Interview Auteur (2) — Manon Elisabeth d’Ombremont

Deuxième interview d’auteur sur le Blog après celle de Frédéric Livyns. Cette fois, on s’éloigne pour rencontrer une auteure de Dark Fantasy issue du pays liégeois, terre porteuse d’auteurs prometteurs.

Nous nous sommes rencontrés pour la première fois aux Halliennales 2017 où j’ai eu la chance de me procurer son tome 1 des Légendes Faës, La Chienne de l’ombre. Après avoir vu son oeuvre dans les descriptifs d’auteurs présents sur le salon, j’avais décidé de la suivre en tant que lecteur sans jamais un jour croire que je me mettrais dans la peau d’un blogueur pour ensuite l’interviewer. Suite à mon inscription en tant que blogueur WordPress, j’ai découvert qu’elle était elle-même blogueuse sous le nom Ombre Bones. Depuis, nous échangeons pas mal, nous nous découvrons des lectures en commun et avons des débats très constructifs sur la littérature de l’imaginaire. Évasion Imaginaire est fier de la compter dans les auteurs ayant accepté de se prêter au jeu de l’interview.

Pour le coup, les Imaginafrites ne seront pas aussi…comment dire…pas aussi « frites » qu’elles ne l’auraient dû. En effet, lorsque l’on interviewe une personne sur un salon où l’on ne propose pas la moindre frite (le comble pour un belge se rendant à une manifestation située dans son propre pays !), cela devient  compliqué de respecter son thème. Mais qu’à cela ne tienne, le Blog se rattrapera ! Enfin il l’espère ^^ Mais nous avons néanmoins passé un très bon moment sur son stand, beaucoup de rires et d’informations utiles sur la vie d’auteur, son premier salon, son actualité,… Évasion Imaginaire la remercie chaleureusement pour sa disponibilité, sa gentillesse et ses réponses données avec force et conviction.

Le Blog vous souhaite une bonne lecture 🙂

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  • Peux-tu te présenter brièvement, pour les lecteurs qui ne te connaîtraient pas, et dans quel genre littéraire t’inscris-tu ? Manon Elisabeth d’Ombremont est-il un nom de scène ?

Je m’appelle Manon Elisabeth d’Ombremont, j’ai 24 ans, je suis en dernière année de Master à l’université de Liège en médiation culturelle et mon genre littéraire de prédilection est la Dark Fantasy. Pour le nom de scène, oui tout à fait, c’est mon vrai prénom et le reste est un pseudonyme. 

  • Pourquoi avoir choisi ce genre littéraire en particulier ?

Je ne sais pas si c’est lui ou moi qui l’ai choisi. C’est ce que j’adorais lire et j’aime bien tout ce qui est sombre, malsain et qui sort des sentiers battus. Du coup, ça été une évidence pour moi. 

  • Y a-t-il un genre littéraire très différent de ton univers que tu souhaiterais un jour aborder dans un prochain livre ? Un gentil Héros sera-t-il un jour ton personnage principal ?

C’est une bonne question, j’avoue ne pas trop savoir. J’ai déjà testé le thriller même si cela restait dans un niveau assez sombre. J’ai une idée d’histoire un peu avec des Magical girls donc on verra si cela aboutit à un projet et si oui, savoir quel sera le ton de ce projet, je ne sais pas encore. 

Pour le gentil héros, je ne vais pas mentir, il y a peu de chance que cela arrive. (Rires)

  • Le genre littéraire que tu n’oseras jamais écrire ? Pourquoi ?

La romance parce que lorsque j’ai essayé ça a donné naissance à Bratva donc je pense que l’on peut parler d’échec critique en termes de romance donc je ne veux pas retenter le coup. (Rires)

  • À quel moment as-tu commencé à écrire et te trouvais-tu dans une période particulière dans ta vie ?

Alors, j’ai commencé à écrire vers l’âge de 11 ans sur des forums RPG (jeux de rôle textuel en ligne). Je n’étais pas spécialement dans une période particulière de ma vie si ce n’était la fin de l’enfance, début de l’adolescence. Comme tout le monde, on a des problèmes familiaux, on doit affronter les difficultés de la vie et l’écriture m’a beaucoup aidé à relativiser ce genre de choses. 

  • Qu’est-ce qui t’a poussé à vouloir éditer tes écrits ? Tes principales craintes vis-à-vis de l’édition ?

Je voulais être éditée parce que lorsque j’ai commencé à écrire, cela me paraissait être la chose à faire. Pour moi, on écrit pour être éditée. Mon père m’a beaucoup poussé dans cette voie car il voyait que j’écrivais beaucoup sur les forums et il avait l’impression que je perdais mon temps. Il me disait « T’as du talent. Vas-y, écris, publie ! »

Mes principales craintes se sont plus ou moins déjà toutes réalisées. J’ai subi des arnaques, du harcèlement, des médisances,… Tout ce que je craignais est déjà arrivé donc aujourd’hui je peux jeter un coup d’œil derrière moi et me dire : voilà, c’est une leçon de vie, maintenant il faut avancer.

  • Quels étaient les œuvres ou les auteurs t’ayant le plus inspiré et pourquoi ?

J.K.Rowling ! Je suis de la génération Harry Potter donc c’est elle qui a tout lancé chez moi. Sinon, les autres auteurs m’ayant le plus inspiré sont James Barclay (Les Chroniques des Ravens, les Légendes des Ravens) qui a vraiment été une source d’inspiration majeure lorsque j’écrivais les Légendes de Faës car c’est un excellent auteur de Fantasy, Pierre Pevel à sa manière a aussi joué comme d’autres auteurs très connus. Mais la principale est J.K.Rowling. 

  • Le moment qui t’as le plus ému dans ta carrière d’auteur ? Le moment le plus embarrassant ?

Le moment le plus émouvant c’était à Mon’s Livre 2016, une dame est venue me trouver avec mon livre (Les Légendes Faës) en main qu’elle avait acheté l’année précédente et elle m’a remerciée car mon livre lui avait redonné le goût de la lecture qu’elle avait perdu depuis des années et je ne pensais pas être capable de faire ça, cela m’a beaucoup touché.

Le moment le plus embarrassant c’est quand une autre dame avec également les Légendes Faës en main est venue me trouver et m’a dit : « J’ai beaucoup aimé votre livre. Par contre, la scène de viol, ça a été un cauchemar à lire car je l’ai subi et je n’étais pas au courant qu’il y en avait une. » Du coup, cela m’a beaucoup chamboulé. Donc je me suis excusée parce qu’en général j’en parle, je dis que c’est assez sombre,… mais elle ne l’avait pas compris qu’il y avait une scène comme ça qui sert l’histoire. Elle ne me l’a pas reproché mais c’est vrai que sur le coup j’étais très mal à l’aise par rapport à ça. Maintenant je fais très attention en stipulant bien ce que le lecteur peut retrouver dans le livre, systématiquement, pour  qu’il n’y ait plus de surprises de ce genre à l’avenir. 

  • Qu’est-ce qui te fascine dans l’univers de la littérature de l’imaginaire, pourquoi est-ce un genre mal-aimé selon toi ?

Je ne dirais pas que c’est un genre mal-aimé, je dirais plutôt qu’il est mal-compris chez les auditeurs institués. Ils ont tendance à oublier que finalement l’imaginaire c’est une base. Je vais prendre en exemple les contes qui sont tellement connus à travers le monde entier sont des récits imaginaires qui ont inspiré de très grands écrivains des siècles passés donc ça me fait beaucoup sourire lorsque j’entends que c’est un « sous-genre ». Maintenant, en Belgique, nous avons la chance d’avoir une université à la pointe (Université de Liège) qui est très ouverte sur les genres paralittéraires. Dans ma section il y a beaucoup de cours concernant ces genres-là, avec des profs qui sont très ouverts et qui sont une grande source de soutien même pour moi, qui me poussent à travailler justement sur des sujets comme-ça. Ces dernières années il y a beaucoup de mémoires qui s’écrivent sur les genres de l’imaginaire, des études qui se développent donc je pense que nous sommes dans un tournant pour l’imaginaire et que c’est un bon tournant. 

  • Penses-tu que la place de l’auteur dans la société actuelle est bien évaluée, ou, au contraire, dévaluée ? Pourquoi ? Et que changerais-tu ?

La plupart des personnes considèrent qu’être auteur n’est pas un métier. Être auteur c’est une passion si laquelle on ne gagne pas sa vie. La plupart des personnes ont raison. Je connais très peu d’auteurs qui vivent de leur plume. Maintenant, est-ce une bonne chose de vivre de sa passion ? Je ne sais pas. D’un point de vue personnel je dirais que non. Depuis que j’ai compris que je ne cherchais pas à en vivre, je vis justement beaucoup mieux ma situation. Je trouve mon plaisir dans le partage de mon univers avec les lecteurs. Si un lecteur n’aime pas, il n’aime pas. S’il ne veut pas acheter mon livre je ne lui force pas la main comme certains le font. Mon but c’est que les personnes soient heureuses et passent un bon moment. Si une personne vient vers moi et me dit : « j’ai lu votre livre et j’ai aimé », voilà, mon taf est fait et je n’en demande pas plus. Je ne veux juste pas perdre d’argent mais je ne cherche plus à en gagner non plus et depuis que je ne suis plus dans cette utopie (utopie dans le sens « ah ben oui, je vais écrire et je vais gagner plein de sous), je trouve que c’est plus sain justement de ne pas transformer l’écriture en travail alimentaire, que le fait de vendre un livre ne dépend pas le repas du soir. Je crois que c’est comme cela que l’on écrit les meilleurs livres, en gardant la passion éveillée. 

  • Si je te dis « l’imaginaire est un lieu, l’évasion en est le voyage », qu’en penses-tu ? Cette citation s’inscrirait-elle à travers tes romans ?

Je pense que oui. Maintenant, disons que c’est un voyage un peu terrifiant dans mon cas. Un voyage assez sanguinaire dans les méandres des cauchemars mais bon, ça peut être un voyage sympa quand même une fois qu’on s’y est fait ! (Rires)

  • Quels sont tes projets littéraires dans les mois qui viennent ?

En avril sortira l’anthologie « De magie et d’ombres » écrite par un collectif d’auteurs de chez Livre-Book dans lequel j’ai une nouvelle dans un univers Fantasy différent. En août-septembre sortira le dernier tome des Légendes Faës (Tome 3) avec la version papier. Pour la sortie numérique elle devrait intervenir plus tôt mais pour l’instant les corrections sont en cours. Cette année se sera tout à priori. 

  • Si tu ne devais sauver qu’un seul de tes livres, lequel serait-ce ? Pourquoi ?

Dans ma bibliothèque se serait Harry Potter et le Prince de sang-mêlé. Dans mes écrits je sauverai Nechtaànomicon, je pense que ça fera plaisir à Nechtaàn et qui aurait moyen qu’il me rende un petit service pour me sortir de ma situation déplorable. (Rires)

  • La littérature compte de plus en plus de femmes, que cela soit dans l’édition ou les Blogs, pourquoi à ton avis ? Deviendront-elles majoritaires dans les années à venir ? Y a-t-il un désamour du public masculin pour la littérature ?

Je ne pense pas qu’il y a un désamour du public masculin, je pense qu’il cherche plus un autre type de littérature. Nous sommes dans une période où la romance a le vent en poupe et, je ne veux pas dire que la romance est un genre pour femme, mais il y a peu d’hommes qui s’y intéressent donc forcément on a l’impression qu’il y a beaucoup plus de lectrices que de lecteurs. Mais sur un plan personnel j’ai beaucoup de lecteurs de sexe masculin qui sont contents des romans que j’ai écrit. Pour moi, cela dépend vraiment du genre littéraire car j’ai un public très masculin mais les copines qui écrivent de la romance ont un public principalement féminin. 

Je ne pense pas que les femmes deviendront majoritaires. Peut-être en termes de nombre parce qu’il y a énormément d’auteurs de romance, que cela soit en auto-édition ou éditées dans de grandes structures mais sinon je pense qu’il y aura un statut-quo qui va rester. Je ne vois pas pourquoi les hommes écriraient moins. 

Concernant les Blogs, même s’il y a beaucoup plus de femmes qui chroniquent, je pense que les hommes ont tout simplement une approche différente ou simplement ils n’ont pas envie de chroniquer, ou pas envie d’en parler,… je pense que les hommes sont plus dans une majorité silencieuse. 

  • Est-ce difficile d’avoir de la visibilité en salon au milieu de tous les autres auteurs et d’accrocher le lecteur potentiel ?

Je ne trouve pas que cela soit difficile. Aujourd’hui, les couvertures font le plus gros du travail et moi j’écris dans un genre bien particulier donc je n’entre pas en conflit et quand bien même, j’estime qu’il y a un lecteur pour chaque type de livre. Si la personne n’est pas intéressée je préfère qu’elle n’achète pas mon livre tout simplement et qu’il se dirige plutôt vers le livre de ma voisine qui lui plaira peut-être beaucoup plus. 

  • Quelle place pour la SFFF belge ? Ses points forts et les freins à son expansion ?

Pour moi, la place de la SFFF belge grandit sans cesse. Nous sommes de plus en plus présents sur les salons en Belgique et même en France où on commence à bien s’exporter. Et les éditeurs français signent des auteurs belges très doués, je pense par exemple à Cindy Van Wilder chez Gulf Stream, Astrid Méan éditée chez Kitsunegari Éditions, moi-même j’ai signée chez Livre-Book qui est un éditeur français. À mon avis, les belges prennent de plus en plus de place dans les maisons d’éditions, et de plus en plus de maisons d’éditions belges grandissent comme Livre’S qui fut créée en 2015, c’était tout petit et maintenant elle occupe un stand de 9 mètres à la Foire de Bruxelles donc c’est vraiment pas mal. Je pense que petit à petit ça se développe et il y a vraiment de belles opportunités en Belgique. 

  • Quel salon préfères-tu et pourquoi ? Lequel tu souhaiterais absolument faire ?

En Belgique c’est Mon’s Livre très clairement qui est un salon extraordinaire, avec un public génial où on passe toujours de très bons moments. En France je dirais les Aventuriales de Ménétrol. Cela me permet de descendre jusque chez mon éditeur, cela nous permet de passer un weekend tous ensemble avec les personnes de chez Livre-Book, on rigole, on s’amuse, ça ressert les liens,…Finalement c’est un salon qui vend bien, oui, mais on y va surtout pour l’ambiance et pour les bons moments qu’on va passer.

J’aimerais beaucoup faire les Utopiales de Nantes !

  • Tes plus grandes peurs lors de ton premier salon ? Comment as-tu fait face ?

J’étais terrifiée à l’idée que personne ne veuille acheter mon livre ! C’est ridicule parce que c’est un peu la peur de tout le monde mais j’étais vraiment terrifiée par ça, que personne ne s’arrête devant mon livre et ne désire l’acheter. Finalement j’ai eu une excellent surprise parce que j’ai beaucoup vendu pour mon premier salon, j’ai été très soutenu par ma famille et mes amis qui se sont déplacés pour l’occasion. J’ai eu beaucoup de chance. 

Je ne me souviens plus vraiment de comment j’ai fait face mais déjà je n’étais pas toute seule sur mon stand donc déjà ça m’a aidé et à ma droite j’avais Frédéric Livyns qui a été très gentil avec moi et qui m’a profondément traumatisé parce qu’il a répété pendant deux jours « Prix Masterton ! Prix Masterton ! » et j’en faisais des cauchemars la nuit, je l’ai entendu pendant une semaine dans ma tête ! Donc voilà, j’ai eu la chance d’être bien entourée. Je suis à la base quelqu’un de timide mais pas lorsqu’il s’agit d’une relation d’amitié ou ici une relation avec le public. J’ai travaillé dans l’Horeca donc forcément, le contact client, je connais un peu. Donc voilà, à l’intérieur, je stresse mais après on fait face et je me dis que les lecteurs ne me mangeront pas, normalement, j’espère. (Rires)

  • Quel conseil souhaites-tu donner aux jeunes auteurs en herbe qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’écriture et de l’édition ?

Pour l’écriture j’ai envie de dire qu’il faut toujours croire en soi-même. C’est pas facile. Cela peut sembler être un conseil très générique mais en réalité c’est le plus important. Il faut croire en soi et en ses histoires. Nous sommes nos premiers fans. Si on ne croit pas en nous, on ne peut pas demander aux autres de le faire à notre place. 

Dans le milieu de l’édition, faites attention, n’acceptez pas n’importe quoi sous prétexte qu’on vous promet un livre et des beaux salons. Réfléchissez toujours à deux fois, ne déboursez jamais un euro pour être publié et n’ayez jamais peur de dire non, de donner votre opinion et de faire valoir vos droits, évidemment dans le respect de l’éditeur, mais ne vous laissez par marcher dessus. Vous êtes des êtres humains, vous avez le droit d’avoir vos idées, vos opinions, et vous avez le droit d’exiger qu’on les respecte. (Ton engagé)

  • Frites belges ou françaises ? Avec ou sans mayo ?

Belges ! Vous ne savez pas faire les frites en France 😉 On ne peut pas choisir andalouse ? ^^

  • Quelle bière belge ?

Je ne bois pas d’alcool (sifflets dans le public !). Sinon je bois du champagne mais ça fait un peu bourgeois de dire ça. (Rires)

  • Une spécialité liégeoise ? Quel plat gastronomique belge préfères-tu ?

Le boulet liégeois ! (c’est une grosse boulette pour ceux qui ne connaîtraient pas 😉 )

Et le boulet liégeois ? (Rires) Non, c’est faux. Les carbonnades pour moi !

  • Une différence entre le public littéraire belge et français ?

Selon la légende, le public belge est beaucoup adorable, beaucoup plus ouvert, se prend moins la tête. La légende est vraie ! Le public français à tendance à être un peu plus tatillon mais une fois qu’ils sautent le pas ils sont adorables. Je pense qu’ils ont simplement peur que l’on disparaisse du jour au lendemain. Mais sinon il n’y a pas beaucoup de différence. Tout le monde est chouette ! (Monde des Bisounours pour une auteure de Dark Fantasy)

  • Un dernier mot pour les lecteurs ?

Continuez à suivre ce Blog, il est très bien. Il y a des articles très intéressants, très intelligents, donc restez dessus ! Voilà 😉 

 

Si vous avez apprécié cet article (ou pas), n’hésitez pas à commenter. Si vous avez déjà lu des œuvres de l’auteur, partagez vos impressions !

À très bientôt pour une nouvelle interview Imaginafrite !

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12 réflexions au sujet de « Interview Auteur (2) — Manon Elisabeth d’Ombremont »

  1. En lisant cet article je me replonge dans les souvenirs de la foire du livre, toute une histoire 🙂 Merci beaucoup d’être venu vers moi ^_^ Et comme tu as vendu la mèche finalement pour les frites hahaha 😛 Ne casse pas le myyyyyyyyythe voyons !

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  2. Vous n’avez qu’une recette en Belgique ? Trois imaginafrites et trois fois les boulets liégeois sont cités !
    Je ne connaissais ni l’autrice, ni la blogueuse, voilà chose réparée.
    Je n’aurais pas voulu être à sa place lors de son moment embarrassant. Mais elle respecte bien ses lecteurs, c’est cool

    Aimé par 1 personne

    1. Oui, je me suis à un moment interrogé sur une possible secte du boulet liégeois parmi les auteurs belges, mais je n’ai pas encore de preuves tangibles.
      Oui Manon est jeune mais possède déjà un certain bagage en écriture et en relation avec les lecteurs et ses critiques sont comme ses réponses en interview, franches et justes.

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