Avis Lecture : Le Cycle d’Alamänder, tome 1 : La Porte des Abysses (Alexis Flamand)

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Informations :

  • Édition : Leha Éditions
  • Parution : juin 2017
  • Nombre de pages : 544 pages
  • ISBN : 979-10-97270-03-2
  • Prix : 19,00€ (Broché), 9,99€ (numérique)

Résumé :

Jonas Alamänder, mage et détective, vient de perdre sa maison confisquée par le royaume voisin. Accompagné d’Edrick, l’un des soldats chargés de lui apprendre la nouvelle, et de son fidèle valet Retzel, un facétieux petit démon, il part pour Ker Fresnel, capitale de Kung-Bohr afin d’y plaider sa cause.
Jon se trouve contraint de mener l’enquête sur le meurtre mystérieux de Pallas, conseiller du roi, et de déjouer un complot visant Ernst XXX. Les aventures se succèdent, au cours desquelles l’enquêteur montre autant de talent dans l’art de sa magie que de maladresses dans ses relations humaines.
Pendant ce temps, Mael, un jeune garçon aux penchants morbides, affronte un champ de blé carnivore, afin de rallier la fameuse école des assassins des « T’sanks ».

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Alexis Flamand

« Embert Flets, un fameux théoricien de l’Art, a dit : »Faire de la magie, c’est donner vie à un rêve. » On ne peut donner plus belle définition de ma profession. »

Mes impressions, un Worldbuilding de ouf mais trop de longueurs

Couverture :
La couverture réalisée par Marc Simonetti met en avant le decorum sombre et particulièrement torturé de la cité Ker Fresnel, lieu principal de l’intrigue. Marc Simonetti n’est pas un inconnu dans le domaine de l’illustration puisqu’il a déjà réalisé les couvertures d’ouvrages épiques comme « Le Trône de Fer » ou « Les Annales du Disque-Monde ». Le fait d’avoir voulu mettre en avant l’ambiance du livre en couverture est un parti pris que, personnellement, je ne partage pas à 100%. Je suis beaucoup plus adhérant à l’ancienne couverture éditée par « L’Homme sans Nom », à l’époque où le Cycle d’Alamänder était édité chez eux. Les personnages y sont représentés et elle évoque beaucoup plus de choses en lien avec l’histoire que celle de Simonetti. Mais c’est mon point de vue et d’autres le partageront peut-être…ou pas.

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Couverture du Tome 1 chez l’Homme sans Nom

Les personnages :
C’est un récit qui se basera essentiellement sur les histoires de Jonas Alamänder, Questeur Mehnzotain (traduisez par enquêteur dans les affaires magiques) et de Lan Maek, fondateur de l’École T’Sank (traduisez par les plus dangereux assassins du monde), mais on suivra également sur quelques chapitres la vie du premier apprenti de Lan Maek, Ninfell.

Jonas (appelez-le Jon) est un peu casanier et pas forcément facile à cerner. Il va se donner corps et âme à son enquête mais, paradoxalement, sera toujours passif des événements qui vont l’entourer (pour son plus grand malheur la plupart du temps). Son métier de prestige dans son pays ne sera pas forcément reconnu dans la cité de l’envahisseur Kung-Bohréen, mais ses talents d’enquêteur, digne d’un Sherlock Holmes, s’avéreront un atout précieux pour découvrir ce qui se trame contre le hautes sphères du pouvoir.

Lan Maek est un enfant qui ne grandit pas et qui est moqué de tout le village. Il partira et devra subir de nombreuses épreuves pour atteindre son but, devenir un T’Sank. Taiseux, extrêmement patient, apprends rapidement, c’est un personnage intéressant à plus d’un titre et sa capacité à rester en vie malgré des situations désespérées est remarquable. J’ai trouvé son histoire bien plus intéressante que celle de Ninfell (plus intéressante lorsque ce dernier est coincé sur le plateau

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Maek face au désert (Blog : http://images-du-monde.over-blog.com/2018/04/seul-au-monde.html)

De nombreux autres personnages hauts en couleurs feront leur apparition tout au long du récit, comme Vance, la chef espionne dont Jon s’entichera dès les premiers instants, Amanem Vilo, un dangereux psychopathe qui s’érige comme garant des connaissances T’Sank, Edrick qui passera de simple patrouilleur à général de l’armée intérieure de Ker Fresnel et qui connaît étrangement beaucoup de choses pour un simple soldat, le démon mineur du Questeur nommé Retzel, qui ne fait que manger et dire des choses obscènes, Ernst XXX, le Roi de Kung-Bohr, un nid à intrigue des plus complexes à lui tout seul, et j’en passe et des meilleurs. Bref, vous l’aurez compris beaucoup de monde vont bousculer la vie de Jon Alamänder, beaucoup moins du côté de Maek (peu en revienne vivant de toute façon). Une fourmilière d’individus dont il faudra sans cesse se méfier des apparences.

Certains sont plus convaincants que d’autres. Mais dans la généralité, la psyché des personnages est très bien travaillée. Jon, malgré son statut, reste profondément humain et n’abuse jamais de sa fonction pour obtenir ce qu’il désire. Maek s’enferme dans une vie de solitude qui va le mener vers un destin tout tracé par un Dieu jaloux. Les personnages sont, sauf à l’une ou l’autre reprise, de grandes réussites.

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Le récit :
Tout commence lorsque Jonas Alamänder se voit exproprié de chez lui. Suite à un mariage, ce bout de terre appartenant avec à Mehnzota passe aux mains de Kung-Bohr. Jon ira plaider sa cause auprès du Roi à Ker Fresnel pour éviter que sa maison ne soit rasée. La route, accompagnée de son serviteur démon Fretzel ainsi que de deux patrouilleurs, Edrick et Tec, sera plus tortueuse que prévu et Jon découvrira avec joie, ou pas, les mentalités et les coutumes de son « nouveau pays » avant de tomber dans une histoire qui pourrait bien ébranler toute une nation où il devra mener l’enquête.

Quant à Maek, on apprend comment il ressent la vie dans son village, comment il apprend à survivre au milieu des champs de blés carnivores (oui, oui, vous avez bien lu), à son arrivée dans le désert et sa découverte de la ceinture des macrovores. Une véritable épopée qui le mènera à son but, former l’apprenti qui érigera l’école des T’Sank.

Les deux histoires, bien que très distinctes et différentes, seront amenées à se croiser à un moment donné, mais on ne sait pas quand ni dans quelles circonstances, même si on peut jouer au jeu des devinettes et élaborer quelques hypothèses. De plus, la chronologie semble différente, celle de Maek semblant se passer plusieurs siècles avant les événements qui amèneront Jon a effectuer son enquête.

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Les poisons ont une importance capitale dans la mythologie T’Sank

Concernant le Worldbuilding, il est assez extraordinaire. La vie de Kung-Bohr, son Histoire, la faune, la flore, les technologies, le côté mythologique, tout ça est très travaillé et il est rare de retrouver pareil univers aussi fouillé que celui d’Alamänder, surtout en Fantasy française. Et c’est peut-être là qu’intervient ma première remarque : C’est extrêmement long dans les descriptions. L’auteur veut absolument, et on peut le comprendre, nous immerger dans son univers travaillé et pensé de toute pièce, mais parfois on s’y perd. Déjà parce que les détails sont si précis qu’on ne laisse pas vraiment de liberté à notre imaginaire (et que parfois on comprends tout simplement pas tout ce qui est écrit…vous savez, moi et l’architecture…), ensuite parce que certains passages semblent si longs qu’on se demande s’ils n’ont pas été là pour gonfler le texte (je pense à Ninfell qui découvre le plateau un peu onirique sur lequel il va essayer de descendre pour retrouver la plaine des macrovores, dieu que c’était long). À côté de ça, il y avait des sujets de conversations qui auraient mérité plus de détails comme lorsque l’école T’Sank s’est battue contre la coalition des nouvelles nations, mais on effleure l’événement alors qu’il me semble bien plus important que la recherche inutilement longue d’une issue de secours sur son plateau de mousse (oui, lisez, vous comprendrez). Cet exemple illustre aussi un autre manque que j’ai pointé du doigt, c’est l’absence d’action. Alors certes il s’agit d’une enquête (qui ne commence qu’à la moitié du livre notez bien), mais ça manque cruellement de bagarre ! Vous connaissez mes penchants pour l’action et la baston, et bien je n’ai pas été servi pour le coup et ça n’a fait qu’amplifier mon sentiment de longueur de lecture. Mais cela est vraiment propre à mes attentes et ceux qui aiment les histoires avec peu d’action, beaucoup de découvertes originales et une histoire d’enquête sur fond de magie, vous serez servis.

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Vous ne regarderez plus les champs de blés de la même manière après cette lecture ! 

« – Gouverner, c’est mentir, Jon. Mettez-vous ça dans le crâne. Vous connaissez la différence entre un roi et un démocrate ? Le roi manipule ses sujets en leur faisant croire qu’il a été choisi par des instances supérieures. Le démocrate fait le contraire : il affirme que c’est le peuple qui représente l’autorité sacrée. Qu’on soit désigné par le haut ou par le bas, le résultat est le même : le pouvoir ca à celui qui est le mieux capable d’utiliser son prochain. Je dois cependant reconnaître que vous m’avez surpris. Cette bravade sur ce que vous auriez découvert avait-elle un autre but que celui de me provoquer ?
– En fait, euh…non.
– Pa se motif caché en dehors d’une pulsion de votre ego, donc ?
– Vous êtes incroyable, s’enflamma Jon. Vous parvenez encore à retourner la situation en me faisant passer pour un imbécile ! »

La magie, parlons-en d’ailleurs. Elle est particulière. Les mages utilisent leur Aura (l’âme si on veut), vont y incorporer des données, parfois en les mélangeant avec leur propre sang, et « tisseront » des sortilèges qui auront des objectifs multiples. Alors, bien que j’aie apprécié l’originalité de cette magie toute particulière, je n’y ai pas forcément adhéré. En effet, par instant, je me croyais en train de lire Tony Starck en train de gérer les bases de données apportées par Jarvis (sans la voix de Jarvis bien sûr), c’était un peu bizarre. Puis ça prend du temps et on n’a pas vu de sorts en lien avec une scène d’action (Jon ne s’en sert pas lors d’événements critiques), donc on a aucune idée de la façon d’utiliser les pouvoirs magiques en situation de combat.

D’ailleurs, en parlant de Jarvis, l’utilisation de nombreux termes comme « base de données », « missiles téléguidés » ou encore « image holographique » m’a pas du tout convaincu. Je ne savais plus si j’étais dans de la Fantasy ou de la SF. Alors, je sais que beaucoup n’aiment pas catégoriser les genres, mais moi ça m’a un peu perdu. Quand on vous peint un monde où des hommes chevauchent des poulpes géants, des forteresses, des soldats avec des épées et des magiciens, j’ai du mal à me faire à l’idée que des termes aussi évolués peuvent avoir leur place dans ce type de récit. Peut-être suis-je un peu vieux jeu pour le coup mais voilà, je n’y adhère pas.

Intéressons-nous à l’écriture de l’auteur qui arrive à jongler sans difficulté entre les moments de doute, les intrigues alambiquées et les moments d’humour (noir la plupart du temps). Son écriture, même si je ne vais plus m’attarder sur les longueurs, est très descriptive, fluide et arrive à nous immerger dans son univers foisonnant. De nombreuses phrases sont également ponctuées d’anecdotes délicieuses qu’il faut les lire pour en apprécier la subtilité.

Pour finir, je reprendrais quelques passages du livre dont je n’ai pas compris l’intérêt. Tout d’abord, il y a un chapitre avec les dieux qui discutent et considèrent le lecteur comme un observateur de leur discussion, je n’ai pas saisi l’intérêt de ce chapitre. Idem pour le Making Of qui fait office de… eh bien j’en sais trop rien en fait (notons cependant la qualité des illustrations David Cochard qui sont d’une grande qualité et apporte un petite vision de l’univers abordé dans le livre). Quant à la fin, prometteur à souhait, elle est coupée en plein milieu d’une scène qui allait être décisive, mais l’arrêt brusque du livre est trop violent et on se retrouve avec une envie de crier à l’arnaque ! Bon, j’exagère, mais tout de même. Je comprends le besoin de donner envie au lecteur de se procurer le second tome, mais là, c’est comme-ci vous coupiez « La Communauté de l’Anneau » au moment où le Balrog arrive puis PAF ! suite au deuxième film. Nan, ça ne va pas du tout ! Mais encore, une fois, ce n’est que mon point de vue de lecteur totalement imprégné par l’histoire et l’action.

Revoyons ensemble les différents points positifs et négatifs qui ont jalonnés cette lecture.

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Retzel, démon mineur et compagnon involontaire de Jonas Alamänder

« La connaissance ne sera jamais qu’un prétexte pour se proclamer l’égal des Dieux. Entre nous, mon jeune ami, la forme d’Alamänder est bien le dernier sujet sur lequel s’interroge le sage. Chaque royaume croit être le centre de tous les autres, chaque individu celui qui permet aux autres d’exister. Que la vanité des hommes médite cela. »

Ce que j’ai aimé

  • L’écriture de l’auteur, descriptive à souhait, fluide et imprégnée de l’atmosphère du livre. C’est agréable à lire et l’on ne manque pas une seule info qui nous permettrait d’en savoir plus sur le monde qui entoure notre enquêteur. Les nombreuses anecdotes en fin de phrases sont savoureuses.
  • Le worldbuilding, très fouillé et travaillé, avec une mythologie profonde et solide. De l’école d’assassins T’Sank en passant par les montures skjors (poulpes terrestres), mais aussi les champs de blés carnivores et la ville de Ker Fresnel et tout ce qui entoure la culture Kun-Bohréenne, il est rare de retrouver pareil travail de fond dans la Fantasy francophone de nos jours.
  • Des personnages qui, bien qu’on ne s’attache pas forcément plus à l’un qu’à l’autre, possèdent une psyché bien travaillée et ne nous laisse pas indifférents dans les événements qu’ils subissent.
  • Les complots à foison et une enquête bien menée même si cette dernière tarde à arriver. Les subterfuges du roi de Kun-Bohr sont aussi inventifs qu’impressionnants et les réparties comme les sous-entendus sont faciles à comprendre et on en apprécie d’autant plus la finesse de leur apport dans les dialogues.
  • Les illustrations en fin de livre sont les bienvenues et l’on regrette qu’il n’y en n’ai pas plus tout au long du livre.

Ce que j’aurai aimé, ce qui m’a dérangé

  • Les longues descriptions de l’auteur sont ce qui fait sa force, mais également sa faiblesse, et l’on aurait souhaité que cette plume soit mise au service de moments plus intéressants ou soit troquée pour un peu plus d’action. De plus, cette surdescription nous coupe toute possibilité d’imaginer nous-même les lieux que le héros découvre en même temps que nous.
  • La couverture, bien que le parti pris par l’illustrateur de nous présenter le décorum sombre de la cité de Ker Fresnel soit totalement assumé, il ne nous apprend que peu de chose si ce n’est l’ambiance générale, au contraire des éditions de l’Homme sans Nom qui proposait une couverture avec les personnages et des éléments qui marquaient vraiment le récit.
  • L’utilisation de nombreux termes futuristes comme « holographique » ou « base de données » n’ont, à mon sens, pas grand chose à faire dans un récit de Fantasy où les soldats sont encore à l’époque de l’épée et du chevauchement de poulpes. Mais je suis un peu vieux-jeu pour ce genre d’éléments.
  • La magie, bien qu’inédite dans sa description, ne m’a pas conquis comme je l’aurai souhaité. Mais elle trouvera des adeptes, sans aucun doute, de par son originalité.
  • Des passages dont je n’ai pas compris l’intérêt comme le Making Of et une fin arrêtée à un mauvais moment selon moi viennent ternir un peu plus une lecture qui était pourtant agréable.

Conclusion

Je remercie avant tout Babelio pour cette Opération Masse critique, ainsi que la Maison d’édition Leha qui m’a envoyé le livre en format papier. Mais ai-je été convaincu par ce livre ? Était-il un bon choix ? Tout d’abord, il faut louer l’inventivité et la création de l’auteur. Son oeuvre foisonne d’originalité et de choses dont on ne pouvait ne serait-ce qu’imaginer et c’est particulièrement couillu (les champs de blés carnivores, des fermiers-guerriers, des poulpes terrestres qui font office de montures,… faut oser). Saluons également la plume acérée de l’auteur, fluide et toute en image, qui aura su manipuler l’esprit du lecteur et de ses personnages avec brio. Les personnages, nombreux, sont bien dessinés et se fondent parfaitement dans le Worldbuilding créé par l’auteur. Par contre, quelques points ont terni une lecture qui était pourtant agréable. Je pense notamment au système de magie, original, mais qui ne m’aura pas convaincu dans son élaboration, les termes futuristes utilisés comme Tony Stark utilise un Jarvis alors que l’on est encore à l’ère de l’épée, des incompréhensions sur l’utilité du Making Of et un chapitre avec des divinités, et pour terminer, des longueurs à n’en plus finir sur des points qui auraient pu être beaucoup plus courts pour donner la préférence à des passages peut-être plus intéressants à développer. Mais ces points ne concernent naturellement que moi et les bonnes critiques générales de ce livre sont tout à fait mérités. Il faut dire ce qui est : c’est un très bon livre, c’est juste qu’il ne m’a pas entièrement satisfait dans sa conception ou les choix de l’auteur. Si vous êtes amateur d’enquêtes magiques, de monde particulièrement travaillé tout comme sa mythologie, avec des descriptions de lieux et d’événements par une plume fluide et imagée, vous êtes tombés sur le bon livre ! Tentez votre chance et priez pour que votre nom n’apparaisse pas sur une feuille T’Sank 😉

Note

7/10

Ce livre a été lu dans le cadre de Masse Critique Babelio

Si vous avez apprécié cette critique (ou pas), n’hésitez pas à commenter. Si vous l’avez déjà lu ou si vous avez des questions spécifiques au récit, laissez une trace de votre passage 🙂

D’autres avis d’experts, c’est par ici –> Liseron d’Hiver, OmbreBones, Lhotseshar, Le Chroniqueur, L’épaule d’Orion, Symphonie,…

8 réflexions au sujet de « Avis Lecture : Le Cycle d’Alamänder, tome 1 : La Porte des Abysses (Alexis Flamand) »

    1. Oui j’imagine qu’il faut avoir lu l’ensemble de la trilogie pour que certains points moins appréciés prennent tout leur sens, mais ne pouvant me baser que sur le tome 1, voilà ce qu’il en ressort ^^ Après je ferme pas la porte à lire la suite mais pas pour tout de suite quoi.

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