Vous connaissez peut-être les Éditions Plume Blanche sur ce Blog grâce à la chronique réalisée l’an dernier sur le livre d’Angel Arekin, « Le Porteur de Mort, T1« . Vous connaissez sans doute cette petite ME de nom ou lorsque vous vous êtes rendus sur un salon. Ou peut-être ne les connaissez-vous tout simplement pas et auquel cas, je vous propose de remédier immédiatement à ce problème.
Lors de la Foire du Livre de Bruxelles (FLB), j’ai eu la chance d’interviewer l’éditrice de cette ME qui commence lentement mais sûrement à se faire connaître un peu partout où elle se présente (je repense notamment aux Halliennales où j’avais découvert la structure il y a deux ou trois ans). C’est avec beaucoup de professionnalisme et de franchise que Madame Barril s’est prêtée au jeu de l’interview surprise et je la remercie chaleureusement pour sa disponibilité.
En espérant que ces quelques questions vous donneront envie de découvrir cette Maison d’éditions de l’Imaginaire et de venir leur faire un petit coucou à la FLB qui se tiendra du jeudi 14 au dimanche 17 février. N’hésitez plus !
Bonne lecture 😉
- Bonsoir, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Marion Barril, je suis éditrice des Éditions Plume Blanche. C’est une maison que j’ai créée en 2015 et qui publie exclusivement des romans sur le thème de l’Imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique, Dystopie), que ce soit pour Jeunesse à partir de 9-10 ans que pour public adulte.
- Nous sommes donc à la FLB, est-ce une étape importante dans votre année éditoriale que d’être présente à ce salon ?
Oui, tout à fait. Il s’agit que de notre deuxième année où on participe à cet événement-là, mais il serait idiot de dire que cet événement n’est pas un incontournable. C’est avant tout un salon dont on entend très souvent parler, et c’était l’un de ceux que je souhaitais absolument faire. Après, je possède une petite structure éditoriale donc ce n’est que la deuxième année où l’on peut venir mais c’est un événement que j’attends avec impatience. En plus on y fait de belles rencontres.
- Des différences entre le public belge et français ?
Je trouve que le public belge, de manière générale, propose un plus bel accueil à la littérature de l’Imaginaire que le public français. Alors, ce n’est pas tout le monde on est bien d’accord, ce n’est pas à tous les salons, mais il n’est pas rare de se retrouver dans les salons en France face à des personnes qui sont totalement réticentes lorsqu’on le parle de cette littérature alors qu’en Belgique au contraire on a plutôt l’accueil inverse avec les lecteurs heureux et contents de trouver des romans de ce style bien précis.
- La place de l’Imaginaire dans un salon comme celui-ci, est-ce plus compliqué de faire face à toutes les grandes structures présentes ou arrivez-vous à trouver votre public malgré tout ?
Alors c’est peut-être présomptueux de dire ça mais je n’ai pas peur des plus grandes maisons d’éditions. Elles ont chacune leur lectorat, leur public, leurs auteurs,… je pense concrètement qu’il y a de la place pour tout le monde, il y a des habitués qui savent où nous trouver et puis c’est la joie et le plaisir de faire de nouvelles rencontres littéraires à chaque fois, des personnes qui avant ne nous connaissaient pas, qui craquent sur un bouquin et si l’histoire leur a plu ils reviennent l’année suivante ou ils en commandent d’autres entre-temps ou viennent encore nous voir sur d’autres salons, et ainsi de suite. Il y a de la place pour tout le monde. À mon sens, ce n’est pas une question de se marcher les uns sur les autres. Il y a suffisamment de lecteurs pour tous et pour tous les goûts.
- Quels autres liens avez-vous avec la Belgique (en termes de salons, d’auteurs,…) ?
Alors nous faisons le salon du livre de Mons (Mon’S Livre) tous les ans au mois de novembre, un salon génialissime ! Après j’ai une de mes auteurs qui est belge et qui habite à quelques kilomètres de Bruxelles, mais ça c’est vraiment une coïncidence. Pour le moment le lien s’arrête là sauf qu’on y fait à chaque fois de belles rencontres littéraires quand on se déplace.
- Est-ce que pour cet événement en particulier vous avez avec vous des nouveautés ou des exclusivités ?
Oui. Tout d’abord il faut savoir qu’au salon du livre de Mons nous réservons ce qu’on appelle une « exclu salon » c’est-à-dire qu’on présente sur table tous les titres de l’année d’après à paraître. Donc il y a des lecteurs qui le savent, qui sont au rendez-vous et là pour la FLB nous avons trois titres qui sortent en avant-première avec « Semblables » de Julie Jodts qui sort au mois de mars, il y a « Blood Witch » de Léna Jomahé qui sort au mois d’avril et le tome 4 de la saga du « Porteur de Mort » qui sort au mois de mai.
- Qu’est-ce que vous aimez le plus en Belgique ?
Les personnes avec qui on peut discuter, à qui on peut parler sans qu’ils aient l’impression qu’on les agresse, qui sont souriants, tout ça. Ce sont les échanges que nous pouvons avoir et les rencontres que nous faisons qui sont super agréables.
- Un grand merci et peut-être un dernier mot pour les lecteurs du Blog ?
Un bonne lecture à celles et ceux qui plongeront dans l’univers de Plume Blanche et à tous les autres lecteurs et merci beaucoup pour cette interview !
Si vous souhaitez vous rendre directement sur le site, c’est par ici –> Plume Blanche
Super interview ! 🙂
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Merci 😀
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J ai adoré cet interview. Je me réjouis de lire les suivantes aussi. 😃
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Merci Mae 🙂 la suivante arrive à grands pas 😀
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Génial cette interview 🙂
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Merci Ju 😀
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Je propose à Marion Barril de venir dans de petits salons régionaux spécialisés au lieu d’aller aux salons généralistes de Paris. Nous, on vient pour lire de l’imaginaire et on adore parler avec les auteurs et les éditeurs. 😉
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Je suppose qu’ils sont présents également sur les petits salons (même si les Halliennales c’est pas un « petit » salon, cela fait quelques années qu’ils sont là), ils sont à Mon’s Livre également,… en France je ne sais pas où ils vont mais y avait Angel Arekin qui est à Atrebatia à Arras ce weekend donc bon.
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Désolée, je me suis visiblement mal exprimée. Je voulais juste dire que dans les petits salons spécialisés, on se déplace pour parler imaginaire, donc qu’il n’y a pas de raison qu’on se montre distant sur le sujet. Tout simplement. 🙂
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Si si, vous les français êtes supers distants ! (Hin, quoi ?) lol. Je ris mais en effet, les salons parisiens n’ont pas vraiment une cote de popularité dingue chez les éditeurs ou auteurs. (et dsl j’ai mal compris ton premier message, autant pour moi)
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Merci pour l’interview 🙂 par contre, je pense en effet que ça dépend des salons, ce n’est pas forcément le même public qui va aller dans les petits salons dédiés, et qui va aller dans de plus gros salons, ou plus generalistes. Dans ceux ou j’ai été, c’était très chouette, on pouvait passer des heures à discuter avec les auteurs et les artistes présents ^^
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Nan nan, vous avez une mauvaise réputation les français, c’est tout ! LOOL je ris bien sûr mais bon, il reste que de toutes les personnes à qui je parle, que cela soit à des salons dédiés ou non, les auteurs et éditeurs sont bien plus amateurs du public belge (je fais pas du tout de patriotisme qu’on se le dise). Après, se sont des avis très généraux et il ne faut pas tout mettre dans le même panier c’est un fait. Je pense que les salons de Paris n’aident pas non plus à développer une excellente image du public français dans sa globalité (je parle surtout d’Imaginaire là).
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Ah, je viens de comprendre. Parce que je suis française, tu croyais que je défendais l’honneur français. Désolée, je suis un peu au-delà de ce type de considération. ^^
Je trouvais surtout dommage que l’éditrice ait l’impression qu’on ne s’intéresse pas à son travail, alors qu’on se déplace parfois sur des centaines de kilomètres pour pouvoir parler avec les auteurs et les éditeurs. Et cette vérité-là, peu importe qu’elle se passe en France, en Belgique ou ailleurs, je trouvais bon de la rappeler. Et de rassurer. Oui, ici ou ailleurs, on se déplace parce qu’on aime l’imaginaire. Car « on » n’a pas de nationalité. 😉
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Haha ! Les malentendus sur la toile parfois ça peut aller loin ^^
Non j’entends bien ce que tu dis mais je ne crois pas qu’elle se plaignait par rapport à ça. Fin ce n’était pas mon ressenti lorsque je l’ai interviewé en tout cas.
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