Sortir des Sentiers Battus, une première nouvelle publiée

Bienvenue à toi, Ô lecteur avisé qui est arrivé jusqu’à cet article !

En ce jour d’anniversaire où j’écris ces lignes, j’ai l’immense fierté d’annoncer que je suis devenu officiellement écrivain. Alors certes, ce n’est pas un roman de plusieurs centaines de pages. Certes, ce n’est pas un recueil de nouvelles avec mes écrits uniquement. Il ne s’agit là que d’une modeste nouvelle de quelques pages figurant au milieu des 9 autres qui composent ce recueil.

Un peu par hasard, votre serviteur avait remarqué le concours de nouvelles mis sur pieds par une nouvelle maison d’éditions nommée « Les Éditions de la Banshee ». J’avais justement un texte qui collait bien au thème –> Sortir des Sentiers Battus. Ce texte avait été une première fois proposée à un autre concours mais chez les Éditions du Chat Noir où elle n’a malheureusement pas été sélectionnée. Après relecture, j’avais compris. Beaucoup de fautes étaient encore présentes, plusieurs phrases incohérentes et quelques fautes de ponctuation douteuses achevèrent mon constat. J’ai repris le texte en main et je l’ai retravaillé. Pas sur le fond car j’estimais qu’il collait parfaitement avec le thème, mais sur la forme. Travail payant puisque j’ai été sélectionné pour faire partie de l’anthologie. Mieux encore, j’étais l’un des coups de cœur de l’éditrice.

Un rêve se réalisait. J’allais être publié. C’est aujourd’hui chose faite même si le processus ne s’est pas déroulé comme je me l’imaginais. Voici pour vous un résumé de ce que le livre comporte.

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L’oeuvre en 10 nouvelles

  • Une histoire d’enfants (Michel Flandin) : Dans un style très poétique, cette nouvelle nous entraîne sur un bateau où les femmes parlent et donnent la vie (et leur avis) et où les hommes suent et sont des reproducteurs. Les femmes pensent et les hommes travaillent. Mais lorsqu’une femme sue et qu’un homme pense, leur petit univers commence à être chamboulé. Et les enfants dans tout cela ? Quel sera leur rôle ? Une véritable réflexion sur la place de chacun et nos perceptions dans un monde qui change.
  • Rien ne trouble les flots limpides (Eve Mattatia) : Dans le bourg d’Ioannina, Eleftherios, un chasseur, aide son ami, le berger Angelos, à réparer sa bergerie. Le chasseur ayant bien travaillé, décide de passer par un chemin solitaire qu’il apprécie car très peu fréquenté. Mais à la nuit tombée, la nature s’emballe et s’assombrit. Elle semble le prévenir d’un danger. Quelle est cette sensation qui noue les entrailles du jeune chausseur ? Que va-t-il découvrir lorsqu’il rentrera chez lui ? Un petit voyage dans l’ancienne contrée d’Épire où la vengeance et la tristesse seront au bout du chemin.
  • Réséda (Elsa Bordier) : Réséda, cheveux mauves et grands yeux jaunes, ne comprends pas sa situation. Dans un village régit par les lois des hommes et où elle ne peut sortir des limites, elle cherche en vain un regard, une attention de sa mère qui la nie depuis sa naissance. Cette dernière avait enfreint les règles et sa fille en payait le prix. Mais qui a-t-il au-delà des buissons rouges ? Pourquoi sa mère a-t-elle désobéi aux règles du village ? Réséda restera-t-elle à l’écart ou va-t-elle suivre les traces de sa génitrice ? Une leçon de courage dans un univers original.
  • Au-delà du Vinland (Christophe Kirgo) : en 1017, un prêtre s’installe à Hùsavik, en Islande, où vivent 300 normands. Très vite, l’un d’entre eux se rapproche de lui. Il se nomme Stein Gunnarson. Ce dernier était un fervent croyant, mais semblait paniqué. Lorsqu’il demande au prêtre de venir dîner chez lui, l’homme de Dieu est à des lieux de s’imaginer ce que l’ancien viking va lui annoncer. Aux portes de la folie, toutes les certitudes sont ébranlées. Une histoire prenante, à la lisière entre le récit épique et les horreurs lovecraftiennes.
  • Les innocents (Petit Gris) : La chaleur, des escargots et des moustiques, Sam et Lilith partent en cueillette des gastéropodes, étonnamment nombreux, pour les rapporter à Mamichou pour les cuisiner. Mais des événements étranges font leur apparition. Il y a bien trop de moustiques et les cadavres desséchés d’un chevreuil et d’une souris devraient les inquiéter. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Une succession d’événements vous feront douter de tout, même de l’envie d’avaler un escargot.
  • Le premier cours (Claire Abadie) : Caroline a un nouveau job et s’est inscrite à un nouveau sport : le tennis de table. Son premier cours débute bientôt. Elle a soigneusement tout préparé pour être à temps. Lorsqu’elle arrive au lieu-dit, elle ne trouve pas l’entrée et les côtés sont bloqués par une grille. Doit-elle abandonner ou doit-elle persévérer ? Doutes et méfiance vous feront prendre des chemins bien étranges.
  • Au pied de l’arbre (Orianne Denis) : Louis vit dans une très vieille demeure. L’endroit est sinistre et est regardé avec méfiance par les habitants du village se trouvant un peu plus loin. Lorsque Louis décide de se rendre en ville pour profiter de l’effervescence du marché de Noël, il rencontre une personne inattendue. Une femme lui sourit. Qui est-elle ? Pourquoi lui sourit-elle ? Lorsqu’il rentre chez lui, va-t-il la revoir un jour ? Une nouvelle teintée de souvenirs et d’une profonde mélancolie.
  • La valse des damnés (votre serviteur) : Josh fête le carnaval catalan en plein milieu de Barcelone. Mais des visions et une sensation étrange viendront ternir une journée pourtant parfaite. Des cris et des murmures, les gens autour de lui qui accélèrent, les masquent qui se tordent dans des rictus épouvantables. Aurait-il abusé sur l’alcool ou devient-il fou ? Et cette étrange femme tatouée qu’il rencontre au marché, pourquoi ne fait-il que penser à elle ? Un voyage à Barcelone comme vous ne l’avez jamais vécu auparavant.
  • Emballés dans la brume (Jacqueline Bazalgues) : Jennifer, son mari et ses enfants reviennent du marché de Noël et ont plus de 60 km à parcourir avant de rentrer. Sur la route, une étrange brume s’épaissit autour de la voiture. Soudain, elle se matérialise en un cocher à l’air mauvais qui envoi ses chevaux au triple galop vers sa voiture. Mais qu’est-ce qui se passe ? Qu’elle est cette apparition que Jennifer semble être la seule à avoir vue ? Le passé et le futur vont se mélanger dans une danse complexe vers le présent.
  • Peine atemporelle (Claire Boissard) : Martin Durant, dirigeant d’une grande firme pharmaceutique, va bientôt passer la main à son fils. Alors qu’il s’adonne à son passe-temps favori, la voile, une étrange capsule fait son apparition et Martin perd connaissance. Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi se retrouve-t-il dans le futur ? Personne n’échappe à son jugement.

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Mes impressions

Cette anthologie vous propose donc un mélange très hétéroclite avec pour thème commun « Sortir des sentiers battus ». Une bonne centaine de pages pour découvrir comment chaque auteur s’est approprié le sujet. Et certains choix sont surprenants.

On retrouve un côté poétique et surtout une belle créativité chez « une histoire d’enfants » et « Réséda », un côté touchant et où le travail de prise de conscience d’une situation est important. Deux textes surprenants !

Une mélancolie forte se dégage dans « Au pied de l’arbre » ainsi qu’une beauté descriptive impressionnante malgré la tristesse du décor. « Rien ne trouble les flots limpides » possède également ce côté triste mais à contrario, une colère sourde laissera place à l’envie de vengeance pour enfin revenir à la mélancolie.

« Peine atemporelle » est la nouvelle SF du recueil, proposant une fin totalement barge, mais vraiment bien trouvée. On regrette presque que cela ne soit qu’une nouvelle de quelques pages.

« Au-delà du Vinland » et « Les Innocents » sont les deux nouvelles les plus glauques, ancrées dans le genre Fantastique (historique et horrifique pour l’une, contemporaine pour l’autre). Celle du Vinland est vraiment angoissante et on ne peut s’empêcher de repenser aux horreurs et à la glauquitude des textes de Lovecraft. « Les Innocents » était vraiment prometteur, très légèrement dans le sillage d’un Stephen King. Mais par contre je n’ai pas saisi la fin. Quelque chose a dû m’échapper, mais ça arrive.

Par contre, « Emballé dans la brume » et « Premier cours » ne m’ont pas vraiment emballées, que cela soit par la plume ou l’histoire proprement dite. Elles plairont néanmoins à d’autres lecteurs, je n’en ai pas le moindre doute.

Pour terminer, il y a ma nouvelle, se situant dans le Barcelone d’un futur proche (pourquoi, je ne sais pas, une envie de se projeter peut-être). Elle entre dans le cadre du Fantastique horrifique. Mes sentiments sont mitigés. J’ai découvert de très belles plumes avec des sujets vraiment intéressants dans ce recueil. Mon style semble beaucoup plus direct, un vocabulaire plus cru et une prose moins soutenue que mes confrères. Je trouve que ma nouvelle dénote un peu dans tout cela et je me demande si ce sentiment habite les autres auteurs qui participent à ce genre de collectif. Quoi qu’il en soit, ce sera à vous, chers lecteurs, de juger, pour le meilleur ou pour le pire 😉

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Points positifs

  • Un mélange de genres très intéressant qui permet d’explorer les univers de chaque auteur et leur vision du thème « Sortir des sentiers battus »
  • De très belles plumes, originales, mélancoliques parfois, il y a de belles idées et la prose de certains mérite d’être connue.
  • Un recueil qui se lit rapidement
  • D’un point de vue personnel, ma nouvelle fait partie de cette anthologie, je suis donc tout en joie et n’espère qu’une chose, qu’elle plaira aux lecteurs potentiels.

Points négatifs

Les points négatifs aborderont surtout ce qui entoure le livre et pas son contenu (même s’il y a l’une ou l’autre nouvelle à laquelle je n’ai pas accrochée, je suis sûr qu’elles trouveront leur public).

  • Tout d’abord, l’attente et le respect des auteurs. Une fois informés de notre sélection, nous devions signer un contrat, rendre le manuscrit corrigé par nos soins, et renvoyer le tout. Entre temps, plus de nouvelle. La publication avait été mise en ligne sans que je ne sois au courant. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres auteurs, mais ils ont justifié cela en disant qu’il l’avait publié sur Facebook… Ouah !
  • La promotion. Inexistante. En effet, à part la dite publication Facebook, cela n’a été annoncé nulle part. Même la quatrième de couverture n’est composée que de 3 lignes et ne donne aucun détail sur l’ouvrage. Même sur le propre site il n’y a aucune annonce d’aucune sorte. Triste.
  • La summum, le Graal, la cerise sur le gâteau, c’est lorsque je découvre qu’ils se sont loupés dans l’orthographe de mon nom de famille. Ah la boulette. Ah comme j’ai eu la haine ! J’ai exigé qu’on corrige cela et qu’on me renvoie une « bonne » version du livre mais bizarrement pas de nouvelles.
  • Dernier point, et c’est celui qui fait peut-être le plus mal, c’est le prix. Peut-être que je tire dans les pattes de l’oeuvre et que cela ne va pas aider à faire des ventes (ni améliorer ma relation avec les éditeurs), mais je trouve franchement que 16,00€, pour 100 pages, alors qu’ils n’ont pas de stock (impriment sur commande), c’est légèrement se foutre de la gueule du consommateur. S’ils se demandent pourquoi il n’y a pas de vente, faudra pas chercher bien loin.

Conslusion

Une première publication, un rêve qui se réalise. Une anthologie de nouvelles originale, des univers très différents et des visions étonnantes pour un unique thème : Sortir des sentiers battus. Au-delà de la qualité des textes, je regrette le travail effectué par les éditions de la Banshee qui n’ont jamais, semble-t-il, voulu mettre en avant la création qui a vu le jour suite à leur premier concours de nouvelles. C’est d’autant plus malheureux que de nombreux textes méritent d’être lus et d’être reconnus à leur juste valeur. Malgré cela, je remercie le jury qui m’a sélectionné pour que ma nouvelle face partie de ce bel ensemble.

Si la curiosité vous titille, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de cette nouvelle maison d’édition pour vous procurer l’anthologie qui, je suis sûr, saura vous surprendre par la diversité qu’elle propose.

En vous remerciant ❤

(P.S.: Un tout grand merci encore une fois à Laurent Janin, Fred Lyvins, Bruno Leclercq et Edouard Peschard pour leur aide dans la correction de mon texte ❤ Big up à vous !)

https://editionsdelabanshee.com/?product=sortir-des-sentiers-battus

 

38 réflexions au sujet de « Sortir des Sentiers Battus, une première nouvelle publiée »

  1. « Qu’est-ce qu’être écrivain » est le genre de débat qui pouvait atteindre des dizaines de pages sur les forums littéraires, on ne va peut-être pas le relancer ici, mais je ne crois pas qu’on passe du jour au lendemain de « non-écrivain » à « écrivain » lors d’une première publication… Ça me fait un peu le même effet que le fameux « je suis devenu(e) un homme / une femme » après le premier rapport sexuel, alors qu’en réalité ça n’a rien à voir.
    Ceci dit, félicitations pour cette première… Même si effectivement, au vu de ce que tu nous en dis, cet éditeur a l’air assez peu sérieux, pour rester poli. Mais pour continuer le parallèle entamé plus haut, on sait tous que la première fois, tellement espérée, attendue si fébrilement, débouche en général sur quelque chose d’assez minable… Ensuite on avance, on prend de la bouteille, et les suivantes sont bien mieux. C’est tout le mal que je te souhaite !

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    1. Oui on est d’accord sur le point de comparaison, après je me base sur une chose, c’est que grâce à cette nouvelle, j’ai été accepté dans la société des auteurs située à Bruxelles (Scam). Après, je ne me considère pas encore comme écrivain. Voilà j’ai une nouvelle publiée, je suis heureux et juridiquement parlant je crois être considéré comme tel, mais pour moi ce n’est qu’un début et je n’ai bien entendu pas l’expérience ni la prose d’un écrivain digne de ce nom. C’est une base sur laquelle j’espère pouvoir progresser et un jour pouvoir pondre un vrai ouvrage à moi seul et ainsi être considéré comme écrivain à part entière.
      Pour l’éditeur oui c’est dommage, comme une impression de « vite fait bien fait » tu vois ? Genre on est en retard dans les délais donc on balance ça sans prendre le temps de tout vérifier.
      Merci 🙂

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  2. Félicitations ! J’aurais tendance à réagir comme Feyd, il y a certes eu des points négatifs, mais rien que le fait qu’il s’agisse de la première publication les compense largement, à mon sens. J’espère qu’il ne s’agit que de la première d’une longue série 🙂

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    1. *toujours dans le milieu de l’édition. Désolée pour ce commentaire en deux parties mais missclic. Bref, donc tu en verras d’autres si tu continues sur cette voie. Malheureusement, des éditeurs sérieux, il n’y en a pas tant que ça, surtout sur des AT dans ce genre-là. En tout cas, focalise toi sur le positif comme d’autres te l’ont dit avant moi. Tu as vécu une première expérience en matière éditoriale, tu as achevé un texte et a été sélectionné parmi beaucoup d’autres, c’est ça que tu dois retenir ^-^ Je te félicite aussi pour ton témoignage sincère et nuancé, c’est rare d’oser parler et avoir le courage de ses opinions, dans ce milieu.
      Je te souhaite plein de succès !

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      1. Merci Manon !
        Oui c’est sûr que cela me fait une première expérience, mais bon, je me dis que la conscience professionnelle doit normalement prendre le dessus et j’ai du mal quand on fait pas les choses « bien » lol. Fais-le ou ne le fais pas comme dirait Yoda, mais ne fait pas de l’entre-deux pour dire de…
        Mais oui, prendre le positif, clairement, et la fierté de mes proches ça n’a pas de prix ^^
        Bah niveau témoignage, j’ai pas de tabou là-dessus (et je comprends pas trop pourquoi il faudrait en avoir d’ailleurs), puis faut rester objectif avec les autres et avec soi-même, et peut-être que mon partage donnera des idées à certaines personnes ou les aidera à mieux appréhender ce genre de situation, que sais-je ?
        En tout cas merci pour tes conseils et ton soutien 🙂

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      2. Je suis bien d’accord avec toi la dessus c’est une mentalité que je partage ! Malheureusement dans ce milieu ce n’est pas toujours le cas et si tu persévéres tu t’en rendras vite compte.. Quand on devient auteur on perd pas mal de ses illusions sur le milieu du livre xD Le tout c’est que tu continues de te respecter toi même et de respecter la valeur de ton travail 🙂 ne perds jamais ça de vue. Puis si jamais tu as un souci, une question ou autre tu sais où me trouver, je t’aiderai avec plaisir dans la mesure de mes moyens 😊

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      3. Oui malheureusement Fred Lyvins et Geoffrey Cl. m’ont prévenu que c’était un monde pas de requins mais presque quoi. C’est dommage 😦 mais je vais toujours rester moi-même et je sais que je suis bien entouré et je ne suis pas un qui va aller créer des problèmes (sauf pour demander réparation lol).
        Merci beaucoup ! 🙂 Oui je crois que ton expérience pourra m’aider si un jour j’arrive au bout de mes objectifs ^^

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  3. Une chose qui m’a frappé à la lecture de ton article et que j’ai oublié de te dire : pour le coup je rejoins la collègue du dessus, le type de franchise qu’on retrouve dans ton compte-rendu me semble assez rare dans le Milieu. De manière générale, c’est assez délicat, par exemple, d’écrire publiquement qu’une nouvelle est vraiment pourrie quand l’éditeur avec lequel tu bosses finira par le lire (je l’ai fait, et je crois que je ne le ferai plus).
    Par contre, je n’ai pas le sentiment qu’il y ait beaucoup d’éditeurs aussi peu sérieux que celui-ci, pour ma part j’ai rarement eu des expériences d’édition négatives… Après, c’est vrai qu’on apprend avec l’expérience à sélectionner ses éditeurs pour éviter, justement, les mauvaises surprises.

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    1. Bah je comprends pas pourquoi il faudrait pas dire les choses telles qu’elles sont. Je n’insulte personne (je ne fais pas de diffamation), j’expose des faits véridiques et c’est un partage d’expérience, libre aux personnes de faire ce qu’elles veulent après de ces infos. Puis techniquement je ne pourris aucune nouvelle, j’expose les manquement de la maison d’éditions qui, à mon sens, n’a pas fait le nécessaire pour proposer un produit optimal à un prix excessif pour le consommateur. Après, si la ME n’est pas contente, on discutera comme de grandes personnes mais voilà, je vois pas pourquoi je ne pourrais pas partager mon expérience de façon franche et objective.
      Maintenant oui il y a de très bonnes ME et il faut le souligner, mais il faut également mentionner celles qui ne font pas un travail « correct ». Après, tu as une expérience que je n’ai pas et si un jour j’ai terminé un récit, j’espère que tu auras deux ou trois tuyaux à partager 😉

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  4. Félicitations pour cette première ! 😀

    Pour ma nouvelle, j’ai eu des problèmes assez similaires : pas prévenue pour le jour de la publication, pas de promotion, des coquilles sur le résumé auteur notamment… sans parler de l’arrêt brutal de la publication sans avoir été prévenue de ce choix. Je m’en suis aperçue en voulant faire la promo, la page du recueil n’existait plus. Quand j’en ai parlé, ils m’ont fait comprendre sur un ton assez froid qu’ils avaient envoyé un mail qui a dû comme de par hasard disparaître dans les limbes de la toile. Et je n’ai jamais touché mes droits (des miettes certes, mais sur le principe…). J’ai aussi eu le coup d’un éditeur qui voulait me faire signer un contrat abusif. Quand je lui ai fait remarquer, il a tenté de se justifier, mais comme j’insistais sur le fait que je ne signerais pas le contrat tant qu’il ne serait pas conforme à celui de la SGDL, il a cessé de me répondre (pas une grande perte, j’imagine…).
    Bref, je ne dis pas ça pour briser les rêves de chacun, mais je pense qu’il est important que les auteurs qui ont eu ce type d’expérience en parlent. Déjà pour qu’il n’y ait plus d’abus et que les auteurs puissent mieux défendre leurs droits. Mais aussi pour que ceux qui rêvent d’être publiés se fassent à l’idée que ce n’est pas un milieu tout rose, et qu’il y a, comme partout, des gens malhonnêtes ou incompétents sur lesquels ils peuvent malheureusement tomber (je ne le souhaite à personne, mais il est préférable d’en avoir conscience).

    Bien entendu, et fort heureusement, il y a avant tout de bonnes expériences à vivre. Il y a beaucoup d’éditeurs bienveillants et honnêtes qui font un travail formidable. Il faut savoir faire la part des choses et ne pas mettre tout le monde dans le même panier. De même que ce n’est pas parce qu’on part avec quelques impressions négatives que ça ne peut pas aller en s’améliorant (après tout, on ne connait pas toujours tous les tenants de l’histoire). 🙂

    Du coup, je croise les doigts pour la réussite de ce recueil. Et pour toutes celles à venir. 😉

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  5. Premier texte publié, et cela parle de la Catalogne. Elle est bien loin la Belgique ! pas très patriotique tout cela ;p
    Ne l’ayant pas lu, je ne puis dire si tu es réaliste sur ton texte ou simplement pessimiste, mais bravo pour ta franchise.
    Je suis réellement désolé pour toi pour cette expérience qui aurait dû être pleine de joie et qui se solde par de la rancœur. Mais bravo pour ta franchise qui pousse les éventuels lecteurs à se poser des questions avant l’achat.
    Inutile de te dire que j’aurais été ravi de lire ton texte, mais en l’état, je ne préfère pas donner d’argent à ce genre de maison d’édition, qui n’en a que le nom. Les textes ne me bottaient guère, si ce n’est Peine atemporelle.
    Mais au final, c’est quoi ton nom d’auteur, vu que le site ne donne aucun renseignement ?
    Pour finir sur note agréable, le principal : Félicitations, j’espère sincèrement que ce n’est que le début d’une longue série.

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    1. Haha non, pour démarrer ma carrière d’auteur (lol) j’ai choisi un lieu plus exotique que la Belgique ^^
      Oh t’inquiètes y a aucun soucis avec ça. Je préfère être honnête avec les éventuels acheteurs, le but étant de proposer de bons textes et non de faire de l’argent, je pense qu’il faut être honnête avec les consommateurs (étant un moi-même, je veux savoir vers quoi je dépense mon argent).
      Le nom d’auteur c’est Jonathan Tchernooussov (et ils ont écrit « Tcharnooussov », alors ok, c’est pas facile de visu comme ça mais quand même, se louper ainsi à la version finale du livre…). Bref, t’as remarqué aussi qu’il n’y avait aucun renseignement sur les auteurs ou même leur texte ? Pour mettre en valeur son produit, j’ai connu mieux.
      Merci à toi, oui je l’espère. C’est une première étape dans le rêve et j’espère concrétiser mes projets, et ce premier pas m’encourage à persévérer ^^

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  6. Toutes mes félicitations pour être arrivé à franchir ce premier palier, j’espère pour toi qu’il y en aura des tas d’autres.
    Par contre je ne suis pas sur que ta franchise t’aide beaucoup mais c’est tout à ton honneur.
    Bonne continuation

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    1. Merci 🙂 oui j’espère aussi et avec des expériences meilleures que celle-ci ^^
      Question franchise, je ne fais que relater des soucis véridiques et que certains jeunes auteurs pourraient rencontrer à leur tour. Je n’offense personne et je suis objectif (du moins, je pense). Et si cela me porte préjudice pour plus tard, alors cela fera partie de l’expérience.

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  7. Bonjour John,

    Je viens de découvrir ton blog et ta publi au sujet de ce recueil.. Moi aussi j’y ai participé, et je partage nombre de tes observations et ressentis.
    Personnellement, il me semble que la date de publication avait été transmise par mail ou courrier, et j’ai reçu mon exemplaire juste à cette période. Je ne me suis donc pas posé de question sur le silence entre temps… mais j’avais déjà bossé avec un éditeur, pour une asso, et donc je connaissais un peu le fonctionnement… Ce qui fait que la perception est différente !
    Peu de comm, c’es vrai, autour de l’édition… Les libraires ne pouvaient pas se faire livrer (commande uniquement sur internet)… du coup ça limite sûrement les ventes.
    J’ai vu le comm de Bulledeleyna. De mon côté, j’ai bien reçu le mail de la maison d’édition (je pourrai même donner la date d’envoi), sur lequel la date de fermeture du site était indiqué. J’ai vérifié sur le site (pas de mention…) et sur FB (c’était noté….). Pour ce qui est des droits d’auteur, nous avons tous reçu un courrier avec un chèque (de mémoire 4,58€… pour 27 ou 29 livres vendus.. sachant que j’en avait acheté 25, moi-même). Et là.. on se dit que nous, auteurs, n’avons pas été à la hauteur. Si nous voulons avancer, c’est aussi à nous de faire notre promo. Au moins d’acheter 4-5 livres chacun (pour la famille, etc…), d’en proposer à la vente autour de nous : ça fait vendre + ça fait parler de l’ouvrage et ça fait commander + ça fait de la comm pour la maison d’édition + ça faisait des petits droits, répartis (concrètement.. vous avez tous récupéré des droits alors que c’est moi qui ait le plus investi.. un peu injuste, non ?!). Au lieu d’être attentistes et « assistés », nous pouvions tous décider d’être « moteurs », de faire bouger les choses, et faire connaitre. J’avoue avoir eu de la peine d’apprendre la fermeture de la maison d’édition, et très « honte » de constater le faible intérêt porté par les autres auteurs. Je me suis sentie très seule, dans l’investissement de la promotion de ce recueil… Dommage. Mais peut-être qu’il ne faut pas s’étonner que ça coule, entre la ME et les auteurs….?

    Depuis, j’ai été primée pour 3 autres textes, 3 styles et 3 aventures très différentes. Une mini édition d’une médiathèque, gratuite, avec envoi du format numérique et proposition de passer chercher sur place des versions papiers (agrafées). Une auto-édition d’une asso (les 3 « premiers » avaient un ouvrage gratuit, les autres devaient l’acheter à 20€ !!! ). Et une dernière, avec auto-édition par une médiathèque, avec envoi d’un exemplaire gratuit à l’auteur primé + chèque cadeau.
    J’espère que ton chemin avance aussi….

    Belle suite d’aventures…

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    1. Coucou,

      Merci pour ton commentaire et ton retour d’expérience. Je pense en effet qu’avoir une première expérience dans le domaine de l’édition peut aider à appréhender l’exercice différemment, cependant je ne suis pas du tout en accord avec toi sur s’acheter des livres pour se faire connaître. Parce que tout d’abord nous n’avions pas de réduction sur nos propres ouvrages et lorsque l’on voit le prix, en acheter 20, je ne connais pas ton porte-monnaie mais le mien c’est très bof (surtout que j’étais dans une période financièrement délicate). Donc un prix un peu excessif et, je ne sais pas toi, mais j’ai quelques amis auteurs et j’ai rarement entendu qu’ils achetaient leur propre bouquin pour faire de la vente sauvage autour d’eux, mais peut-être que ça se fait dans les petites structures, je ne sais pas. Ensuite, je ne crois pas que c’est aux auteurs de faire de la pub, c’est à la ME qui, cela dit en passant, n’a jamais rien fait en ce sens. Les auteurs font leur auto-promo sur des salons. De plus, la durée de vie de notre ouvrage commun n’a même pas atteint un an… donc faut pas s’étonner du faible intérêt de l’ouvrage à la base. Moi, en droits d’auteurs, je n’ai même pas eu 4,00€ pour une trentaine de livres vendus (donc on a pas vraiment les mêmes chiffres en plus). Tout ceci me fait dire que les personnes qui se sont lancées dans cette ME étaient des amoureux du livres mais pas des passionnés en point d’en faire vivre toute une structure. Quand celle-ci coule après un peu plus d’un an, c’est qu’il y avait un gros soucis de gestion, ou ils ne s’attendaient pas à tout le travail que ça impliquait. Pour ma part, ce n’est pas un échec des auteurs, c’est un échec de ceux qui ont lancé cette structure. Quand on ne communique pas, on ne peut pas attirer grand monde. Mais voilà, c’est ma vision des choses, toi tu as la tienne, et cette histoire est maintenant loin derrière nous.
      Quant à mon parcours, j’ai un texte qui a récemment été choisi pour une revue littéraire à titre bénévole mais j’espère tomber sur un prochain appel à textes où mon texte publié dans « sortir des sentiers battus » pourra « revivre ».
      Je te souhaite le meilleur pour ta plume et tes textes.

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