Édito : petits problèmes d’auteur (11)

Édito : petits problèmes d’auteur (11)

Petit rendez-vous concernant les différents problèmes des auteurs/écrivains. Cela s’applique aux professionnels comme aux amateurs, aux écrivains comme aux blogueurs. C’est court, c’est simple, c’est rapide et nous pouvons échanger nos impressions ou nos expériences.

Via différentes vignettes, des problèmes sont cités. Vous reconnaîtrez-vous à travers ces situations ? Comment passez-vous au travers ? Ceux qui n’écrivent pas (encore), ces situations vous effraient-t-elles ou vous freinent-elles dans l’idée d’un jour passer à l’acte ?

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J’ai trouvé ces vignettes sur une page Facebook du nom de M.I.A. (Missing in Action).

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C’est drôle à dire, mais il paraît que les littératures de l’Imaginaire (SFFF) sont mal-aimées du grand public littéraire. Et bizarrement, j’ai un goût prononcé pour ces genres-là. Les lecteurs assidus de thrillers et de littérature dite « Blanche » me diront sans doute que je me lance alors tête droite dans le mur. Et pourtant,…

Comme l’avait un jour mentionné l’ami Fred Livyns dans son interview pour le Blog, c’est l’hypocrisie même de la société dans laquelle nous vivons. En effet, comment expliquer que les plus gros succès du cinéma soient des genres de la SFFF (Star Wars, Aliens, Avatar, Avengers, Le Seigneur des Anneaux, Jurassic Park/World,…), surtout lorsque l’on sait que la plupart sont issus à la base de livres ou de comics ? Tant bien même, combien sont au courant que Jurassic Park provient à la base d’un livre ? Ou le Seigneur des Anneaux et Bilbo le Hobbit ? Pire, combien savent que ces films appartiennent aux genres de l’Imaginaire ? Peuvent-ils seulement dire dans quelle catégorie ces films se classent ?

Alors, genre mal-aimé ? Vraiment ? Je pense tout simplement qu’il y a le facteur « lire, pourquoi faire quand je peux le visionner ». Du coup, beaucoup d’œuvres, car la SFFF est bien plus riche qu’on ne le pense, sont passées à la trappe. De plus, il y a de plus en plus d’auteurs depuis que la discipline d’écrire n’est plus réservée à une certaine élite et donc un marché saturé par des centaines de nouvelles publications qui ont pour durée de vie quelques semaines ou mois dans le meilleur des cas.

Alors, un genre que presque personne ne lit ? Non, mais qui souffre de nombreux soucis. Sa réputation faussée, la méconnaissance du public qui ne veut peut-être pas faire l’effort d’aller plus loin que les longs-métrages, asphyxie du marché et la durée de vie de nombreux romans font que c’est un genre mis à mal par rapport à d’autres. Une meilleure communication et promotion pourrait ouvrir des perspectives à de nombreux lecteurs qui manquent de connaissance et qui n’osent pas faire le pas.

Mais ce n’est que mon avis ^^

Et vous ? Ce problème est-il récurrent ? Êtes-vous souvent confronté à cette situation ? Comment fonctionnez-vous ?

Ce petit rendez-vous vous tente ? N’hésitez pas à le reproduire sur vos Blogs ou à partager pour que chacun y laisse son empreinte 🙂

N’hésitez pas à aller sur le site de Chris Bellabas qui m’a fait l’honneur de reprendre le rendez-vous, mais de manière beaucoup plus Badass et précise que moi ^^

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7 réflexions au sujet de « Édito : petits problèmes d’auteur (11) »

  1. Pas trop trop d’accord en fait. D’expérience j’ai déjà remarqué que la sfff touche un large public en salon, que ce soient les habitués ou les curieux. Mais faut être au contact, parce qu’en librairie t’es trop facilement paumé dans la masse. C’est pas tellement « de niche » que ça. Suffit de voir les Imaginales pour s’en convaincre 🙂 par contre ce qui peut poser souci c’est que sfff ça recouvre des romans tellement différents les uns des autres que les gens n’ont parfois même pas conscience de les aimer. On a quand même un acronyme qui met twilight et Honor Harrington dans le même panier un peu :p faut nuancer quoi. Comme pour tout !

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    1. Oui, en salon on peut remarquer l’attirance du public pour les genres de l’Imaginaire, surtout lorsqu’il s’agit de salons thématiques. Dans des salons plus généraux, je serai moins affirmatif. Et je te rejoins totalement dans ce que tu dis concernant l’éventail des possibilités qui peuvent souvent perdre les néophytes.

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      1. Et bien figure toi qu’il n’est pas rare que je fasse de meilleures ventes sur des salons généraux 🙂 ce n’est pas vrai pour tous mais par exemple Mons Livre, salon généraliste, reste ma meilleure date de l’année ! Avec beaucoup de nouveaux lecteurs, de gens pas habitués qui ont envie de découvrir, etc. Donc tu vois.. Je pense que la situation est un peu plus compliquée et à nuancer. Mais je saisis l’idée générale que tu veux faire passer !

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  2. Je pense que la SFFF a souvent mauvaise réputation, mais que cela tend à s’estomper. La « nouvelle génération » est moins élitiste dans ses goûts littéraires. À l’université, on observe une grande différence entre la vieille garde (en général, mais pas tous) et les nouveaux chargés de cours / professeurs. Quant à savoir si elle vend moins… Je suis plutôt d’accord avec toi qu’il s’agit plus d’une question de saturation du marché.

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    1. Oui heureusement il y a une évolution des mentalités dans nos pays francophones avec les nouvelles générations comme tu dis (les chefs d’oeuvres cinématographiques ont beaucoup aidés aussi je pense) mais nous restons largement en retard sur les pays anglo-saxons qui ont vraiment cette culture de la SFFF très forte.

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