Test jeu : Star Wars Shadows of the Empire

DÉVELOPPEUR :
LucasArts
ÉDITEUR :
LucasArts
ANNÉE DE SORTIE :
1996
PLATEFORME :
Nitendo 64, PC Windows
PRIX :
4,99€ (Steam)

À propos de l’éditeur :

Lucasfilm Games, anciennement nommé « LucasArts Entertainment Company », est une société nord-américaine de développement et d’édition de jeux vidéo, filiale de la société de production Lucasfilm, acquise en octobre 2012 par The Walt Disney Company. Créée en 1982 sous le nom Lucasfilm Games, la société s’appelait LucasArts Entertainment Company de 1990 à 2013 et retrouve son nom d’origine à sa réouverture en 2021. Elle est à l’origine de nombreux jeux d’aventure renommés (la série des Monkey Island, Indiana Jones et le Mystère de l’Atlantide, Maniac Mansion: Day of the Tentacle, The Dig), ainsi que de nombreux jeux réalisés sous la licence Star Wars.
À la suite du rachat de Lucasfilm par The Walt Disney Company en octobre 2012, la société mère ferme LucasArts le 3 avril 20131 puis la rouvre le 11 janvier 2021 en tant que label.

Résumé :

Une obscure organisation, nommée « Soleil noir », complote pour éliminer Luke Skywalker. Par cet acte odieux, le maléfique prince Xizor compte faire tomber Dark Vador en disgrâce auprès de l’Empereur et ainsi lui ravir la place à ses côtés pour ensuite régner sur la galaxie.
C’est à Dash Rendar, un mercenaire au service de l’Alliance et aidé de son droïde Leebo, qu’il revient de faire tomber cette conspiration.

Ces événements se déroulent entre « L’Empire contre-attaque » et « Le Retour du Jedi ».

N’oubliez pas les livres issus de l’univers étendu Star Wars

Mon avis :

Il paraît qu’on n’oublie jamais sa première fois. Star Wars : Shadows of the Empire fut un dépucelage en règle lorsque j’ai reçu la Nitendo 64. Après des heures à pilonner Super Mario, Jurassic Park et autre Star Fox sur la Super Nitendo, je passais au level suivant avec cette console. Fan de Star Wars, je me plongeais corps et âme dans cette histoire qui ressemblait à la trilogie originelle mais sans l’être non plus.

Nous incarnons Dash, un mercenaire qui bosse pour l’Alliance. Le jeu étant intégralement en anglais, je ne comprenais pas une bille de l’histoire ou des objectifs à atteindre (bon, quand des droïdes et/ou des Stormtroopers vous foncent dessus et vous envoient des salves de blaster en pleine poire, vous avez malgré tout une vague idée de ce qui vous reste à faire). L’ami Dash nous fait penser à Han Solo de par sa complicité avec son coéquipier Leebo qui manœuvre avec lui le vaisseau « l’Outrider », une belle casserole spatiale qui n’est pas sans rappeler le Faucon Millenium dans sa conception, ou même son pistolaser qui ressemble en tout point à celui de notre contrebandier préféré.

L’histoire se déroule entre l’épisode V et VI de la saga et fait partie de l’univers étendu (au même titre que l’histoire de Thrawn, Dark Bane et tous les autres récits en format roman ou bande-dessiné du même univers). On y retrouve cependant la plupart des personnages qui ont animé la trilogie originale (Luke, Leia, Lando, Chewbacca) et même chez les antagonistes que vous devrez affronter comme Boba Fett ou IG-88.

Une affiche que l’on aurait sans doute préféré à celle du préquel d’Han Solo…

Ce jeu d’action 3D vous proposera 10 missions (ce qui peut sembler peu) mais chacune est une vraie aventure et prendra plusieurs dizaines de minutes à terminer (peut-être pas toutes, mais une bonne moitié certainement). Un jeu qui propose tout de même pas mal de diversité pour l’époque. En effet, dans certains niveaux vous devrez endosser le rôle de pilote et éliminer (dans l’espace ou sur Hoth, la planète glaciaire) les ennemis qui viendront sur vous par vague, vous pourrez piloter un speeder et éliminer des chasseurs de prime à pleine vitesse dans les rues Mos Esley ou les vallées de sable, vous aurez également (en majorité) votre personnage dans un espace de type plateforme où ce dernier pourra évoluer librement et dézinguer tout ce qui bouge, si vous n’êtes pas dézingué avant. Aaah qu’est-ce que j’ai pu flipper lorsqu’un Wampa se libérait de sa cage et me fonçait dessus, ou lorsque j’étais dans les égouts de la cité impériale et que des saloperies tentaculaires orange rôdaient et m’attendaient au tournant en poussant des cris à vous pisser dessus (les gars, je devais avoir 9 ans, interdiction de me juger). Les niveaux que j’appréciaient particulièrement étaient ceux où l’on pouvait piloter l’Outrider, un Spyder ou le Landspyder sur Hoth. Les niveaux de plateformes avaient leur charme, leurs moments de stress intense et leur originalité étaient des points à relever, mais la maniabilité, c’était pas comme piloter un X-Wing si vous voyez ce que je veux dire ^^ »

Rien de plus satisfaisant que d’éclater des quadripodes impériaux en revivant la bataille de Hoth !
Ah je n’ai pas rigolé en tombant nez-à-nez avec notre ami. Pas une sinécure quand on a qu’un pistolaser à portée de main :-/

Bref, vous l’aurez compris, le jeu était particulièrement immersif. En plus des musiques originales symphoniques qui vous donnaient l’impression d’être le nouveau sauveur de la galaxie dans son salon, vous aviez tout un arsenal pour flinguer en rythme et en cadence les soldats de l’Empire et de Xizor. Du laser standard en passant par les missiles tête chercheuse, le lance-flammes ou encore le canon destructeur, il y avait du choix pour passer en force. Mais attention, les munitions spéciales étaient plutôt rares et gare à ne pas se retrouver avec le simple laser pour combattre le boss de fin. Un autre élément que j’avais particulièrement adoré c’était le Jetpack qui vous permettait de voler (ou de flotter dans les airs quelques secondes est plus exact) et d’aborder une attaque d’une toute autre manière. Vous n’aurez jamais autant serrer les fesses pour passer d’une station à une autre avec le vide entre deux. Malgré cet arsenal et votre Jetpack, vous n’étiez jamais à l’abri d’une glissade dans l’un des puits sans fond qui jalonnait les différentes maps. Il est vrai qu’à l’époque la prise en main était bien différente d’un Mario 64 et les textures du paysage n’aidaient en rien. Les sauts étaient également difficiles à maîtriser. Ce qui est certain, c’est que le jeu vous offrira du challenge, aussi bien dans la difficulté des niveaux quand dans la prise en main du personnage.

Conclusion :

On plonge en plein dans le rétro, dans l’enfance et la nostalgie avec un grand N. N comme Nitendo 64, et qui dit Nitendo 64 dit mon premier jeu sur cette console, Star Wars : Shadows of the Empire. Un scénario que les nouveaux patrons de Lucasfilm auraient bien été inspirés d’adapter sur grand écran plutôt que de mettre en place cette dernière trilogie ou de pondre un préquel sur la vie de Han Solo dont personne ne voulait, mais c’est un autre débat. Le Prince Xizor, chef de l’organisation criminelle le « Soleil noir », veut mettre la main sur Luke Skywalker pour décrédibiliser Darth Vador et prendre sa place aux côtés de l’Empereur. Dash, un mercenaire aux allures assez similaires à notre bon vieux Han Solo, va devoir aider Luke et traverser la galaxie dans les missions plus périlleuses les unes que les autres. 10 missions (en mode plateforme, dans l’espace dans un vaisseau ou sur un Speeder dans les rues de sable), des personnages connus (gentils comme méchants) et des nouveaux, des boss finaux terrifiants, un arsenal qui ferait sauter l’étoile noire une deuxième fois et un Jetpack qui vous fera planer sur le champ de bataille, bref ce jeu issu de l’univers étendu de la saga Stara Wars a su plaire à un large public (dont moi) pour son ambition et sa proposition. Cependant, 25 ans plus tard, le jeu a, on peut le dire sans sourciller, assez mal vieillit et les textures et profondeurs de champ vous feront peut-être saigner la rétine si vous n’êtes pas prêt (et si vous n’avez pas l’habitude des jeux rétros). La maniabilité du personnage également reste le problème majeur du jeu. Cependant, l’ambiance, les bruitages et musiques, les longues missions où les ennemis se succèderont à chaque coin de porte ou de falaise, le côté affectif lié à l’univers de la saga qui est très bien respecté et un gameplay nerveux vous feront passer un très bon moment. Le jeu exclusivement en anglais pourrait également rebuter certains joueurs qui ne sont pas familier avec la langue de Shakespeare. Un jeu qui mériterait un remaster en règle pour le mettre au goût des technologies actuelles et qui saurait parler à un public désabusé par ce qui a été fait à leur saga préférée 25 ans plus tard.

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