Interview Auteur (4) — Delphine Schmitz

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Quatrième interview d’auteur (ou autrice pour le coup) du Blog ! Cette fois, Delphine Schmitz a été la grande victime d’Évasion Imaginaire, pour votre plus grand bonheur, j’en suis sûr 😉

Autrice de la Maison d’éditions belge Séma Éditions, au même titre que Frédéric Lyvins, Delphine s’inscrit dans un genre encore peu exploité dans notre plat pays, le Steampunk. Ayant déjà deux romans à son actif (Les Morts Marchent !, et son titre phare : Elixir de nouvelles Steampunk), un troisième sera bientôt disponible chez l’éditeur namurois, à savoir : L’Amérique de l’étrange, les Enquêtes de Spook et Newton.

L’interview s’est réalisée aux Halliennales 2018, sous un beau soleil d’automne et à l’écart du tumulte ambiant. D’abord stressée, notre autrice belge s’est très vite laissée entraîner dans le jeu des questions/réponses et, une fois lancée comme une locomotive, on ne pouvait plus l’arrêter. Mais c’est tant mieux ! Une jeune autrice, dans un style peu exploité par chez nous, dans une maison d’éditions ambitieuse, avec pour compagnie une bière bien de chez nous, voici l’interview sans tabou d’une personne que vous gagneriez à connaître, et surtout, à lire 😉

Votre serviteur a pris plaisir à interviewer Delphine et le Blog lui est très reconnaissant pour sa disponibilité et sa volubilité 🙂 Nous vous souhaitons bonne lecture 😉

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  • Peux-tu te présenter brièvement pour les lecteurs qui ne te connaîtraient pas et dans quel genre littéraire t’inscris-tu ?

(En grand stress) Genre carte d’identité ? Très bien, alors : Delphine Schmitz, 33 ans, liégeoise d’origine. Ensuite, grande voyageuse. J’ai habité au Vénézuela, en Suisse, en France et me voilà de retour dans notre beau plat pays. Je suis, en journée, prof d’économie, tandis que le soir et les weekends je suis autrice de l’Imaginaire et plus spécifiquement de Steampunk. 

  • Steampunk et Fantastique, pourquoi s’être orienté vers ces genres-là ?

À la base, je suis une grande amatrice d’œuvres de l’Imaginaire depuis que je sais lire. À 11 ans je lisais déjà du Stephen King. Donc, mon goût pour le Fantastique vient de là. Concernant le Steampunk, j’ai toujours été passionnée par le 19ème siècle et donc, je pense que j’aimais déjà le courant avant même de savoir ce que c’était réellement. J’avais déjà aperçu des références dans des films et une fois, en discutant avec des personnes portant de grands chapeaux, des lunettes googles dessus, j’ai découvert qu’il s’agissait de tout un mouvement culturel à part entière, et c’est là que j’ai pris conscience que c’était ce que j’aimais depuis des années.

  • Le Steampunk fait-il, selon toi, partie intégrante d’un genre comme la SF ou est-ce un genre totalement à part au même titre que le Fantastique, la SF ou la Fantasy ?

Haha ! Là, j’ai peur de commettre une hérésie (rires) ! Donc, du coup, je vais donner la réponse bateau, c’est-à-dire qu’il y a autant de définitions du Steampubk qu’il y a de personnes qui aime le Steampunk. Pour certains, c’est un genre à part entière, pour d’autres il s’agit d’une sous-branche de la SF, pour d’autres c’est de la Fantasy victorienne, donc voilà, chacun y met un peu ce qu’il veut. Littérature de l’Imaginaire, on est d’accord, après c’est vrai qu’il y a des influences plus Fantasy, d’autres plus SF. Cela dépend aussi des auteurs. Certains y mettront plus de magie, d’autres se focaliseront principalement sur la partie technologique. Donc, le débat reste ouvert ! 

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  • Y a-t-il un genre littéraire très différent de ton univers que tu souhaiterais un jour aborder dans un prochain livre ?

Oula ! Si j’avais beaucoup plus de talent et d’ambition, je m’essaierai à la Médiéval-Fantasy mais là je risque de m’attaquer à des pointures donc ce sera dans une autre vie je pense. 

  • Le genre littéraire que tu n’oseras jamais essayer ? Pourquoi ?

La Romance. Je n’aime pas du tout. Même au niveau film, c’est le seul genre qui ne me parle pas du tout. En fait, je trouve que la Romance, c’est quelque chose qui doit se vivre et non se lire, par procuration en fait, donc voilà. Pour moi, ce genre-là ne passe pas. 

  • Tu as vécu en Espagne et au Venezuela quand tu étais jeune. En quoi cette expérience de vie a influencé ton imaginaire ?

(Moment d’intense réflexion…) Je pense que je suis quelqu’un de très visuel et que donc, tous les paysages que j’ai pu voir ont été absorbés d’une certaine façon et vont rejaillir. Je n’ai pas habité aux États-Unis mais c’est aussi un pays qui m’inspire beaucoup car il y a énormément de variété dans les paysages. Bien sûr, au-delà de ça, il y a les rencontres culturelles, les personnes que l’on peut rencontrer qui peuvent inspirer des personnages,… Donc voilà, dire que les voyages forgent la jeunesse, on est dans ce cas de figure-là. 

  • Qu’est-ce qui t’a poussé à vouloir éditer tes écrits ? Tes principales craintes vis-à-vis de l’édition ?

C’est qu’à force de lire, je me suis mise à écrire, puis on se demande « tiens, et si ça plaisait à d’autres personnes qu’à moi-même ? Pourquoi ne pas essayer ? » donc voilà. Après, j’ai eu la chance de rencontrer Michael Schoonjans de chez Séma Éditions qui m’a permise de réaliser mon rêve en éditant Élixir. Je n’ai pas eu de craintes particulières par rapport à l’édition car j’ai vraiment l’impression d’être tombé sur l’éditeur en or, très sérieux, qui est l’un des rares à payer les droits d’auteur avant la date stipulée dans le contrat, qui est devenu par la suite plus un ami qu’un éditeur, donc pas de crainte vis-à-vis de l’édition. Avant, oui, j’avais la crainte du refus ! D’ailleurs, j’en ai essuyés quelques-uns avant d’être acceptée chez Michael. Il y avait une autre ME qui était intéressée par mon livre mais j’avais déjà dit oui à Séma donc le sort en a décidé ainsi. 

  • Quels étaient les œuvres ou les auteurs t’ayant le plus inspiré et pourquoi ?

Pour moi, le Maître absolu reste Stephen King, bizarrement, même si je n’écris pas de l’horreur (bon, j’ai une petite nouvelle dans Elixir). Je trouve qu’il arrive, sur base de n’importe quelle situation, à se mettre à la place de ses personnages. La capacité d’empathie de Stephen fait qu’on va vivre à fond toutes ses histoires, qu’elles soient plus ou moins réalistes, car parfois il ne s’agit que de très petites touches de Fantastique dans un univers très vraisemblable ou parfois complètement ailleurs, mais dans tous les cas c’est la véracité de la psychologie humaine, des rapports humains qui fait que c’est tellement immersif, et qu’on est tout à fait plongé dedans, on s’y croit tout à fait. Bref, j’adore sa façon d’écrire. Après, il y en a plein d’autres. Comme je suis fan du 19ème siècle, il y a aussi tous les grands maîtres comme Jules Verne, Arthur Conan Doyle qui est ma référence absolue de cette période, et un qui est beaucoup moins connu c’est Ambrose Bierce, auteur de SF américain du tout début du 20ème siècle. Je trouve que ce dernier possède un humour noir très décalé alors que les textes sont très sombres, ce qui les rend comiques également. Donc voilà les 4 grands pour moi. 

  • Le moment qui t’as le plus ému dans ta carrière d’auteur ? Le moment le plus embarrassant ?

Le plus embarrassant, c’était au Salon du Livre de Bruxelles, où c’était assez frustrant en tant qu’auteur de petite maison d’éditions. On s’est retrouvé dans une toute petite voie de garage face à des grosses pointures et donc on s’est retrouvé masqué par la file d’attente du public se rendant aux grandes maisons d’éditions. C’était un peu désagréable, ça t’apprend la modestie on va dire.
Le moment le plus émouvant, c’était lors de la sortie de mon livre Élixir. Nous étions dans un café à Namur, le 3D café, et à l’inverse il y avait une longue file d’attente. C’était au-delà de ce que mon éditeur et moi avions espéré. C’était magique et il y a eu un grand succès. 

  • Pourquoi la littérature de l’Imaginaire est-elle mal-aimée selon toi ?

Je pense que c’est un genre mal-aimé parce que c’est une sorte de tendance, que cela vienne du côté scolaire ou médiatique, à considérer qu’il y a une forme de littérature « légitime ». C’est-à-dire que ça doit être sérieux, contemporain, avec une certaine recherche dans l’écriture,… donc oui, il y a vraiment des standards qui sont jugés légitimes, comme de la vraie littérature, ce que je peux comprendre et que je respecte complètement. Maintenant, je pense que nous, auteurs de l’Imaginaire, on s’adresse à un public qui a envie de s’évader. Je trouve qu’à notre façon, on a aussi une part de légitimité dans la mesure où on dénonce beaucoup de dérives de la société. Comme les récits post-apocalyptiques, voilà, c’est de se dire qu’il y a des tensions géo-politiques, la pollution, la technologie,… Je trouve qu’on a une grande capacité à imaginer toutes les dérives, tout ce que ça peut entraîner de catastrophique,… D’ailleurs, pour moi, le Steampunk, c’est aussi et vraiment une critique du monde actuel beaucoup plus pertinente que l’on ne pourrait le croire. On pourrait se dire que se sont juste des loufoques avec de grands chapeaux, des lunettes et des engrenages partout, mais je pense qu’il y a un certain mal-être face à la société actuelle, qui fait un petit peu le parallèle avec le 19ème siècle avec la révolution industrielle où il y avait l’avènement de la technologie (pour nous aujourd’hui c’est le numérique). Il y avait l’invention des machines à vapeur, de l’électricité,… lors de la deuxième révolution industrielle. C’était un petit peu un contexte comme maintenant, ça fascinait et ça inquiétait, d’un côté on se disait que cela allait permettre plein d’avancées, de mieux vivre, d’être beaucoup plus connecté, comme le chemin de fer à l’époque et Internet aujourd’hui, mais en même temps cela faisait peur, il y avait de nombreuses personnes exploitées par les capitalistes, il y avait des révoltes, des grèves terribles,… et aujourd’hui c’est un peu la même chose, on se pose plein de questions sur les nouvelles technologies, qui sont géniales d’un côté mais qui entraînent également une série de dérives en tout genre et encore une fois au profit des grosses corporations. Et au niveau géo-politique, on est aussi dans un contexte, où voilà, il y en avait juste avant la 1ère guerre mondiale, là en ce moment il y en a pas mal non plus. J’espère seulement que cela ne mènera pas à une troisième guerre mais voilà, il y a toute une série de choses qui font écho. Donc, je trouve qu’à ce niveau-là, pour ceux qui s’intéressent à l’Imaginaire et sont prêts à se plonger dans notre littérature de genre, souvent on nous dit « tiens, c’est bien plus pertinent que ce que l’on aurait pu croire ». 

  • Penses-tu que la place de l’auteur dans la société actuelle est bien évaluée, ou, au contraire, dévaluée ? Pourquoi ? Et que changerais-tu ?

C’est une très bonne question ! J’ai envie de dire que c’est un choix. Personne ne m’a forcé à être auteure donc voilà, je prends tout ce qui a de bon à prendre. Après je reste très modeste, je ne suis pas du tout une auteure connue. Je fais cela essentiellement parce que ça me plaît, je trouve cela très gratifiant quand des lecteurs me font des retours positifs, c’est essentiellement le cas donc je suis très contente. Donc vendre quelques centaines d’exemplaires de mon livre c’est gratifiant et c’est au-delà de ce que j’espérais. Pour tout ce qui est de la mouvance des auteurs qui réclament le droit d’être payé pour leurs déplacements, leurs interventions en salon,… j’ai envie de dire, comme je suis prof d’économie, c’est un peu la loi de l’offre et de la demande. Donc je comprends tout à fait que des auteurs très demandés soient payés pour se déplacer, nourris, logés,… c’est tout à fait normal selon moi. Nous sommes dans un monde où l’économie, l’argent a sa place aussi donc honnêtement ces mouvements ne me choquent pas. Dans mon cas, bien sûr, je ne suis pas très connue mais bien sûr que cela fait plaisir de recevoir un petit croissant lors d’événements mais si il n’y en a pas c’est pas grave. On est essentiellement là pour aller à la rencontre du public, pour se faire connaître aussi donc je ne suis pas vraiment revendicative à ce niveau-là. 

  • Quels sont tes projets littéraires dans les semaines, mois qui viennent ?

Alors en novembre, ce sera la sortie de mon prochain livre, toujours aux éditions Séma, qui s’appellera l’Amérique de l’étrange, les enquêtes de Spook et Newton. Se sont deux enquêteurs, un peu à la X-Files, mais au 19ème siècle. C’est un sous-genre qu’on pourrait appeler le « Western-punk ». Donc, ça il s’agit du gros projet du moment. Après, j’ai plein d’autres projets en tête mais il faut que je trouve le temps. Je ne suis pas comme mes collègues qui sortent de nombreux livres. J’ai l’impression qu’ils ont des mains cachées et tout, tandis que moi je suis plus lente (rires)

  • Si tu ne devais sauver qu’une seule œuvre littéraire de l’Imaginaire ce serait ? Pourquoi ?

Oh mon Dieu ! C’est dur ! (Moment d’intense réflexion…) Mmh…Je vais quand même dire l’intégrale de Conan Doyle. Tous les Sherlock Holmes. Il serait très fâché que je dise ça car ce n’est pas du tout ce qu’il préférait écrire. Mais j’adore, je trouve qu’ils sont juste indispensable. 

  • Est-ce difficile d’avoir de la visibilité en salon au milieu de tous les autres auteurs et d’accrocher le lecteur potentiel ?

Dans les salons fantastiques comme les Halliennales, non. Je pense que c’est parce que le public est justement présent pour ces littératures-là, il est curieux, il vient à la rencontre, donc ici, non. Maintenant, dans des grands salons généralistes, comme la Foire du Livre de Bruxelles, oui. Là, c’est presque même pas la peine j’ai envie de dire. 

  • Quelle place pour la SFFF belge ? Ses points forts et les freins à son expansion ?

Oui, donc nous les belges avons un gros défaut, c’est que nous ne sommes pas français. Alors, ça je l’ai remarqué en Belgique, les auteurs belges sont assez stigmatisés par rapport aux français, comme-ci la littérature francophone devait absolument être française pour être pertinente et légitime, ou pour être bonne tout simplement. J’ai l’impression que certains libraires et organisateurs de salons, pas tous bien entendu, ont comme un petit complexe d’infériorité par rapport à nos voisins. Donc c’est à nous de montrer qu’on est pertinent et qu’on vaut la peine d’être lu (ton engagé…et puis des rires).

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  • Comment arrives-tu à gérer vie professionnelle et vie d’auteur ?

Ah ben je suis fonctionnaire. Je suis prof et comme c’est bien connu on travaille très très peu donc ça nous laisse beaucoup de temps pour écrire (sarcasme). Non mais il est vrai que lorsqu’il y a les vacances, j’écris énormément. Sinon c’est pendant les weekends. 

  • Quel conseil souhaites-tu donner aux jeunes auteurs en herbe qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’écriture ?

Alors tout dépend de ce qu’ils veulent. S’ils souhaitent devenir riche je leur conseillerais de faire autre chose. Parce qu’on n’écrit pas pour devenir riche. Enfin en tout cas moi, c’est plus par passion. Mais sinon je dirai de s’écouter eux-mêmes et d’écouter également les autres. Il est important d’être cohérent avec soi-même et de ne pas « vendre son âme ». Je veux dire par là qu’il ne faut pas se dire « tiens, je vais écrire de la romance parce que c’est un genre qui marche bien et qu’il y a de la demande ». Il faut rester honnête par rapport à soi-même, mais également écouter les conseils et pas seulement ceux des proches, qui vont souvent avoir tendance à complimenter, mais également à beaucoup d’autres personnes qui peuvent avoir du recul et un œil critique sur ce que vous écrivez. Parce que c’est comme cela que l’on progresse. Maximiser ses bêta-lecteurs et aller à la rencontre d’autres auteurs également, éditeurs,… 

  • Frites belges ou françaises ? Quelle sauce ?

Un de mes collègues m’a appris que la frite serait en fait française… mais sinon belge naturellement ! Ketchup ou mayo, je suis assez classique.

  • Une bière belge ?

Oh oui (Rires) ! Pourquoi une ?? On en a trop. Allez ,on va dire la Leffe, mais on peut aussi dire la Chimay Bleue ou l’Orval ! 

  • Quel plat belge préfères-tu ? Si tu devais comparer tes œuvres à un plat, à quoi cela ressemblerait ?

Ils sont tous bons ! Mais comme je viens de Liège, je vais dire les boulettes sauce lapin (avec l’accent et tout). Pour la comparaison ? Des restes (fou rire) ! Pour moi, le summum, c’est tout ce qu’on trouve dans une brasserie, la bonne popote belge. C’est vrai qu’on parlait des spécificités de la littérature belge, et je pense que l’une de nos modestes qualités c’est que justement, on ne se prend pas trop au sérieux, quand on se retrouve on rigole toujours beaucoup. Donc, une bonne brasserie, bien conviviale. Ce serait une belle image.  

  • Une devise ?

Pour rigoler je dis souvent « on n’est jamais mieux servi que par les autres ». Mais voilà, c’est juste pour rire.

  • Où peut-on te retrouver prochainement en dédicace ?

À Mon’s Livre et Uchronicité où il faut absolument venir car c’est vraiment génial, avec une ambiance du tonnerre.

  • Une différence entre le public littéraire belge et français ?

(Moment d’extrême concentration)...Je dirais que les belges sont moins timides. Ils viennent plus facilement à la rencontre même s’il n’ont pas forcément l’intention d’acheter, sont beaucoup plus curieux et apprécient plus volontier le contact.  

  • Je te remercie ! Un dernier mot pour les lecteurs ?

Mais continuez à aller sur le Blog, vous ferez de superbes découvertes ! 

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Si vous avez apprécié cet article (ou pas), n’hésitez pas à commenter. Si vous avez déjà lu des œuvres de l’auteur, partagez vos impressions !

À très bientôt pour une nouvelle interview Imaginafrite !

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8 réflexions au sujet de « Interview Auteur (4) — Delphine Schmitz »

    1. Merci 😀 oh, toi, Apo et Feyd vous êtes pas du tout mauvais dans l’exercice non plus 🙂 L’interview de Bordard à trois c’était vraiment sympa. Moi j’essaie de retranscrire au mieux les émotions qui ont filtré à travers l’interview mais c’est pas toujours évident ^^ Merci encore 🙂

      Aimé par 1 personne

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