feront face aux colons de la planète Eden, de plus en plus nombreux et de plus en plus dangereux. Le manque de profondeur psychologique des personnages est compensé par un traitement intéressant de la collectivité des Atlantes, Humains génétiquement modifiés vivant en harmonie avec les leurs par synchronisation. Un background solide et plein de surprises, pas mal d’actions, de découvertes et de questionnements quant à l’attitude à adopter en fonction des événements. Souffrant de quelques faiblesses comme des répétitions, de petites fautes, des facilités scénaristiques ou d’un ensemble un peu convenu, l’expérience de l’auteur en tant que réalisateur permet une belle immersion générale dans son texte et le tout fonctionne sans problème. Une question nous taraude à la fin de la lecture : à quand le tome 2 ?

Note

8/10

Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat avec l’auteur.

Si vous avez apprécié cette critique (ou pas), n’hésitez pas à commenter. Si vous l’avez déjà lu ou si vous avez des questions spécifiques au récit, laissez une trace de votre passage 🙂

D’autres avis d’experts, c’est par ici –> Livraisons littéraires, Light and smell, Refuge littéraire, Jet de mots, Helariapieda, Nom d’un best-seller, Sylnor,…

14 réflexions au sujet de « Avis Lecture : Outsphere (Guy-Roger Duvert), tome 1 »

  1. Je ne connaissais pas du tout ce roman mais je suis intriguée… Si l’auteur est déjà célèbre dans le monde du cinéma, pourquoi l’auto édition ? Je ne le dis pas de manière condescendante mais je voudrai vraiment savoir pourquoi ce choix, si c’est engagé ou non et s’il y a une note à ce sujet dans le livre ? Parce que ça ne me paraît pas anodin. Mais bon c’est l’autrice engagée en moi qui parle XD concernant le livre en lui même la qualité de ta chronique n’arrive pas à me donner envie de le découvrir à cause des points que tu surlignes. En fait ça passerait très bien dans un film gros budget à Hollywood mais quand on change de médium, faut s’adapter aux règles. C’est le sentiment que j’ai en tout cas o/

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    1. Ayant été en communication avec son attachée promotionnelle et non pas avec l’auteur lui-même, je n’ai pas vraiment la réponse (et rien dans le livre n’indique quoi que ce soit à ce sujet). Je ne vais donc pas m’avancé sur le sujet bien que je possède ma petite idée. Je te rejoins sur l’idée, et l’auteur a créé cette histoire à la manière d’une série (on me murmure à l’oreillette qu’une adaptation dans ce format n’est pas impossible). Mais connaissance tes goûts, je pense que tu y trouverais malgré tout ton compte. C’est de la SF Popcorn mais malgré tout traitant de sujets qui peuvent vraiment nous faire poser des questions sur notre humanité et je sais que tu es friande de ce genre de texte. Après, à toi de voir naturellement mais j’ai foi en mon intuition xD

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      1. Et tu ne fais pas partager ton idée ? :p
        Oui je comprends que tu puisses le penser mais une thématique ne fait pas tout. Deux auteurs peuvent traiter la même, d’une façon totalement différente et me déplaire tous les deux au profit d’un troisième qui l’aura mieux fait selon mes goûts, tu vois ? Et en sf j’ai quand même des goûts de luxe à la Scalzi XD j’en lis davantage depuis que je travaille en partenariat avec l’Atalante mais ça me rend d’une exigence pénible. Du coup je ne suis pas sûre que ce texte soit vraiment pour moi ^^ Mais c’est gentil !

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      2. Mais c’est que tu deviens difficile avec le temps 😀 lol ! Oui mais bon si ta référence c’est Scalzi, il n’y aura plus grand chose pour te surprendre du coup lol. Tant pis pour celui-ci, j’en trouverai un autre tkt 😉

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  2. Je me posais aussi la question, comme Ombrebones, du pourquoi de l’auto-édition ? Merci pour cette chronique en tout cas. Je ne lirai pas ce titre – qui ne m’attire pas plus que cela, mais j’avoue que l’argument Mass Effect a attiré mon attention ! 🙂

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    1. Comme mentionné à OmbreBones, j’étais en lien avec l’attachée promotionnelle, je n’ai donc pas l’avis de l’auteur à ce sujet.
      Merci ^^
      Ben écoute, de ce que j’ai déjà pu lire dans tes chroniques niveau SF, je pense que c’est un livre qui pourrait te plaire. Tu ne seras peut-être pas transcendée, mais je ne crois pas trop me tromper en te disant que tu passeras un bon moment de lecture 🙂

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  3. Oui en fait, pour être exacte, je suis d’accord avec toutes les remarques, mais simplement parfois mon avis diffère sur la question (en toute subjectivité bien sûr 🙂). Pour te donner un exemple : je suis d’accord, c’est un roman multichoral, mais contrairement à toi ce n’est pas forcément le style de roman que j’aime. Aussi, tu dis que les personnages sont neutres et que ça a le mérite de nous faire nous immerger en eux et de nous faire prendre du recul. C’est vrai qu’ils sont neutres et que ça nous fait prendre du recul. Mais alors que ça n’a pas l’air de t’avoir dérangé plus que ça, moi si : j’aurais voulu mieux connaître les sentiments de certains perso face aux situations auxquelles ils ont été confrontés (surtout les premiers colons, contrairement aux Atlantes qui ont l’air à priori d’être dépourvus de sentiment, enfin au début en tout cas). Autrement, il y a d’autres éléments du roman dont tu parles qui m’ont plu à moi aussi (ex : le fait qu’on ne colonise pas une nouvelle planète si facilement), et d’autres points dont tu parles qui m’ont un peu dérangée aussi (la psychologie des personnages pas assez approfondie).

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