Avis Lecture : Mage de Bataille, tome 1 (Peter A. Flannery)

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Informations :

  • Édition : Albin Michel Imaginaire
  • Parution : 26 Septembre 2018 
  • Nombre de pages :  544 pages
  • ISBN : 9782226435774
  • Prix : 24,00€ (Broché), 11,99€ (Numérique)

Résumé :

Falco Danté est un gringalet dans un monde en guerre peu à peu conquis par l’armée infernale des Possédés. Pire, Falco est méprisé, mis à l’écart, à cause de son père qui fut un immense mage de bataille avant de sombrer dans une folie meurtrière. Alors que la Reine tente de rassembler toutes les forces armées pour repousser les Possédés, Falco prend une décision qui va l’amener aux marges du désespoir : il va entrer à l’académie de la guerre, une école d’excellence pour les officiers. Là, il devra surmonter ses doutes, ceux de ses amis et même ceux de la Reine.

Le monde brûle ; seul un mage de bataille pourra sauver ce qu’il en reste. Falco réussira-t-il à libérer son pouvoir, à invoquer un dragon à sa mesure ou succombera-t-il à la folie… comme son père ?

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Peter A. Flannery

« Aucune émotion ne saurait égaler le chagrin d’un dragon si ce n’est, peut-être, la furie d’un dragon. »

Mes impressions, saveur sucrée – amer

Mon premier Albin Michel Imaginaire, mon premier Fantasy (anglophone) de l’année, un retour aux saveurs de notre enfance, là où la magie et les aventures héroïques nous faisaient prendre épée et bouclier pour combattre dans les couloirs ou les jardins chimères et dragons invisibles.

Bon après ce petit paragraphe super inspiré, je dois vous avouer que je suis plus sucré qu’amer, et plus sucré que salé (oui, la gourmandise est mon pêché préféré). Du coup, comment vous expliquer cela ? Je suis tiraillé car j’ai beaucoup apprécié ma lecture, c’était prenant et addictif, mon appréciation générale est très positive finalement (côté sucré), mais cette expérience était truffée de petits détails qui m’ont un peu ennuyé, de petites gênes occasionnées par-ci par-là qui m’ont parfois fait grincer des dents (côté amer). Je détaillerai ici plus bas ces différents points mais il y avait vraiment ce contraste entre, par exemple, l’amour de la Fantasy classique, avec un pitch relativement simple et tous les ingrédients qui font qu’on aime ce genre littéraire, puis d’un autre côté y a le fait que c’est tellement classique qu’on pourrait presque deviner comment cela va évoluer, y a parfois un vrai manque de surprise. Fin voilà, ce n’est que pour citer l’un des points sur lesquels j’étais totalement partagé. Mais globalement, lire une Fantasy un peu Old School, reprenant des concepts ayant déjà fait leurs preuves, c’est une petite piqûre de rappel de ce pourquoi on a commencé à aimer ce genre littéraire.

En gros, Falco Danté est le fils d’un mage de bataille qui a trahi les siens en s’alliant à son dragon, devenu noir (et donc fou) et a tué beaucoup d’innocents. Il porte le poids de ce geste toute sa vie durant en plus d’une maladie qui attaque ses poumons (tuberculose ?). Alors que le mage de bataille local, revenu après de longues années d’entraînement, fait appel à un dragon pour défier la horde de Possédés qui vient s’abattre sur la ville de Caer Dour avec l’aide d’un Démon, ils se rendent compte que le dragon qui arrive est noir (et donc, encore une fois, fou). Falco va tout faire foirer et tout un peuple sera condamné à l’exil et ainsi se taper 150 bornes pour rallier la ville la plus proche, coursés par le démon et ses revenants. Classique je vous disais.

Ce livre m’a fait penser à beaucoup de références, explicites ou non, voulues ou non. La fuite de Caer Dour m’a fait naturellement penser à un bon vieux Gemmell dont je suis certain que Flannery s’est inspiré. Ensuite, le mot Caer ressemble au nom donné aux forteresses dans la saga The Witcher de Sapkowski, Kaer (Morhen, Trolde,…). La relation entre un mage de bataille et le dragon à qui il fait appel me remémorait la saga d’Eragon ou au film d’animation « Dragons », rien que l’idée d’un mage de bataille pouvait être relié aux Chevaliers d’Émeraude (même si je doute qu’il y ait une réelle inspiration, quand on a lu cette saga, on peut y songer), l’entraînement et les différents corps militaires me rappelait d’une certaine manière « L’attaque des Titans » (pour les puristes de manga, Shingeki no Kyojin), ou encore les relations entre cadets ou les histoires de couloirs, rivalités ou tout simplement le héros que tout le monde pointe du doigt pour son passé peut faire penser de loin à Harry Potter à l’école des sorciers (pas taper !). J’ai lu certains faire mention que l’auteur serait peut-être fan de wargame style Warhammer, je suis sceptique bien que l’idée ne soit pas impossible. On pourrait même pousser le vice jusqu’à penser au jeu vidéo « Skyrim » lorsqu’un mage de bataille doit affronter un dragon noir. Bref, on peut piocher un peu partout. Superbe mélange ou simple reprise et réinterprétation de recettes ayant déjà fait leurs preuves ? Vous serez seuls juges pour ce point. 

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L’auteur maîtrise l’art de la guerre, les stratégies militaires et la description des combats. Pour ça, il n’y a rien a dire et c’est très prenant d’en apprendre plus avec les cadets sur ce qui les attend pendants leurs entraînements. Découvrir l’évolution des personnages dans leurs entraînements est intense, tout comme l’apprentissage de Mérédith Saker, thaumaturge en devenir et qui va se heurter sans le savoir au maître de son ordre, Galen Thrall, grand Vénératu et Vénérable Maître des thaumaturges (sorte de classe en-dessous des mages, usant de magie mais très lentement, ils sont les guides de ces derniers et les aident dans leur entraînement, mais qui en sont jaloux et veulent prendre le devant de la scène). Par contre, on regrettera certaines failles dans la façon d’aborder la psyché des personnages (ou en tout cas de certains). Falco pleure ou presque à chaque fois que l’on mentionne son traître de père (qu’il n’a pratiquement pas connu hin), qui se comporte en valet de chambre d’un ancien mage de bataille aveugle alors que c’est un noble (de par son père),… La relation entre la reine et l’émissaire qui ne se cachent même pas et dont la scène de retrouvaille fut presque gênante,… sans compter les stéréotypes à l’emporte pièce passant du meilleur ami badass au noble détestable, de la secte comploteuse aux mages supers héros. D’autres points seront abordés plus bas.

Ai-je donc adoré ou détesté ce livre ? J’ai aimé, j’ai été pris dans le fil des événements que proposait l’auteur et j’y ai pris du plaisir en m’y plongeant dedans, en absorbant toutes les informations et émotions qu’il a voulu nous faire partager. Malgré de nombreux points négatifs soulignés, il faut aborder ce livre comme une Fantasy pour débutant, là où les profanes y trouveront une véritable oeuvre pour bien aborder le large thème de la Fantasy classique, de ce qui a fait le succès de ce genre. Les vétérans ou adeptes de Fantasy tiqueront à de nombreuses reprises à n’en point douter, mais y retrouveront néanmoins les marqueurs de ce pourquoi ils ont aimé le genre. On peut apprécier le renouveau de la Fantasy actuelle avec de nouveaux traceurs et codes, de nouvelles thématiques et évolutions, mais moi j’apprécie les histoires sans prise de tête, Old School et proposant ce côté un peu rassurant quant à son caractère classique.

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« Si le dragon avait été d’une couleur différente, ils auraient combattu côte à côte, chacun prêt à se sacrifier pour l’autre. Mais il était noir, et les dragons noirs sont les ennemis de l’humanité. »

Anecdotes

Quand le livre que tu achètes chez Club est 3,40€ plus cher que chez nos voisins français (j’habite à 10 min. du Cultura le plus proche hin, mais ça m’apprendra à ne pas me renseigner avant) et en plus le classifie dans la catégorie Thrillers. Mouais, je parie qu’Apophis doit avoir les poils de la nuque qui dressent en voyant cela.

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Et ci-dessous vous trouverez un exemple de ma manière de prendre note lorsque je lis un bouquin. À droite le résumé des événements, à gauche des anecdotes, les pages où retrouver des citations ou le nom et poste occupé par les personnages pour m’en souvenir lors de la rédaction de chronique ou pour faire des rappels lors de la lecture du tome 2.

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« Ils n’avaient pas la force de s’opposer au démon. Personne n’en avait la force. Personne, à l’exception de Falco Danté. Le gringalet de la ville, l’objet de quolibets d’une génération entière. La victime d’une maladie qui lui rongeait le corps. Le fils d’un dément. »

Ce que j’ai aimé

  • C’est de la Fantasy classique, idéale pour les débutants et une piqûre de rappel aux anciens de pourquoi ils ont aimé ce genre. Y a un petit peu ce côté « Fan Service » pour plaire à un large public, aussi bien profane qu’initié.
  • L’histoire est prenante comme les récits de David Gemmell (sans en avoir la profondeur par contre). C’est fluide, rapide, pas trop de prise de tête à la compréhension des tenants et aboutissants. Une excellente lecture pour celui qui recherche quelque chose de facile à lire et à digérer.
  • Une maîtrise de la tension des batailles et de l’art militaire qui est à mettre en avant. Des différentes classes de soldats aux différentes manœuvres, il est vraiment intéressant de plonger au cœur d’un camp d’entraînement et nous apprenons, comme les cadets, qu’être officier dans l’armée, ce n’est pas que combattre, c’est également penser à toute la logistique, aux stratégies, étudier les terrains et les manœuvres,…
  • Un conflit qui se déroule sur une grande partie de la carte et pas seulement focalisé sur un lieu. Plusieurs territoires (Ire notamment dont les provinces de Beltanie et d’Illicie sont en très grands dangers à cause des Démons et des armées de Possédés en provenance de Férocie, la Valence dont proviennent les protagonistes, le royaume de Thrace sous le joug des thaumaturges locaux et l’Achéron, sorte de Sparte locale,…). Bref, il y a du voyage et on espère secrètement que l’Achéron débarquera, telle une armée de spartiates, pour mettre une raclée aux Possédés. Possédés qui eux aussi sont très bien retranscrits, classés par catégories, tout comme les Démons provenant des profondeurs de l’Enfer avec leur propre vocabulaire dans le monde des mortels.
  • Que serait une Fantasy sans complots ? Certes le niveau n’atteint pas un Game of Thrones passé maître sur ce plan mais le récit propose une idée intéressante avec la prise d’importance des thaumaturges dans l’ensemble des pouvoirs. Leur jalousie vis-à-vis des mages de bataille est intrigante vu qu’ils sont normalement leurs guides pour les aider à devenir de grands guerriers et ainsi battre les Démons qui menacent le monde.
  • De nombreux personnages ont la parole, donc nous sommes dans un roman dit « choral » mais rien de bien méchant pour ceux qui n’en sont pas fan. En effet, si l’histoire se concentre principalement sur Falco Danté, on a également l’occasion de se retrouver une fois avec la reine, une autre fois dans les complots thaumaturges ou dans les pensées de Mérédith Saker et plus encore. On s’attache à certains comme le bon Julius Merryweather (peu important mais est la touche d’optimisme de la première moitié du livre) et son fils handicapé Tobias, les frères Klingemann (cadets de l’Académie) ou encore Aurélian Cruz, ancien mage de bataille qui prend en charge l’entraînement de Falco, voir même Bryna Godwin et son évolution dans la prise en charge d’une unité d’archers complètement barges.
  • La deuxième partie est prometteuse de combats et d’action à tout rompre. Bref, de la BAGARRE !!! … Désolé. Et vu que l’auteur n’hésite pas à tuer certains personnages, il est raisonnable de penser que certains protagonistes majeurs vont y laisser des plumes.
  • La couverture panoramique claque sévère. Elle attire directement l’œil du public et ne peut pas vous tromper sur la marchandise. C’est épique !

Ce que j’aurai aimé, ce qui m’a dérangé

  • Qui dit classique, dit prévisible. Si on a un mélange de tout ce qui s’est déjà fait, on peut raisonnablement penser sans trop se tromper à comment tout cela va se finir, ou comment certaines scènes vont se dérouler. Manque de surprise à la clé et enchaînement de stéréotypes. Ne touchera pas directement les profanes, sera peut-être ennuyant pour les adeptes.
  • Certaines relations comme la reine avec l’émissaire qui n’apporte rien et en plus est gênant dans deux cas. Ils doivent rester cachés mais tout le monde est au courant. La relation Malaki (best friend de Falco) et Bryna est par contre trop détachée. Il y a de l’affect mais c’est très peu mis en avant, on a du mal à y croire.
  • Falco, un condensé d’erreurs en un seul personnage. Erreurs, oui et non selon le type de lecteur que vous êtes. Très jeune atteint d’une maladie qui attaque ses poumons, il doit attendre que l’émissaire débarque dans sa ville pour connaître son mal et pour que son médecin essaie enfin de le guérir correctement. Passé ce cap, le souffrant et frêle Falco (jouant les rôles de serviteur alors qu’il est noble, rappelons-le) va devenir en quelques mois un guerrier (je n’ai pas dit « grand » guerrier, abusons pas). De plus, on va plus lui en vouloir d’avoir eu un père traître que d’avoir fait exiler toute une ville (avec les nombreux morts qui ont suivi), père qu’il n’a pratiquement pas connu (et la mère morte en couche bien entendu) et dont la simple mention de ce mot « père » fait fondre en larme notre bonhomme. On aurait pu apporter un traitement plus approprié ou tout du moins différent à ce personnage principal.
  • Ah les noms. Bon sang de bois ! Si certains comme Falco, Malaki ou encore Bryna Godwin pouvaient passer, l’auteur ne s’est pas ennuyé pour d’autres. L’un d’entre eux, John Pierre, oh misère, j’en ai les yeux qui saignent ! Passant de prénoms italo-espagnols à des noms allemands puis gréco-romains, on aime ou on n’aime pas mais je n’ai pas adhéré à ce choix alors que d’autres auteurs ont cherché pour trouver des noms donnant l’impression d’être dans une vraie Fantasy (Druss la Légende, Eragon, Rekk le Boucher, ça se sont des noms qui vous transportent vers des lieux inconnus et magiques, sûrement pas des Sébastien Cabal (Chabal…Wait…Why ?) ou encore Cyrano ou pire, Marchio Dolor, « le Marquis de la Douleur », le démon très méchant de l’histoire. Perte de crédibilité totale de mon point de vue).
  • Beaucoup de zones d’ombre, notamment sur la provenance du pouvoir des mages et des thaumaturges, par rapport également aux dragons qui viennent d’au-delà de la mer et qui répondent à l’appel d’un mage mais sans que personne ne sache pourquoi. Beaucoup de facilités sur certains points pour donner consistance à l’histoire et au final peu d’explications réelles ou valables.
  • Le prix et l’édition du livre ! Ah, je suis désolé mais dans un monde où il est de plus en plus compliqué de mettre la main à la poche pour des loisirs ou de la culture, je suis un peu outré que l’éditeur nous fait payer 50,00€ (2 livres) pour une histoire qui tiendrait tout à fait en un tome. Pour preuve, sur une plateforme en ligne mondialement connue, le livre en VO est en un tome et ne coûte que 10,00€… J’ai le sentiment de m’être fait avoir et je suis totalement contre cette politique éditoriale, et ce n’est pas un certain Alfaric, critiqueur influent et respecté du site Babelio, qui me dira le contraire sur ce point.

Point neutre, réflexion

  • Le nombre de personnages. Moi j’aime bien quand il y en a pas mal, mais pour certains, cela risque d’être assez important à digérer malgré tout. J’ai compté en tout plus d’une cinquantaine de personnages, importants ou non. Faisant partie de l’Histoire, ou ayant un rôle parfois minime mais qui auront leur importance à un moment bien précis, mieux vaut noter qui est qui pour ne pas s’emmêler les pinceaux.

Conclusion

Un livre de Fantasy classique destiné à un public débutant dans le genre, ou pour ceux qui aiment les bonnes vieilles histoires héroïques Old School sans prise de tête. Il est vrai que pour les plus expérimentés des lecteurs de Fantasy, ce livre comportera de nombreux défauts et manquera de surprises. Néanmoins, il est difficile de ne pas apprécier ne serait-ce que l’aventure proposée par l’auteur car elle contient de nombreux ingrédients qui ont fait le succès du genre. Si en tant que blogueur nous sommes « obligés » de relever les différents points qui étayeront notre critique, qu’ils soient positifs ou négatifs, le lecteur lambda amateur des littératures de l’Imaginaire y trouvera son compte sans se soucier des fausses notes. Choix éditorial contestable pour avoir scindé une histoire en deux tomes alors qu’en VO il n’y a qu’un livre et est cinq fois moins chère. Néanmoins, un bon moment de lecture vous attend au bout du chemin, et c’est surtout ce que l’on retiendra avec ce tome 1 qui nous laisse entrevoir une deuxième partie très prometteuse.

Note

8/10

Si vous avez apprécié cette critique (ou pas), n’hésitez pas à commenter. Si vous l’avez déjà lu ou si vous avez des questions spécifiques au récit, laissez une trace de votre passage 🙂

D’autres avis d’experts, c’est par ici –> Encres&Calames, Le Chroniqueur, Apophis, Lhotseshar, Célindanaé, Dyonisos, Phooka, L’Ours Inculte, Lutin82, Lorhkan, Xapur,…

24 réflexions au sujet de « Avis Lecture : Mage de Bataille, tome 1 (Peter A. Flannery) »

  1. Et moi qui croyais écrire mes notes en pattes de mouche 😀

    Très bonne critique (comme d’hab, quoi), tu as très bien su faire passer ton sentiment ambivalent sur ce bouquin. Sinon, pour répondre à ta question implicite, classement en thriller + prix abusif = incendie du magasin, pour ma part. Mais bon, moi j’ai le droit, je suis dieu du Chaos 😀

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    1. Haha, je ne crois pas qu’ils y aient beaucoup de personnes ayant la capacité d’écrire si petit :-p lol.
      Merci Senseï, j’ai essayé de défendre mes impressions du mieux possible, c’est pas facile mais si tu valides, je suis un blogueur heureux haha ! 😀
      Oh oui, vas-y, fais-toi plaisir ! Brûle cette hérésie :-O :-p lol.

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  2. Il est dans ma PAL aussi, on me l’a gentiment offert, mais j’avoue que je n’osais pas trop me lancer, je ne l’aurais pas sélectionné de moi-même. Après t’avoir lu, j’hésite encore plus. Je crois que je vais encore pas mal traîner des pieds avant de m’y mettre ^^ Merci pour cet éclairage 😉

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    1. Je crois qu’il faut prendre ce livre comme un bon passe-temps, un moyen de décompresser. C’est pas prise de tête très accessible. Lis-le peut-être sans devoir l’analyser pour une chronique et je suis persuadé que tu vas plutôt bien apprécier l’expérience.

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  3. Super chronique (mais comme le dit Apophis, c’est comme d’habitude ;)).

    Je suis d’accord avec toi concernant le prix du livre. Mais, en Belgique, pas de loi qui oblige les librairies et autres espaces culturels à respecter la même norme, donc… Vive nos voisins français ? 🙂

    Sinon, je pense que ce diptyque est bien trop classique pour moi. J’essaie justement de m’éloigner des schémas traditionnels, ces derniers ayant tendance à me hérisser le poil (et pourtant, j’ai adoré Eragon de Christopher Paolini et certains David Gemmell, dont le fameux Légende).

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    1. Merci beaucoup ça fait plaisir ^^ (Albin Michel semble lui être resté sur le négatif par rapport au prix d’achat ^^ » ).
      J’ai la chance d’habiter à la frontière, pour le coup j’ai été un peu bête d’acheter chez moi ^^
      Bah ma foi, si tu as pris ton pieds avec Eragon et Gemmell, pourquoi pas lui laisser sa chance ? (même s’il n’a pas la même profondeur que les œuvres pré-citées)
      Merci pour ton passage en tout cas 😀

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      1. Oh, tu as reçu une réponse de la part de la maison d’édition ?

        Moi aussi, j’achète en France (ou sur Amazon, même si je comprends les gens qui s’y refusent, mais c’est un autre débat).

        Le hic, c’est que j’ai apprécié Eragon et Légende il y a… euh un certain nombre d’années ? Mes goûts littéraires ont pas mal évolué, et j’ai de plus en plus de mal avec la classic fantasy 🙂.

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      2. Oui, bien froide, où la personne derrière l’écran a ressenti le besoin de justifier le prix sans jamais relever quoi que ce soit du reste de la chronique. Ma foi, niveau com avec les lecteurs et blogueurs, on a fait mieux…
        Amazon je n’ai jamais acheté (et je ne le souhaite pas, en tout cas pour l’instant).
        Eragon fut l’un des premiers livres qui m’a fait aimer la Fantasy, quelle expérience ! (avoir vu le film m’a presque fait perdre foi en l’humanité et dans le cinéma… lol). Mais je comprends que tu sois aujourd’hui à la recherche d’oeuvres avec plus de recherche et de profondeur, c’est dans l’air du temps et l’expérience fait qu’on veut voir « autre chose ».

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      3. C’est sûr, on a fait mieux. J’imagine que la personne n’a pas les mêmes préoccupations que nous, blogueurs, ce qui expliquerait la différence de priorités. C’est tout de même dommage parce que ça ternit l’image de la maison d’édition.

        Disons qu’Amazon, c’est ma solution de facilité. Sinon, je dois toujours me déplacer en France pour acheter, ce qui augmenterait considérablement mes trajets en voiture. Ce n’est pas idéal, mais pour la littérature francophone, j’achète beaucoup plus en salon/festival (je repousse même certains achats quand j’apprends qu’un auteur, ou même juste la ME, sera sur place). J’aimerais privilégier les petits libraires indépendants, mais il y en a très peu dans ma ville, et le prix… Ça reste le frein principal ! Bref, ça pourrait faire l’objet d’un article complet tant il y a à dire sur le sujet 😉

        Ah, pour moi aussi, Eragon fut l’une de mes plus grandes révélations. C’est grâce à cette saga qu’est né mon amour inconditionnel pour les dragons. Et j’ai failli pleurer de désespoir en voyant le film, donc je te comprends… ^^

        Oui, je pense que c’est normal d’avoir envie d’autre chose. Comme les codes sont bien définis en classic fantasy, on s’en lasse facilement après quelques années, du moins je trouve.

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    1. Zut j’ai envoyé en deux fois xD le gros problème donc c’est le prix. J’aimerai beaucoup découvrir cette collection mais 27 euros le tome faut pas déconner. Il y a suffisamment de bons romans imaginaires francophones à des prix corrects… Je passe mon tour.
      Par contre, belle chronique comme toujours 🙂 c’est bien de nuancer !

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      1. Mooonnhhh (plaque sa main sur la tête)…. et dire que Xapur a vanté sur son Blog leur politique en matière d’Ebook… je ne le comprends pas vraiment sur ce coup-là… C’est le prix d’un broché chez Scrineo quoi :-/

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      2. Ah bon il a vanté la politique en matière d’ebook? Eh bah… Encore si j’étais sure que l’auteur touchait au moins la moitié de cette somme, ça ne me gênerait pas mais on sait l’un comme l’autre que ce n’est pas le cas. On est quand même sur un ebook plus cher que le broché d’origine en anglais xD Perso ça me choque. Comme tu dis, c’est le prix d’un broché chez plusieurs éditeurs.

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  4. une critique que je partage sur ce premier tome, avec un sentiment analysé un poil mitigé, mais on se laisse vraiment emporter par la fougue.

    Je vois que toi aussi, tu utilises un cahier avec plein de ratures et de couleurs!

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